Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
On ne m'a jamais lu d'histoire, en tout cas pas dans cette vie...en France. Je prends peut-être ma revanche en le faisant maintenant.
Ce qui m'a surprise est la violence des contes. Je peux vous assurer que la Belle au bois dormant fait peur et ne finit pas par "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"...Les déformations du type Disney amoindrissent cette violence.
Ce qui m'a surprise est la violence des contes. Je peux vous assurer que la Belle au bois dormant fait peur et ne finit pas par "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"...Les déformations du type Disney amoindrissent cette violence.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ces histoires n'étaient initialement pas prévues pour les enfants, aussi...
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Oui...Je censure les parties dures pour ma fille.
Par contre, comme elle aime jouer avec les mots, elle rigole en entendant les vieilles expressions
Par contre, comme elle aime jouer avec les mots, elle rigole en entendant les vieilles expressions
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
les contes servent justement à canaliser le vécu de l'inconscient personnel (c'est le rôle des mythes pour l'inconscient collectif)
et je ne savais pas cela pour mon fils, mais je l'ai utilisé avec p'tit fiston,
j'ai beaucoup travaillé sur moi avec les contes grâce à deux femmes et leur oeuvre : Marie Louise Von Frantz amie de Yung et de sa femme, et Clarissa Pincola Estée conteuse et psychanaliste yungienne
deux femmes qui sont les seules à m'avoir fait comprendre la psychologie féminine ses étapes et pourquoi il ne faut pas édulcorer les contes et chercher les sources les plus authentiques
wall disney met des images subliminales et détourne le conte de sa fonction de passeur de la psychée...
nous avons tous des abîmes insondables à passer, et pour y trouver les trésors qui sont cachés dans l'inconscient il faut traverser ces abîmes
parfois la belle s'endort empoisonnée pour 100 ans mais le prince à la recherche sait tailler les ronces, et dans la forêt dense qui la cache, la trouver, l'embrasser, et la réveiller !!!
c'est drôle tu n'es pas la première sur un forum à dire cela... je me demande quelle version circule
peut être que ma version est tout simplement celle que mémoire à choisi pour cette fin qui m'a tant fait rêver enfant
et je ne savais pas cela pour mon fils, mais je l'ai utilisé avec p'tit fiston,
j'ai beaucoup travaillé sur moi avec les contes grâce à deux femmes et leur oeuvre : Marie Louise Von Frantz amie de Yung et de sa femme, et Clarissa Pincola Estée conteuse et psychanaliste yungienne
deux femmes qui sont les seules à m'avoir fait comprendre la psychologie féminine ses étapes et pourquoi il ne faut pas édulcorer les contes et chercher les sources les plus authentiques
wall disney met des images subliminales et détourne le conte de sa fonction de passeur de la psychée...
nous avons tous des abîmes insondables à passer, et pour y trouver les trésors qui sont cachés dans l'inconscient il faut traverser ces abîmes
parfois la belle s'endort empoisonnée pour 100 ans mais le prince à la recherche sait tailler les ronces, et dans la forêt dense qui la cache, la trouver, l'embrasser, et la réveiller !!!
c'est drôle tu n'es pas la première sur un forum à dire cela... je me demande quelle version circule
peut être que ma version est tout simplement celle que mémoire à choisi pour cette fin qui m'a tant fait rêver enfant
Dernière édition par Mag le Jeu 8 Nov 2012 - 12:20, édité 1 fois
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
La belle mère cherche à la tuer avec ses enfants....alors que le prince est parti en guerre
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
ce n'est pas le vrai conte !!! je fais une enquête immédiatement !!!
edit : c'est toi qui a raison !!! les petits livres d'or de mon enfance étaient édulcorés !!!
on m'a encore menti à l'insu de mon plein grè
edit : c'est toi qui a raison !!! les petits livres d'or de mon enfance étaient édulcorés !!!
on m'a encore menti à l'insu de mon plein grè
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Au début de ce fil, je postais des chansons et des extraits de films. Une manière de parler de moi en utilisant les mots et les images de personnes bien plus talentueuses.
Puis je me suis m'y à écrire sur moi, sur les petites histoires de ma vie, celles avec lesquelles j'ai suffisamment de recul pour les partager. S'est alors instauré un dialogue entre vous et moi.
Depuis quelques jours, il a un nouveau changement a votre initiative. Vous rebondissez sur un détail et parlez de vous, parlez entre vous. Ce fil devient aussi un peu le votre.
J'aime beaucoup ce changement et j'espère qu'il ne sera pas éphémère.
Je peux continuer à écrire mes petits textes et puis suivre vos échanges, parfois y participer.
Je vous en suis reconnaissant.
Puis je me suis m'y à écrire sur moi, sur les petites histoires de ma vie, celles avec lesquelles j'ai suffisamment de recul pour les partager. S'est alors instauré un dialogue entre vous et moi.
Depuis quelques jours, il a un nouveau changement a votre initiative. Vous rebondissez sur un détail et parlez de vous, parlez entre vous. Ce fil devient aussi un peu le votre.
J'aime beaucoup ce changement et j'espère qu'il ne sera pas éphémère.
Je peux continuer à écrire mes petits textes et puis suivre vos échanges, parfois y participer.
Je vous en suis reconnaissant.
Dernière édition par Doinel le Jeu 8 Nov 2012 - 17:45, édité 1 fois (Raison : Une fôte)
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
On apprend à se connaître, on s'apprécie, on se sent en confiance. Ton fil a été qualifié de "havre de paix", et c'est vrai que je me sens bien quand je lis ici. Tes textes me touchent, me donnent parfois envie de répondre, de partager de mon côté un peu de vécu, parfois semblable. Et les différences d'âge ou d'expérience s'effacent devant ce plaisir d'échanger.
C'est un beau cadeau que tu apportes ici, Doinel.
C'est un beau cadeau que tu apportes ici, Doinel.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
fleur_bleue a écrit:C'est un beau cadeau que tu apportes ici, Doinel.
Une belle présence, oui.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Mag a écrit:ce n'est pas le vrai conte !!! je fais une enquête immédiatement !!!
edit : c'est toi qui a raison !!! les petits livres d'or de mon enfance étaient édulcorés !!!
on m'a encore menti à l'insu de mon plein grè
Désolée !
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Hummm un bisou !
J'ai trouvé !!! j'avais la version des frères Grimm !
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Belle_au_bois_dormant_%28Grimm%29
pas celle pour les bourgeoises à tenir à la maison de Perrault
Je comprend pourquoi je préfère les frères Grimm à Perrault...
J'ai trouvé !!! j'avais la version des frères Grimm !
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Belle_au_bois_dormant_%28Grimm%29
pas celle pour les bourgeoises à tenir à la maison de Perrault
ouf ça va mieux !!! Je vais pouvoir continuer avec pour m'endormirOrigines
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Belle_au_bois_dormant#Textes_complets_sur_Wikisource
Si la version de Perrault est la plus connue, elle s'inspire d'un récit plus ancien, Le Soleil, la Lune et Thalie, extrait du Pentamerone de Giambattista Basile, publié en 1634.
Perrault en transforme néanmoins sensiblement le ton. Le conte de Basile, écrit pour un public aristocrate et adulte, met l'accent sur la fidélité dans le couple et l'héritage. Perrault quant à lui écrit pour un public de la haute bourgeoisie, inculquant des valeurs de patience et de passivité chez la femme.
L'intrigue contient d'autres différences notables : le sommeil n'est pas le résultat d'un sortilège mais est annoncé par prophétie, le prince ne réveille pas Talia par un baiser mais la viole et, lorsqu'elle donne naissance à ses deux enfants, l'un d'eux lui tête le doigt, ôtant l'écharde de lin qui l'avait plongée dans le sommeil, ce qui la réveille. Dans cette version, l'histoire continue après le mariage du prince et de la princesse : la mère du prince, qui éprouve du ressentiment envers sa belle fille, tente de la manger elle et ses enfants. La jalousie des belles-mères est chose courante dans les contes.
Il existe des sources plus anciennes du conte, parmi lesquelles le roman de Perceforest, et dans lequel la princesse Zellandine tombe amoureuse de Troylus. Le père de la princesse met le jeune homme à l'épreuve pour déterminer s'il est digne de sa fille et, alors qu'il est parti, Zellandine tombe dans un sommeil enchanté. À son retour, Troylus la trouve endormie et, tout comme dans Le Soleil, la Lune et Talia, la met enceinte dans son sommeil. Quand leur enfant naît, il tête le doigt de sa mère et en extrait ainsi l'écharde de lin qui est à l'origine de son sommeil. Elle sait grâce à l'anneau que Troylus lui a laissé qu'il est le père de l'enfant. À la fin de ses aventures, Troylus finit par l'épouser.
L'histoire de Brunehilde, héroïne endormie de la Saga des Völsungar, marque une origine encore plus ancienne.
Je comprend pourquoi je préfère les frères Grimm à Perrault...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
On l'appelait Rosy. Son vrai prénom devait être Rosa, tous les prénoms féminins polonais finissent en "a". C'était aussi Madame M., moitié d'un couple d'amis de mes parents.
Son mari l'avait libérée d'un camp de prisonniers en Pologne, à la fin de la guerre.
Elle ne parlait jamais de sa vie dans le camp. En son absence, son mari évoquait sobrement les "expériences médicales" dont elle avait été l'objet, les séquelles psychologiques qui en avaient résulté. Rosy était difficile à vivre au quotidien.
Mais pour moi, petit enfant, cette femme était merveilleuse.
Elle débordait de vitalité, d'exubérance. Elle parlait avec franchise, profondeur et humour, prononçant des "r" sonores à la polonaise, en faisant vibrer la langue. Elle portait des bijoux, des robes de laine qu'elle se fabriquait elle même, marchait toujours pieds nus. Elle était belle avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus.
Elle était issue de la noblesse. Les biens de sa famille avaient été spoliés après la guerre. Elle n'était jamais retournée en Pologne et avait perdu le contact avec sa famille restée là bas.
Elle possédait plein de livres et aimait en parler.
Un jour, alors que j'avais la rubéole, elle m'avait offert une boite en bois. C'était une boite capitonée faite pour contenir un livre. Je n'avais pas compris le message, elle était remplie de bonbons.
Un autre jour, elle m'avait lu les lignes de la main et m'avait prédit en souriant que je mourrais d'un arrêt du coeur. Pendant longtemps je me suis inquiété de cette maladie qui un jour s'attaquerait à mon coeur.
Je me souviens d'une visite en pleine campagne, sur le site de leur maison en construction, au milieu d'un bois. Ils vivaient dans un petit espace rempli de meubles et de livres, avec un lit et un grand plastique servant de porte. Leur futur garage. Elle trônait sur le lit, au milieu de cette fantastique caverne d'Ali Baba. J'aurais aimé vivre là avec elle, sans son mari.
La dernière fois que je l'ai vue j'étais adolescent. Avec mes parents nous étions allés la voir un après midi, dans sa maison. En ouvrant la porte, de stupeur et de faiblesse, elle était tombée à la renverse. Elle était en chemise de nuit, les cheveux pas peignés. Elle tenait des propos incohérents, était gênée qu'on la voie dans cet état. Je ne me souviens pas des derniers mots qu'elle m'a dit.
Je pense que c'est le hasard qui a fait qu'un jour je suis tombé amoureux d'une autre polonaise, que mes deux ainés sont à moitié polonais.
Son mari l'avait libérée d'un camp de prisonniers en Pologne, à la fin de la guerre.
Elle ne parlait jamais de sa vie dans le camp. En son absence, son mari évoquait sobrement les "expériences médicales" dont elle avait été l'objet, les séquelles psychologiques qui en avaient résulté. Rosy était difficile à vivre au quotidien.
Mais pour moi, petit enfant, cette femme était merveilleuse.
Elle débordait de vitalité, d'exubérance. Elle parlait avec franchise, profondeur et humour, prononçant des "r" sonores à la polonaise, en faisant vibrer la langue. Elle portait des bijoux, des robes de laine qu'elle se fabriquait elle même, marchait toujours pieds nus. Elle était belle avec ses cheveux blonds et ses yeux bleus.
Elle était issue de la noblesse. Les biens de sa famille avaient été spoliés après la guerre. Elle n'était jamais retournée en Pologne et avait perdu le contact avec sa famille restée là bas.
Elle possédait plein de livres et aimait en parler.
Un jour, alors que j'avais la rubéole, elle m'avait offert une boite en bois. C'était une boite capitonée faite pour contenir un livre. Je n'avais pas compris le message, elle était remplie de bonbons.
Un autre jour, elle m'avait lu les lignes de la main et m'avait prédit en souriant que je mourrais d'un arrêt du coeur. Pendant longtemps je me suis inquiété de cette maladie qui un jour s'attaquerait à mon coeur.
Je me souviens d'une visite en pleine campagne, sur le site de leur maison en construction, au milieu d'un bois. Ils vivaient dans un petit espace rempli de meubles et de livres, avec un lit et un grand plastique servant de porte. Leur futur garage. Elle trônait sur le lit, au milieu de cette fantastique caverne d'Ali Baba. J'aurais aimé vivre là avec elle, sans son mari.
La dernière fois que je l'ai vue j'étais adolescent. Avec mes parents nous étions allés la voir un après midi, dans sa maison. En ouvrant la porte, de stupeur et de faiblesse, elle était tombée à la renverse. Elle était en chemise de nuit, les cheveux pas peignés. Elle tenait des propos incohérents, était gênée qu'on la voie dans cet état. Je ne me souviens pas des derniers mots qu'elle m'a dit.
Je pense que c'est le hasard qui a fait qu'un jour je suis tombé amoureux d'une autre polonaise, que mes deux ainés sont à moitié polonais.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Un réel hasard ?
Tu avais cristallisé sur cette femme. Elle te fascinait et exerçait une attirance sur toi. On voit apparaître ce que tu indiquais sur l'un des fils sur l'amour : attirance vers les femmes avec une grande force et une grande fragilité. Décidément, certains de nos manières d'être se dessinent très tôt....J'ai toujours refusé cette prédétermination enracinée dans l'enfance, voire très petite enfance. Car je ne sais alors plus qui je suis. On se défend comme on peut
Tu avais cristallisé sur cette femme. Elle te fascinait et exerçait une attirance sur toi. On voit apparaître ce que tu indiquais sur l'un des fils sur l'amour : attirance vers les femmes avec une grande force et une grande fragilité. Décidément, certains de nos manières d'être se dessinent très tôt....J'ai toujours refusé cette prédétermination enracinée dans l'enfance, voire très petite enfance. Car je ne sais alors plus qui je suis. On se défend comme on peut
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je n'avais pas fait ce lien entre mon attirance enfantine pour cette femme et mon attirance adulte pour les femmes qui mélangent force et vulnérabilité. Pour moi de telles femmes sont susceptibles de me ressembler suffisamment pour qu'on puisse se comprendre et s'apporter l'un à l'autre ce petit plus dont chacun a besoin pour se réaliser pleinement.
Dans les faits, j'ai aimé des femmes dont la force apparente cachait un abime de souffrance. La relation idéale était impossible avec elles dans la mesure où le couple s'articulait autour de ce trou noir de douleur qui m'aspirait et dans lequel je risquais de me noyer.
J'ai attribué cette attirance morbide soit à des erreurs de casting, soit à la marque imprimée en moi par mon premier amour. La première possibilité me laisserait un espoir pour mon avenir, la seconde me fait froid dans le dos.
Je n'avais jamais consciemment fait le lien avec Rosy qui, il est vrai, semblait partager ces caractéristiques. Par contre, je l'ai fait avec mon attirance pour des stars de cinéma à gros problèmes psychologiques telles que Louise Brooks et Marilyn Monroe.
Pour ma "défense" Marilyn est l'archétype de ces femmes qui développent à 300% leurs charmes afin d'attirer leur sauveur illusoire et qui, de fait, séduisent beaucoup les hommes.
Si mon conscient a fait l'impasse, mon inconscient m'a certainement poussé à écrire sur elle. Vous êtes en quelque sorte mes psys.
Ma question portait de manière consciente sur les origines de cette femme. Peut être mon inconscient m'a-t'il soufflé cette phrase. Il est vrai qu'on touche ici au cœur de mes craintes.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je ne vais pas fouiller dans le coeur de tes craintes sur le forum...
Le lien m'a sautée aux yeux. La différence entre Rosy et les autres femmes de ta vie (y compris Marilyn) est qu'elle s'est sauvée seule, qu'elle y est arrivée (peut-être pas à 100%). Je ne crois pas qu'un sauveur externe puisse nous sauver. L'impulsion doit venir de nous-même.
A ta place, je me poserais plusieurs questions :
* que m'apporteraient ces femmes (fortes et fragiles) dans l'absolu ?
* est-ce que ma force (ma nature de force) peut supporter ce type de profil de femme ?
* quelle est ma demande implicite vis-à-vis de ces femmes ?
etc... Il faut te donner une réponse sincère à toi-même. Ce n'est pas simple et quand nous ne sommes pas prêts, mieux vaut l'éviter...
Le lien m'a sautée aux yeux. La différence entre Rosy et les autres femmes de ta vie (y compris Marilyn) est qu'elle s'est sauvée seule, qu'elle y est arrivée (peut-être pas à 100%). Je ne crois pas qu'un sauveur externe puisse nous sauver. L'impulsion doit venir de nous-même.
A ta place, je me poserais plusieurs questions :
* que m'apporteraient ces femmes (fortes et fragiles) dans l'absolu ?
* est-ce que ma force (ma nature de force) peut supporter ce type de profil de femme ?
* quelle est ma demande implicite vis-à-vis de ces femmes ?
etc... Il faut te donner une réponse sincère à toi-même. Ce n'est pas simple et quand nous ne sommes pas prêts, mieux vaut l'éviter...
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je ne crois pas non plus en l'existence d'un sauveur externe. Je n'ai jamais voulu jouer ce rôle et je n'ai pas besoin de sauveur.
Ces questions je me les suis posées.
* que m'apporteraient ces femmes (fortes et fragiles) dans l'absolu ?
La compréhension mutuelle, absolument nécessaire pour vivre ensemble.
Je me sens comme quelqu'un de très fort et de très vulnérable à la fois. Vulnérable, pas fragile. Je suis comme un roseau: le moindre souffle de vent peut me faire plier mais je ne pense pas que la plus grosse tempête puisse me casser.
Je sais que l'amour d'une femme, un amour profond, sans besoin d'être ostentatoire, peut me donner la force dont j'ai besoin pour résister à la plupart des coups de vent et pour utiliser l'énergie positive qui m'habite.
J'ai toujours rêvé d'une relation équilibrée de deux individus qui se donnent cette énergie par leur simple présence et par un réconfort ponctuel quand le besoin se présente. Deux individus qui se réalisent chacun en totalité.
Je ne crois pas en l'amour fusionnel. Créer une entité commune c'est nier l'identité de chacun. La fusion ne peut être que ponctuelle, dans la tendresse partagée, dans les moments magiques quand on partage une passion (celle de l'un, celle de l'autre, celle des deux), dans une sexualité épanouie qui est pour moi le moment de fusion sensuelle et spirituelle la plus intense.
Je pense que dans la vie il y a des personnes plutôt fortes et des personnes plutôt vulnérables. Celles qui possèdent les deux versants d'une manière très aiguë sont assez rares.
Une personne trop forte sera incapable de comprendre ma vulnérabilité.
Une personne trop vulnérable pompera ma force et me laissera à nu avec mes faiblesses. Par empathie j'absorberai sa souffrance et la ferai mienne. Je serai alors incapable de lui apporter le réconfort dont elle a besoin, en imaginant que cela soit même possible.
Je demande à une femme de me comprendre (d'accepter ce qu'elle ne peut comprendre), de m'aimer intensément, de me permettre d'avoir des coups de cafard et de montrer mes failles, de me prendre dans ses bras si c'est nécessaire et d'être heureuse pour moi quand je réussis ce que j'entreprends ou que je suis heureux pour des conneries. Et moi, c'est ce que je veux donner à une femme.
Je rêve d'une femme qui m'impressionne, provoque de l'admiration chez moi. Je ne serais pas gêné de vivre avec une femme qui gagne plus d'argent que moi, vit une carrière professionnelle plus riche ou possède un cercle d'amis qu'elle tient à entretenir sans moi. Je ne suis ni envieux ni possessif (mais la fidélité réciproque m'est essentielle).
Je rêve d'une femme qui ait parfois besoin de mon regard, de mes mots, de mes gestes, de mes bras pour refaire son plein d'énergie et affronter le monde. Une femme qui m'admire pour ce que je suis et m'accepte pour ce que je ne suis pas.
Je rêve d'une femme à la fois semblable à moi et différente.
Je suis très exigeant en fait.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je ne te trouve pas tellement exigeant dans ce que tu décris. Ou si tu l'es, je le suis aussi, parce que ce que tu viens d'écrire, c'est pour moi la définition même de l'amour. Une relation à long terme, je l'envisage dans ce partage que tu décris. Et je pense que ça existe, j'en ai un peu fait l'expérience à mon avis (même si ça s'est "mal" terminé, ce n'était la faute de personne). Je ne sais juste pas si ça se retrouve.
- Spoiler:
- Après, je suis quand même très "collante", et j'ai un gros besoin de recevoir et de faire des câlins, donc de ce point de vue un peu "possessive", ce qui ne veut pas dire que je n'accepte pas que l'autre puisse faire des choses sans moi. (J'ai vécu une relation à distance pendant plusieurs années, ça apprend ce genre de choses.)
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Fleur, je peux être moi aussi très "collant". Je pense que tu as pu le percevoir dans certains de mes écrits.
Je peux concevoir qu'une compagne ressente le besoin de se faire régulièrement des soirées "entre filles" ou aller par exemple en boite alors que je m'y sens très mal. Je n'ai aucun problème si elle désire exercer son pouvoir de séduction sur d'autres hommes. Je fais naturellement confiance à une femme que j'aime. Tout au plus je me dis que si il se passait quelque chose, cela ne ferait que révéler plus vite un problème latent dans le couple.
Personnellement, je peux ressentir un besoin de solitude, mais pas celui d'avoir une vie sociale indépendante ou de vivre seul une passion.
Mon boulot m'a fait voyager dans 30 ou 40 pays. J'ai eu parfois l'occasion d'en profiter, de visiter des endroits, ce qui en soi m'intéresse énormément. Pourtant, à moins d'être entrainé par des collègues, je n'en avais aucune envie. L'idée de vivre de beaux moments sans pouvoir les partager avec ma compagne ou mes enfants m'était désagréable.
J'adore le cinéma mais je déteste y aller tout seul. Même regarder un film chez moi, sans possibilité de partager avec quelqu'un, me demande un effort. Cela gâche une partie de mon plaisir.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Quand j'étais étudiante, j'ai beaucoup apprécié ces moments où mon copain de l'époque et moi étions assis ensemble à une table à travailler chacun sur notre prochain exposé. Ou être assis ensemble sur le canapé chacun avec un livre. Simplement parce qu'il était agréable de sentir cette présence de l'autre, sans rien demander.
Après, je pense que chacun a des choses qu'il aime faire tout seul, et d'autres qu'il préfère partager. Et parfois, on peut avoir envie de partager des choses de temps en temps, même si généralement, on préfère être tout seul. (C'est mon cas pour le poney, j'aime bien être accompagnée de temps en temps, mais généralement je préfère y aller seule pour ne pas devoir faire attention à quelqu'un d'autre.)
Après, je pense que chacun a des choses qu'il aime faire tout seul, et d'autres qu'il préfère partager. Et parfois, on peut avoir envie de partager des choses de temps en temps, même si généralement, on préfère être tout seul. (C'est mon cas pour le poney, j'aime bien être accompagnée de temps en temps, mais généralement je préfère y aller seule pour ne pas devoir faire attention à quelqu'un d'autre.)
fleur_bleue- Messages : 3764
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Serais-je non zèbre ?
Je ne suis pas collante. Evidemment, j'aime partager des moments du quotidien ou des moments rares avec mon amoureux. Mais j'ai un besoin absolu de moments où je suis seule.
Je n'ai pas de définition de la relation qui me conviendrait car cette image mentale ne resiste pas à l'épreuve de la réalité. Quand on est amoureux, tous les critères tombent à l'eau...Ma seule exigence est qu'il soit mentalement fort mais d'une force que je suis la seule à pouvoir sentir. Cette exigence est nécessaire pour le bien de tous les deux.
Je ne suis pas collante. Evidemment, j'aime partager des moments du quotidien ou des moments rares avec mon amoureux. Mais j'ai un besoin absolu de moments où je suis seule.
Je n'ai pas de définition de la relation qui me conviendrait car cette image mentale ne resiste pas à l'épreuve de la réalité. Quand on est amoureux, tous les critères tombent à l'eau...Ma seule exigence est qu'il soit mentalement fort mais d'une force que je suis la seule à pouvoir sentir. Cette exigence est nécessaire pour le bien de tous les deux.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
@SoleilSombre: Je ne pense pas que le fait d'être "collant" ou pas ait un rapport avec la zébritude, plutôt avec le caractère de chacun.
Edit: Mais une personne plutôt "collante" aura du mal à être en couple avec une personne qui ne l'est pas, à mon avis. Pour moi en tout cas, ça ne marcherait pas du tout, parce que cette proximité correspond chez moi à un certain besoin.
Edit: Mais une personne plutôt "collante" aura du mal à être en couple avec une personne qui ne l'est pas, à mon avis. Pour moi en tout cas, ça ne marcherait pas du tout, parce que cette proximité correspond chez moi à un certain besoin.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
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Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je rigolais avec ma remarque sur ma zébri-collantattitude
Oui, le besoin d'être collé ou d'être non collant est un véritable besoin. On le sent tout de suite si l'autre nous ressemble à ce niveau. S'il y a un trop gros écart, la relationn ne peut tenir sur le long terme.
Oui, le besoin d'être collé ou d'être non collant est un véritable besoin. On le sent tout de suite si l'autre nous ressemble à ce niveau. S'il y a un trop gros écart, la relationn ne peut tenir sur le long terme.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Réveil difficile ce matin, et il faut que je me bouge pour aller chercher mon fils.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'aurais aimé connaitre ma mère.
Elle avait 36 ans quand je suis né et j'avais 31 ans quand elle est morte. Pourtant je ne la connais pas.
Enfant, je ne pouvais voir la femme qui se cachait derrière ma mère. Adolescent et jeune adulte, mon regard sur elle fut terrible.
Il y avait sans doutes de mauvaises raisons pour cela, mais aussi des bonnes. Ma mère fut une femme usée bien avant l'âge. Je percevais un dépérissement intellectuel et physique chez elle. Je ne l'imaginais pas mourir vieille. Est il possible que la maladie lui mangea le cerveau durant de longues années, attaquant d'abord la pensée pour finir longtemps après par les émotions?
Je me suis détaché d'elle brusquement pour ne jamais me rapprocher.
Il y eut d'abord ces études à quelques centaines de kilomètres. Le dimanche soir, elle me donnait des pièces de 5 francs pour que je l'appelle tous les soirs. Rapidement je limitai à un appel par semaine.
Puis il y eut ma première copine. Un jour qu'elle était souffrante je décidai de ne pas rentrer pour le week end. Ce fut une terrible crise de jalousie au téléphone. J'étais sommé de choisir entre ma mère et mon autre amoureuse. Je fis mon choix. Ce fut toujours à reculons et en espérant partir le plus vite possible que j'amenais mes copines chez mes parents.
Ma mère était petite et ronde, ses traits n'étaient pas gracieux.
Pourtant, elle disait que quand elle était jeune, on la surnommait "l'anglaise" parce qu'elle était grande et mince.
En écrivant ces lignes, je regarde des photos d'elle jeune. Sans être très grande, la finesse de sa silhouette lui donnait une allure élancée. Ses traits étaient fins. C'était en effet un joli brin de fille.
Comment pensait elle? Quelle était sa personnalité? Quels étaient ses rêves?
J'ai longtemps pensé que je ressemblais à mon père mais aujourd'hui je suis certain que c'est d'elle que je tiens l'essentiel de ce que je suis.
Mais je ne le saurais certainement jamais.
Je n'oserai jamais demander à mon père de me parler de la jeune femme qu'il avait rencontrée au début des années 50.
Elle avait 36 ans quand je suis né et j'avais 31 ans quand elle est morte. Pourtant je ne la connais pas.
Enfant, je ne pouvais voir la femme qui se cachait derrière ma mère. Adolescent et jeune adulte, mon regard sur elle fut terrible.
Il y avait sans doutes de mauvaises raisons pour cela, mais aussi des bonnes. Ma mère fut une femme usée bien avant l'âge. Je percevais un dépérissement intellectuel et physique chez elle. Je ne l'imaginais pas mourir vieille. Est il possible que la maladie lui mangea le cerveau durant de longues années, attaquant d'abord la pensée pour finir longtemps après par les émotions?
Je me suis détaché d'elle brusquement pour ne jamais me rapprocher.
Il y eut d'abord ces études à quelques centaines de kilomètres. Le dimanche soir, elle me donnait des pièces de 5 francs pour que je l'appelle tous les soirs. Rapidement je limitai à un appel par semaine.
Puis il y eut ma première copine. Un jour qu'elle était souffrante je décidai de ne pas rentrer pour le week end. Ce fut une terrible crise de jalousie au téléphone. J'étais sommé de choisir entre ma mère et mon autre amoureuse. Je fis mon choix. Ce fut toujours à reculons et en espérant partir le plus vite possible que j'amenais mes copines chez mes parents.
Ma mère était petite et ronde, ses traits n'étaient pas gracieux.
Pourtant, elle disait que quand elle était jeune, on la surnommait "l'anglaise" parce qu'elle était grande et mince.
En écrivant ces lignes, je regarde des photos d'elle jeune. Sans être très grande, la finesse de sa silhouette lui donnait une allure élancée. Ses traits étaient fins. C'était en effet un joli brin de fille.
Comment pensait elle? Quelle était sa personnalité? Quels étaient ses rêves?
J'ai longtemps pensé que je ressemblais à mon père mais aujourd'hui je suis certain que c'est d'elle que je tiens l'essentiel de ce que je suis.
Mais je ne le saurais certainement jamais.
Je n'oserai jamais demander à mon père de me parler de la jeune femme qu'il avait rencontrée au début des années 50.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Dis, Doinel.
oui, je sais,
il faut que je t'écrive MP,
mais j'ai un peu de mal, et je le dis "publiquement".
Moi aussi, j'ai, si je le désire, pas mal de trucs à conter, de mes souvenirs.
De mes émois, de tout jeune garçon, de jeune adolescent, de jeune homme.
Si je m'applique, je peux même rendre ces contes émouvants.
Je n'ai certes pas créé de fil auquel adhèrent des fidèles, que je comprends : je suis un de tes lecteurs.
Ceci me gêne, quelque part.
Je pense que tu devrais publier, Doinel.
Il existe une part d'exhibitionnisme, en tes écrits, qui....
Ou bien de racolage.
Ou bien ....
(Je sais, je provoque. Bien moins délicatement que ne sait le faire SSombre : je suis un homme)
Je continuerai d'être de tes lecteurs, Doinel.
D'ailleurs, tu l'annonçais d'entrée : "Je suis Alphonse D................................."
J'ai des tonnes de choses à conter, si je me laisse aller.
Que tu te permettes de le faire ici me gêne : moi, j'ai payé un psy,
pour entendre ça. Quinze années durant.
Tu racontes, tu racontes, et tu attends quoi ?
Mais vas-y, conte, c'est TON FIL.
Sur un forum libre.
Simplement, je me demande :
qu'attends-tu, de tout ça ?
L 'Amour de tes lecteurs? (trices?)
Un encouragement à ?
(PS. J'ai lu, sur un autre fil, des histoires de "don"; des histoires où l'on disait à l'Autre qu'il savait écrire, qu'il était "doué". Et je pense que c'était exact. Je pense que tu es doué pour conter des histoires surannées. Que tu es doué pour prendre le relais de Modiano. Est-ce ton désir ?)
Ne pense pas que je suis vache .
Que je te "casse", comme j'ai pu le lire.
Oh non !!! Je ne voudrais pas te "casser", cher Doinel !
Le voudrais-je que je ne pourrais guère : tu es aimable.
Tu es AIMABLE.
Et tu m'inities une foutue interrogation, Doinel:
POURQUOI écrire sur ce forum ?
Je pense que je vais le quitter, moi aussi.
Je pense que j'ai des choses à écrire, que je peux espérer soumettre à publication ailleurs qu'en ce lieu.
Je pense que j'ai des choses à peindre, que je peux espérer soumettre au regard des passants ailleurs qu'en ce lieu restreint.
Sans aucun doute, ce séjour en ce forum m'aura fait progresser.
Pour le meilleur, ou pour le pire.
Et je te dois un particulier et public salut, Doinel.
A toi, et à tes fans.
A bientôt, mon ami.
Mon ami opposé. Mon ami différent.
Je reste sur ce forum, en observateur provisoire.
Je n'interviendrai pas. Sauf exception extraordinaire.
Et puis m'en irai.
Votre ami.
Faman.
oui, je sais,
il faut que je t'écrive MP,
mais j'ai un peu de mal, et je le dis "publiquement".
Moi aussi, j'ai, si je le désire, pas mal de trucs à conter, de mes souvenirs.
De mes émois, de tout jeune garçon, de jeune adolescent, de jeune homme.
Si je m'applique, je peux même rendre ces contes émouvants.
Je n'ai certes pas créé de fil auquel adhèrent des fidèles, que je comprends : je suis un de tes lecteurs.
Ceci me gêne, quelque part.
Je pense que tu devrais publier, Doinel.
Il existe une part d'exhibitionnisme, en tes écrits, qui....
Ou bien de racolage.
Ou bien ....
(Je sais, je provoque. Bien moins délicatement que ne sait le faire SSombre : je suis un homme)
Je continuerai d'être de tes lecteurs, Doinel.
D'ailleurs, tu l'annonçais d'entrée : "Je suis Alphonse D................................."
J'ai des tonnes de choses à conter, si je me laisse aller.
Que tu te permettes de le faire ici me gêne : moi, j'ai payé un psy,
pour entendre ça. Quinze années durant.
Tu racontes, tu racontes, et tu attends quoi ?
Mais vas-y, conte, c'est TON FIL.
Sur un forum libre.
Simplement, je me demande :
qu'attends-tu, de tout ça ?
L 'Amour de tes lecteurs? (trices?)
Un encouragement à ?
(PS. J'ai lu, sur un autre fil, des histoires de "don"; des histoires où l'on disait à l'Autre qu'il savait écrire, qu'il était "doué". Et je pense que c'était exact. Je pense que tu es doué pour conter des histoires surannées. Que tu es doué pour prendre le relais de Modiano. Est-ce ton désir ?)
Ne pense pas que je suis vache .
Que je te "casse", comme j'ai pu le lire.
Oh non !!! Je ne voudrais pas te "casser", cher Doinel !
Le voudrais-je que je ne pourrais guère : tu es aimable.
Tu es AIMABLE.
Et tu m'inities une foutue interrogation, Doinel:
POURQUOI écrire sur ce forum ?
Je pense que je vais le quitter, moi aussi.
Je pense que j'ai des choses à écrire, que je peux espérer soumettre à publication ailleurs qu'en ce lieu.
Je pense que j'ai des choses à peindre, que je peux espérer soumettre au regard des passants ailleurs qu'en ce lieu restreint.
Sans aucun doute, ce séjour en ce forum m'aura fait progresser.
Pour le meilleur, ou pour le pire.
Et je te dois un particulier et public salut, Doinel.
A toi, et à tes fans.
A bientôt, mon ami.
Mon ami opposé. Mon ami différent.
Je reste sur ce forum, en observateur provisoire.
Je n'interviendrai pas. Sauf exception extraordinaire.
Et puis m'en irai.
Votre ami.
Faman.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Faman, il y a dans ton post des choses qui me touchent, dans le mauvais sens du terme, et qui m'interpellent.
Tu parles d'exhibitionnisme. C'est le mot que j'aurais préféré ne jamais lire parce que je n'ai pas envie de m'exhiber. Je le fais peut être, je me suis posé la question, je me la pose, et si j'en acquiert la conviction, j'arrêterai d'écrire ainsi.
Tu parles de publication. Jamais ne me viendrait à l'idée la possibilité de publier. Je ne me reconnais pas le moindre talent pour cela. Si j'écris ici et pas ailleurs c'est que j'estime que c'est le seul endroit où je puisse écrire.
Quel est mon but? Je ne le sais pas. Je suis mon instinct du moment.
Séduire, sans doute, mais pas dans le sens que tu semble entendre. Racoler, j'espère que non.
Déjà, je me méfierais d'une personne qui me dirait éprouver des sentiments autres qu'un intérêt de base pour ce que je suis. Mes écrits, même s'ils sont très personnels, ne sont pas moi.
Et puis, si je rencontrais une personne avec laquelle je pourrais partager ma vie, je préfèrerais qu'elle ne lise pas tout cela. En fait, je pense que ce que j'écris devrait faire peur à une femme au lieu de l'attirer vers moi.
Je vais réfléchir à ce que tu as écrit. Qu'on puisse voir ces choses que tu vois me gène profondément. Je vais réfléchir.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Racolage, non!
J'aime te lire Doinel et je n'y vois pas ce que Faman observe.
Exhibitionnisme...Tu parles de ton vécu effectivement, de toi évidement, en partie...Nous le faisons plus ou moins tous ici, mais derrière un pseudo, rien de dérangeant.
Tu fais partie des personnes que je lis parce que j'y retrouve sans doute un peu de moi, parce que ça me permet, à mon tour, de m'interroger, d'avancer.
Je ne trouve rien de dérangeant dans tes écrits. Où est la limite? parler un peu de soi, beaucoup, passionnément....Ne nous voilons pas la face, nous sommes ici pour exprimer... et nous le faisons tous à notre façon. Et puis, libre à chacun de te lire ou pas!
J'aime te lire Doinel et je n'y vois pas ce que Faman observe.
Exhibitionnisme...Tu parles de ton vécu effectivement, de toi évidement, en partie...Nous le faisons plus ou moins tous ici, mais derrière un pseudo, rien de dérangeant.
Tu fais partie des personnes que je lis parce que j'y retrouve sans doute un peu de moi, parce que ça me permet, à mon tour, de m'interroger, d'avancer.
Je ne trouve rien de dérangeant dans tes écrits. Où est la limite? parler un peu de soi, beaucoup, passionnément....Ne nous voilons pas la face, nous sommes ici pour exprimer... et nous le faisons tous à notre façon. Et puis, libre à chacun de te lire ou pas!
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Lire ton post me gène Faman
la manière de l'écrire sans doute en mélangeant le "tu" et le "je" avec beaucoup de valses confuses pour moi entre les deux, beaucoup de mots et de rares découvertes et don de ton être profond autrement qu'avec des pirouettes voilà comme je te perçois à travers ce que j'ai lu de toi ici ou ailleurs, pour moi il y a projection, drague, et "confusionisme",
j'aime pas cette ambiance, et encore une fois cela n'a aucune importance :
si je t'interpelle là maintenant c'est à cause du "tu qui tue" que tu adresse à Doinel et à ce qu'il écrit, alors que pour moi j'avance beaucoup avec l'ambiance de son fil et ce qu'il écrit
que tu ais payé un psy pour te raconter et te faire interpréter par d'autres (?) c'est ton histoire,
que cela te gène que d'autres en public suivent, revivent, démellent en le déroulant le fil de leur vie à la lueur des "zèbrures", c'est aussi ton histoire et c'est quand même l'un des objets de ce forum si je ne me trompe,
chacun différent va le faire à sa manière, les manières des uns ne conviennent pas à tous, il suffit de ne pas les lire, ou de tenter gentiement de le leur dire comme j'essaie de le faire en employant les "messages je"
encore merci Doinel j'ai fait du bon boulot avec moi hier soir et cette nuit grâce à ce que tu écris et ce que "j'empatise" derrière...
encore en suivant le fil des lumières de l'enfance...
Beau dimanche à tous
la manière de l'écrire sans doute en mélangeant le "tu" et le "je" avec beaucoup de valses confuses pour moi entre les deux, beaucoup de mots et de rares découvertes et don de ton être profond autrement qu'avec des pirouettes voilà comme je te perçois à travers ce que j'ai lu de toi ici ou ailleurs, pour moi il y a projection, drague, et "confusionisme",
j'aime pas cette ambiance, et encore une fois cela n'a aucune importance :
si je t'interpelle là maintenant c'est à cause du "tu qui tue" que tu adresse à Doinel et à ce qu'il écrit, alors que pour moi j'avance beaucoup avec l'ambiance de son fil et ce qu'il écrit
que tu ais payé un psy pour te raconter et te faire interpréter par d'autres (?) c'est ton histoire,
que cela te gène que d'autres en public suivent, revivent, démellent en le déroulant le fil de leur vie à la lueur des "zèbrures", c'est aussi ton histoire et c'est quand même l'un des objets de ce forum si je ne me trompe,
chacun différent va le faire à sa manière, les manières des uns ne conviennent pas à tous, il suffit de ne pas les lire, ou de tenter gentiement de le leur dire comme j'essaie de le faire en employant les "messages je"
encore merci Doinel j'ai fait du bon boulot avec moi hier soir et cette nuit grâce à ce que tu écris et ce que "j'empatise" derrière...
encore en suivant le fil des lumières de l'enfance...
Beau dimanche à tous
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je suis désolé.
Je pensais, ce que j'écrivais, mais je n'eusse pas dû l'écrire.
Mon addiction m'avait reprise, et c'est sous des vapeurs alcoolisées
que j'ai rédigé mon texte.
Cela m'est arrivé à plusieurs reprises.
J'ai proféré des choses violentes.
Des choses que (les personnes qui me connaissent l'avaient compris) je pensais réellement, mais que je n'eusse jamais dû rédiger sous cette forme.
Mon fils aîné, il y a peu d'années, a dû avaler l'agression du Père. Je crois que je l'avais correctement "élevé" (du temps où l'addiction n'avait pas lieu) :
il a eu la bonté de comprendre. De passer outre.
Pourtant : j'ai dit comme je t'aimais, Doinel.
Allez : ne te pose pas trop de questions.
Tes inconditionnelles sont arrivées à ta rescousse. Tu as vu ça ?
Je pense sincèrement, que tu possèdes un talent pour traduire des souvenirs, des atmosphères.
Un peu de structure, encore plus de travail sur (le talent n'est rien sans le travail, en général), et, oui, je pense que... Foi de Faman.
Mais, ça, c'est TON problème, pas le mien.
Je ne fais que te dire mon admiration.
Mag, je sais, j'ai complètement foiré ce forum.
Ce n'est sans doute pas le genre de truc qui me convient.
N'analyse pas trop, je ne me suis jamais senti à l'aise.
Je disais simplement : oui, je pourrais faire mon Doinel (et ça n'a RIEN de négatif, bien au contraire!!!), mais je ne le désire pas.
Pourquoi ? C'est un problème à régler entre moi, et moi.
Doinel, je terminerai par ta réaction :
"je préférerais qu'elle ne lise pas tout cela".
C'est diablement intéressant, ta phrase.
Mais ne te soucie pas, mon doux.
Et si j'ai pu écrire que tu pourrissais ton ...fils, c'était pour faire un jeu d'écriture con à partir de "fil" et de "fils".
Le français peut s'avérer une langue pleine de caprices et de clins d'oeil.
Bon, je te laisse ton fil (et ton fils).
Mag, Steph,et les autres, je vous laisse aimer Doinel.
Et toi, Doinel, poursuis ta route.
Ne t'interroge pas trop à propos... des propos...d'un homme sous influence.
C'était l'un de mes fils (un fil, des fils) d'entrée.
Je vais consulter, la semaine prochaine, au centre d'addictologie.
Je me fatigue.
Bien à vous.
VIVEZ.
Faman.
Je pensais, ce que j'écrivais, mais je n'eusse pas dû l'écrire.
Mon addiction m'avait reprise, et c'est sous des vapeurs alcoolisées
que j'ai rédigé mon texte.
Cela m'est arrivé à plusieurs reprises.
J'ai proféré des choses violentes.
Des choses que (les personnes qui me connaissent l'avaient compris) je pensais réellement, mais que je n'eusse jamais dû rédiger sous cette forme.
Mon fils aîné, il y a peu d'années, a dû avaler l'agression du Père. Je crois que je l'avais correctement "élevé" (du temps où l'addiction n'avait pas lieu) :
il a eu la bonté de comprendre. De passer outre.
Pourtant : j'ai dit comme je t'aimais, Doinel.
Allez : ne te pose pas trop de questions.
Tes inconditionnelles sont arrivées à ta rescousse. Tu as vu ça ?
Je pense sincèrement, que tu possèdes un talent pour traduire des souvenirs, des atmosphères.
Un peu de structure, encore plus de travail sur (le talent n'est rien sans le travail, en général), et, oui, je pense que... Foi de Faman.
Mais, ça, c'est TON problème, pas le mien.
Je ne fais que te dire mon admiration.
Mag, je sais, j'ai complètement foiré ce forum.
Ce n'est sans doute pas le genre de truc qui me convient.
N'analyse pas trop, je ne me suis jamais senti à l'aise.
Je disais simplement : oui, je pourrais faire mon Doinel (et ça n'a RIEN de négatif, bien au contraire!!!), mais je ne le désire pas.
Pourquoi ? C'est un problème à régler entre moi, et moi.
Doinel, je terminerai par ta réaction :
"je préférerais qu'elle ne lise pas tout cela".
C'est diablement intéressant, ta phrase.
Mais ne te soucie pas, mon doux.
Et si j'ai pu écrire que tu pourrissais ton ...fils, c'était pour faire un jeu d'écriture con à partir de "fil" et de "fils".
Le français peut s'avérer une langue pleine de caprices et de clins d'oeil.
Bon, je te laisse ton fil (et ton fils).
Mag, Steph,et les autres, je vous laisse aimer Doinel.
Et toi, Doinel, poursuis ta route.
Ne t'interroge pas trop à propos... des propos...d'un homme sous influence.
C'était l'un de mes fils (un fil, des fils) d'entrée.
Je vais consulter, la semaine prochaine, au centre d'addictologie.
Je me fatigue.
Bien à vous.
VIVEZ.
Faman.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
"Mag, Steph,et les autres, je vous laisse aimer Doinel."
Euh..Suis pas une groupie moi hein! Des textes qui poussent à la réflexion, c'est déjà pas mal... Etonnant...
Euh..Suis pas une groupie moi hein! Des textes qui poussent à la réflexion, c'est déjà pas mal... Etonnant...
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Oui c'est chiant d'être interprétées comme ça mais bon c'est la logique de l'influence : manipulatoire comme toutes les influences...
c'est d'époque
bon c'est quand qu'on en rigole
c'est d'époque
bon c'est quand qu'on en rigole
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
l'est trop mignone ta smyley avec ses couettes !!!
bon là ce soir je suis : alors je vais en causer à mon double
faites de beaux rêves
bon là ce soir je suis : alors je vais en causer à mon double
faites de beaux rêves
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est drôle comment pratiquement tout le monde croit déceler les intentions derrières les mots et les actions des autres.
Certains sont tellement perturbés que vous n'existez pour eux que comme une feuille blanche, sur laquelle ils vont dessiner leurs démons et leurs fantasmes.
Les personnes normales vous analysent selon des critères normaux. Elles tombent généralement à côté de la plaque mais si elles sont ouvertes elles vous permettent de vous expliquer et essaient de comprendre.
Les Z peuvent être parmi les pires de tous. Certains ont une telle foi dans leur capacité d'analyse qu'ils croient même pouvoir fouiller dans votre inconscient. Ceux là, on ne peut même pas les corriger puisqu'ils vous connaissent mieux que vous même. L'humilité n'est pas toujours une qualité zébrique.
J'ai rejoint ZC sans attente particulière. J'étais assez confortable dans ma tour d'ivoire. Et puis, j'ai cru y trouver des personnes qui me ressemblaient et je me suis pris malgré moi à espérer créer des liens amicaux solides, basés sur une compréhension et une sincérité mutuelle.
Le bilan est affligeant. Je ressens depuis deux jours une envie de retourner dans ma coquille et de me protéger de tout cela.
Je ne sais pas ce que je vais faire. Soit je vais quitter le forum, soit je vais y rester mais en me blindant le plus possible car les Z sont plus dangereux que les personnes normales.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Cette interrogation est normale et légitime, le bilan assez partagé me semble t-il. Et tu donnes beaucoup de toi ici. Que dire de plus, sinon que des liens amicaux, solides, basés sur une compréhension et une sincérité mutuelle, c'est possible. Mais pas tout le temps, et pas avec tout le monde.
Edit : je parlais plus haut de ce lieu, ton fil, Doinel, comme d'un havre de paix dans l'ambiance malsaine actuelle du forum dont parle Mag. Faut-il penser que ce lieu aussi ait-été contaminé ?
Edit : je parlais plus haut de ce lieu, ton fil, Doinel, comme d'un havre de paix dans l'ambiance malsaine actuelle du forum dont parle Mag. Faut-il penser que ce lieu aussi ait-été contaminé ?
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je suis la méchante et je vais partir du forum..
Dans une relation, il y a deux personnes. Il y a des signaux que tu envoies malgré toi-même. Je prends en compte des signaux concrets qui sont parsemés dans tes messages et le risque que tu as signalé toi-même. Tu pensais vouloir une amitié alors que tu avais un comportement qui traduisait autre chose. Ce comportement est interprété par moi avec toutes les valises qui me suivent. Il faut aussi tenir compte de l'autre dans sa manière d'être.
Dans ma démarche, c'est toi qui m'importe le plus...Egoistement, j'aurais pu me dire qu'une telle amitié est très belle. J'aurais pu la prendre telle quelle sans tenir compte du risque où tu te trouves. La probabilité de réalisation de ce risque est importante chez toi. Je suis lucide sur mes responsabilités. Je préfère que tu me prennes pour la méchante en ce moment et ne pas te blesser encore plus que ce que tu vis actuellement.
Si tu penses que nos échanges n'étaient pas sincères, tu te trompes complètement. C'est dommage de les regretter.
Au revoir et porte toi bien.
Dans une relation, il y a deux personnes. Il y a des signaux que tu envoies malgré toi-même. Je prends en compte des signaux concrets qui sont parsemés dans tes messages et le risque que tu as signalé toi-même. Tu pensais vouloir une amitié alors que tu avais un comportement qui traduisait autre chose. Ce comportement est interprété par moi avec toutes les valises qui me suivent. Il faut aussi tenir compte de l'autre dans sa manière d'être.
Dans ma démarche, c'est toi qui m'importe le plus...Egoistement, j'aurais pu me dire qu'une telle amitié est très belle. J'aurais pu la prendre telle quelle sans tenir compte du risque où tu te trouves. La probabilité de réalisation de ce risque est importante chez toi. Je suis lucide sur mes responsabilités. Je préfère que tu me prennes pour la méchante en ce moment et ne pas te blesser encore plus que ce que tu vis actuellement.
Si tu penses que nos échanges n'étaient pas sincères, tu te trompes complètement. C'est dommage de les regretter.
Au revoir et porte toi bien.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Tiens, il ne manquait plus que l'exemple pratique.
Soleil, je n'ai jamais eu l'intention consciente ou inconsciente de développer plus qu'une amitié avec toi. Nous nous sommes rencontrés et je n'ai pas ressenti d'étincelle qui m'aurait fait désirer plus.
Si j'ai un jour évoqué qu'une telle étincelle pourrait survenir, c'est parce que je suis lucide. Quand un homme et une femme sont amis, on ne peut jamais présager de ce qui pourrait arriver.
De plus tu n'es pas l'unique "fautive". Mon bilan est basé sur bien plus que notre amitié avortée.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Doinel a écrit:
C'est drôle comment pratiquement tout le monde croit déceler les intentions derrières les mots et les actions des autres.
Certains sont tellement perturbés que vous n'existez pour eux que comme une feuille blanche, sur laquelle ils vont dessiner leurs démons et leurs fantasmes.
Les personnes normales vous analysent selon des critères normaux. Elles tombent généralement à côté de la plaque mais si elles sont ouvertes elles vous permettent de vous expliquer et essaient de comprendre.
Les Z peuvent être parmi les pires de tous. Certains ont une telle foi dans leur capacité d'analyse qu'ils croient même pouvoir fouiller dans votre inconscient. Ceux là, on ne peut même pas les corriger puisqu'ils vous connaissent mieux que vous même. L'humilité n'est pas toujours une qualité zébrique.
J'ai rejoint ZC sans attente particulière. J'étais assez confortable dans ma tour d'ivoire. Et puis, j'ai cru y trouver des personnes qui me ressemblaient et je me suis pris malgré moi à espérer créer des liens amicaux solides, basés sur une compréhension et une sincérité mutuelle.
Le bilan est affligeant. Je ressens depuis deux jours une envie de retourner dans ma coquille et de me protéger de tout cela.
Je ne sais pas ce que je vais faire. Soit je vais quitter le forum, soit je vais y rester mais en me blindant le plus possible car les Z sont plus dangereux que les personnes normales.
Je me suis rendue compte de cela, il y a quelques temps, à mes dépends...cela m'a déstabilisée un bon moment, et encore un peu d'ailleurs...
Je te rejoins et je pense que j'avais fondé beaucoup trop d'espoirs aussi.
C'est une alerte à ne pas négliger, j'ai ressenti ça aussi, j'ai employé le même mot sur mon fil il n'y a pas très longtemps.
Je pense, sans en être sûre, que tu es quelqu'un d'"entier" et de plutôt sincère...D'autres y projettent leurs fantasmes et viennent te "bousculer".
Mon bilan est un peu plus positif ces derniers temps, des échanges simples et intéressants avec une poignée de contacts. Je reste vigilante et je n'hésiterai pas à quitter le forum s'il devenait toxique.
Avec toute mon estime. Stef
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Il me faut aussi indiquer quelques détails.
Les rares fois où j'ai contacté quelqu'un par mp, c'était pour un sujet très spécifique et jamais dans le but d'établir un échange récurrent. Quand on m'a contacté, j'ai toujours fait de même.
Certaines personnes ont été à l'initiative du premier contact et de l'échange récurrent. Certaines ont aussi suscité une rencontre, voire plusieurs. Dans un cas, c'est moi qui est proposé une deuxième rencontre parce que je pensais qu'un échange quotidien sur plusieurs semaines constituait un début de relation amicale.
Maintenant, je pourrais moi aussi jouer au psy de comptoir mais je ne m'en estime pas le droit, surtout face à des personnes que je sais plus riches et plus complexes que beaucoup d'autres.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
...
Dernière édition par Gelsomina le Jeu 22 Nov 2012 - 21:14, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bienvenue Gelsomina et désolé que ton premier message soit teinté de tristesse.
Tu as sans doute pu le constater par toi même, ce forum est peuplé d' hypersensibles et le feu peut y prendre très vite, souvent sans vraie raison.
Il n'y a ni gentil ni méchant dans ce petit incendie que tu vois ici. Je le pense sincèrement.
Chacun vient sur ZC avec ses vulnérabilités.
Celles que j'ai mis à jour c'est le sentiment de ne jamais pouvoir être compris par les autres et c'est celui de croire trop facilement dans les liens qui peuvent naitre entre certaines personnes qui partagent des affinités, surtout quand ces liens semblent être souhaités par une autre personne. Comme l'a écrit Harpo, c'est possible mais pas toujours. Le problème est de s'y investir trop émotionnellement et de ressentir comme des trahisons les échecs inévitables.
Je peux exprimer le reste de colère que j'éprouve par un conseil à certains et certaines: évitez de créer des liens avec les autres si c'est pour les détruire aussi vite. Et si vous le faites quand même, n'allez pas toujours chercher ailleurs ce qui est peut être en vous.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Cette personne, c'est moi, je suis un méchant,
et je m'en vais,
je ne sais pas me servir d'un forum.
Je ne savais pas qu'un fil "appartenait" à quelqu'un.
Mais, bon, je sais,
j'ai croisé au cours de mon parcours d'autres destructeurs de fils,
selon d'autres modalités que les miennes.
(Je tiens à préciser que j'ai toujours écrit aimer et respecter Doinel!)
Je n'ai rien tenté de détruire.
Permettez-moi aussi de faire remarquer que
j'ai précisé "pourquoi" j'avais en partie dérapé,
que cette vie ne se déroule pas chez les Bisounours,
et que, oui, j'ai ma part de souffrance,
mais que, oups ! pardon! il ne faut pas déranger.
En vrai, je ne suis pas un méchant : je suis un gentil.
Maintenant, je suis déçu, et un peu amer. Mais ça passera.
Je trouve assez peu d'intérêt à un forum où il faut toujours peser ses mots.
J'ai trouvé ça dans la vraie vie, je pensais trouver plus de ....
Bon, je disparais, je me déconnecterai aujourd'hui ou demain.
Merci, Gelsomina, de me casser dès ton 1er message ! Vraiment sympa !
Portez-vous bien.
PS. Je ne pense pas que le départ de SoleilS ait un quelconque rapport avec le mien. Au moins sur un plan personnel.
et je m'en vais,
je ne sais pas me servir d'un forum.
Je ne savais pas qu'un fil "appartenait" à quelqu'un.
Mais, bon, je sais,
j'ai croisé au cours de mon parcours d'autres destructeurs de fils,
selon d'autres modalités que les miennes.
(Je tiens à préciser que j'ai toujours écrit aimer et respecter Doinel!)
Je n'ai rien tenté de détruire.
Permettez-moi aussi de faire remarquer que
j'ai précisé "pourquoi" j'avais en partie dérapé,
que cette vie ne se déroule pas chez les Bisounours,
et que, oui, j'ai ma part de souffrance,
mais que, oups ! pardon! il ne faut pas déranger.
En vrai, je ne suis pas un méchant : je suis un gentil.
Maintenant, je suis déçu, et un peu amer. Mais ça passera.
Je trouve assez peu d'intérêt à un forum où il faut toujours peser ses mots.
J'ai trouvé ça dans la vraie vie, je pensais trouver plus de ....
Bon, je disparais, je me déconnecterai aujourd'hui ou demain.
Merci, Gelsomina, de me casser dès ton 1er message ! Vraiment sympa !
Portez-vous bien.
PS. Je ne pense pas que le départ de SoleilS ait un quelconque rapport avec le mien. Au moins sur un plan personnel.
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
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Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Faman, j'ai dit que pour ma part il n'y avait ni gentil ni méchant. Je ne t'en veux pas pour ce que tu as écrit. Maintenant, je n'ai pas à te dire ce que tu dois faire ou pas.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je sais, Doinel.
Je t'aime bien. Ce qui signifie, pour éviter toute niaise-attitude :
j'apprécie tout particulièrement ce que tu écris sur ce forum, sur ce fil en particulier.
C'est dit sans aucune arrière-pensée.
Je me suis simplement permis (et avec l'outrance due à mon alcoolisation de cette nuit-là) de te provoquer un peu.
j'aime bien titiller les gens. leur faire sortir un peu leurs tripes.
Mais ce n'est en aucun cas méchanceté : j'ai appris ça de mon papa, qui était un être assez adorable (et adoré...).
C'est une méthode. Elle vaut ce qu'elle vaut, mais c'est moi, c'est tout.
J'en ai souvent pris plein la tronche : je connais.
Non, ce qui me déconcerte et me déplaît au + haut point, c'est la meute des soi-disants gentil(le)s qui me saute dessus.
Pour défendre le malheureux Doinel.
Non, mais c'est quoi, ce cinoche ?
Doinel et moi ne sommes-nous pas assez grands pour dialoguer sans que les autres ne se mêlent de ce qu'ils devraient se contenter d'observer en spectateurs, actifs au besoin, mais sans parti-pris.
Harpo est bien + mesuré. Comme à son habitude.
Et je pense que c'est lui, en l'occurrence, qui a l'attitude correcte.
On sent qu'il veille, mais il ne condamne pas.
En fait, c'est l'intervention de Gelso qui m'a définitivement dégoûté.
Dans un 1er message, elle
(-j'écris ce que je ressens : je n'ai plus rien à perdre-)
inonde le fil de sentiments-n'importe-quoi (j'ai envie de pleurer, je suis en colère, etc....)
et me voue aux gémonies.
Bienvenue, en effet, Gelso !
Je te cède ma place.
Je ne suis certes pas un être facile, je suis même du genre retors, mais je cause !!!
Je mets un point d'honneur à ne rien éluder, et ce qui vaut, dans mon esprit, pour moi, vaut pour les autres.
Je suis aussi caustique (mais aimant) envers les autres qu'envers moi.
Je cesse là mon auto-justification : elle est inutile.
Simplement, je redis à Doinel toute mon estime pour sa douce participation,
à Harpo pour sa mesure,
à Mag pour son MP très sym-pathique,
et à quelques autres humains.
Enfin : il me semble que ce forum de "surdoués" manque un peu d'intelligence en ce qui concerne des notions telles que : l'humour; la distanciation; le regard-sur-soi; .......
L"'empathie"Z ,tellement brandie comme un étendard, ici, ne consiste pas en un faire-montre-de-bons-sentiments-et-de-gentillesse -bêtasse, elle relève d'un processus complexe de compréhension intelligente de l'Autre , quel qu'il soit, même désagréable, parce que ce "désagréable" peut se révéler le "laisser-à-voir" d'une souffrance, d'un cri, d'un enfermement...(et je ne pense pas que à moi )
Et, dis, Doinel ,une ultime provoc :
comment peux-tu écrire que tu n'as "inconsciemment" rien projeté avec SoleilS ? Puisque c'est, par définition (que tu sembles accepter, puisque tu utilises le terme), possiblement " inconscient"?
Prends soin de toi.
Je t'aime bien. Ce qui signifie, pour éviter toute niaise-attitude :
j'apprécie tout particulièrement ce que tu écris sur ce forum, sur ce fil en particulier.
C'est dit sans aucune arrière-pensée.
Je me suis simplement permis (et avec l'outrance due à mon alcoolisation de cette nuit-là) de te provoquer un peu.
j'aime bien titiller les gens. leur faire sortir un peu leurs tripes.
Mais ce n'est en aucun cas méchanceté : j'ai appris ça de mon papa, qui était un être assez adorable (et adoré...).
C'est une méthode. Elle vaut ce qu'elle vaut, mais c'est moi, c'est tout.
J'en ai souvent pris plein la tronche : je connais.
Non, ce qui me déconcerte et me déplaît au + haut point, c'est la meute des soi-disants gentil(le)s qui me saute dessus.
Pour défendre le malheureux Doinel.
Non, mais c'est quoi, ce cinoche ?
Doinel et moi ne sommes-nous pas assez grands pour dialoguer sans que les autres ne se mêlent de ce qu'ils devraient se contenter d'observer en spectateurs, actifs au besoin, mais sans parti-pris.
Harpo est bien + mesuré. Comme à son habitude.
Et je pense que c'est lui, en l'occurrence, qui a l'attitude correcte.
On sent qu'il veille, mais il ne condamne pas.
En fait, c'est l'intervention de Gelso qui m'a définitivement dégoûté.
Dans un 1er message, elle
(-j'écris ce que je ressens : je n'ai plus rien à perdre-)
inonde le fil de sentiments-n'importe-quoi (j'ai envie de pleurer, je suis en colère, etc....)
et me voue aux gémonies.
Bienvenue, en effet, Gelso !
Je te cède ma place.
Je ne suis certes pas un être facile, je suis même du genre retors, mais je cause !!!
Je mets un point d'honneur à ne rien éluder, et ce qui vaut, dans mon esprit, pour moi, vaut pour les autres.
Je suis aussi caustique (mais aimant) envers les autres qu'envers moi.
Je cesse là mon auto-justification : elle est inutile.
Simplement, je redis à Doinel toute mon estime pour sa douce participation,
à Harpo pour sa mesure,
à Mag pour son MP très sym-pathique,
et à quelques autres humains.
Enfin : il me semble que ce forum de "surdoués" manque un peu d'intelligence en ce qui concerne des notions telles que : l'humour; la distanciation; le regard-sur-soi; .......
L"'empathie"Z ,tellement brandie comme un étendard, ici, ne consiste pas en un faire-montre-de-bons-sentiments-et-de-gentillesse -bêtasse, elle relève d'un processus complexe de compréhension intelligente de l'Autre , quel qu'il soit, même désagréable, parce que ce "désagréable" peut se révéler le "laisser-à-voir" d'une souffrance, d'un cri, d'un enfermement...(et je ne pense pas que à moi )
Et, dis, Doinel ,une ultime provoc :
comment peux-tu écrire que tu n'as "inconsciemment" rien projeté avec SoleilS ? Puisque c'est, par définition (que tu sembles accepter, puisque tu utilises le terme), possiblement " inconscient"?
Prends soin de toi.
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Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Faman, je t'ai dit que je ne t'en voulais pas. Tu sais que je t'apprécie.
Je me permettrais cependant de te dire deux choses.
Tu as regretté ton message initial tout en écrivant par la suite que tu "pensais réellement" ce que tu avais écrit. Cela signifie que tes mots "exhibitionnisme" et "racolage" étaient peut être violents mais reflétaient bien ta pensée, ainsi que le sous entendu que je recherchais de l""amour". Je pense que certaines réactions contre toi sont basées sur cette ambiguïté de tes messages successifs.
Là je ne vais pas mâcher mes mots: ton attitude vis à vis de Gesolmina est totalement inacceptable.
Elle a exprimé une émotion très forte de tristesse et t'a indirectement adressé des mots durs. Tu parles d'empathie mais dans ce cas sembles incapable d'en montrer envers une personne qui exprime clairement qu'elle écrit sous le coup de l'émotion? Il est normal d'éprouver de l'empathie pour quelqu'un qui écrit sous l'emprise de l'alcool et pas pour quelqu'un qui ressent des émotions à la lecture de tes écrits que tu sais violents?
Tu es trop intelligent pour ne pas voir la contradiction.
Et puis à quoi joues tu avec elle? Tu veux la dégouter d'écrire sur un forum que tu comptes quitter? Si tu voulais la faire partir tu n'agirais pas autrement.
Pour finir tu poses une question intéressante:
Je répondrais juste qu'à ce jour personne ne possède plus les clés de mon inconscient que moi même. Si quelqu'un que j'ai rencontré une fois et ne me connais que par écrit me dit connaitre mon inconscient, je surenchéris en lui expliquant ce qui n'y est pas. C'est stupide d'accord, mais pas plus que de me dire ce que je suis supposer désirer sans le savoir.
Je me permettrais cependant de te dire deux choses.
Tu as regretté ton message initial tout en écrivant par la suite que tu "pensais réellement" ce que tu avais écrit. Cela signifie que tes mots "exhibitionnisme" et "racolage" étaient peut être violents mais reflétaient bien ta pensée, ainsi que le sous entendu que je recherchais de l""amour". Je pense que certaines réactions contre toi sont basées sur cette ambiguïté de tes messages successifs.
Là je ne vais pas mâcher mes mots: ton attitude vis à vis de Gesolmina est totalement inacceptable.
Elle a exprimé une émotion très forte de tristesse et t'a indirectement adressé des mots durs. Tu parles d'empathie mais dans ce cas sembles incapable d'en montrer envers une personne qui exprime clairement qu'elle écrit sous le coup de l'émotion? Il est normal d'éprouver de l'empathie pour quelqu'un qui écrit sous l'emprise de l'alcool et pas pour quelqu'un qui ressent des émotions à la lecture de tes écrits que tu sais violents?
Tu es trop intelligent pour ne pas voir la contradiction.
Et puis à quoi joues tu avec elle? Tu veux la dégouter d'écrire sur un forum que tu comptes quitter? Si tu voulais la faire partir tu n'agirais pas autrement.
Pour finir tu poses une question intéressante:
comment peux-tu écrire que tu n'as "inconsciemment" rien projeté avec SoleilS ? Puisque c'est, par définition (que tu sembles accepter, puisque tu utilises le terme), possiblement " inconscient"?
Je répondrais juste qu'à ce jour personne ne possède plus les clés de mon inconscient que moi même. Si quelqu'un que j'ai rencontré une fois et ne me connais que par écrit me dit connaitre mon inconscient, je surenchéris en lui expliquant ce qui n'y est pas. C'est stupide d'accord, mais pas plus que de me dire ce que je suis supposer désirer sans le savoir.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Tu ne possèdes pas plus que moi les clés de ton inconscient.
Je ne "joue" à rien avec Gesol. Comment le voudrais-je, je ne la connais pas !
Mes écrits sont violents ? NON. Ils sont provocateurs.
Je suis désolé qu'on ne sache pas faire la différence.
Je n'ai exercé aucune violence envers personne.
Ou bien alors me laisserez-vous croire (ce que je refuse) que je serais doté d'une capacité supérieure à la vôtre, et qui consisterait en une possibilité d'"extraction" hors du Soi, et qui me permettrait, comme en état de mort imminente, de "voir" mon être, et le vôtre, de loin, de haut...
Gésol, d'entrée, en son 1er message sur ce site, m'envoie bouler, tel un diable. Merci à elle. Qui prétend :
-me connaître???
ou -te protéger de mes supposées attaques???
On n'en terminera pas.
C'est pourquoi je déclare forfait.
Oui, les mots "exhibitionnisme" et "racolage", ainsi que la notion de "chercher de l'amour", traduisent réellement certaines facettes de ma pensée.
Celle-ci n'est d'ailleurs pas dirigée contre toi, Doinel. Si je puis penser ainsi, c'est que je m'imagine me comportant à ta manière, et qu'alors je me dirais certainement : tu racoles, Faman, tu cherches à te faire aimer, Faman. Et je rigolerais.
Ce que je ne comprends pas, c'est que vous ne rigoliez pas.
La vie est tragique, mais elle fait rire.
C'est ce mélange de Sophocle et d'Aristophane, si je peux me permettre (je n'étale pas: j'ai une culture hellénique.), que j'étais venu (entre autres choses) chercher parmi les Z.
Je pars déçu.
Non à cause de votre manque de "culture" , mais à cause de votre manque d'humour.
Tu connais Woody Allen, Alphonse ? Bien entendu.
Hé bien voilà, ce que j'étais venu chercher, ici. De l'autodérision.
Et j'ai trouvé plein de gens sérieux.
Quelques fous ou folles.(Je dis ça avec amouuuur!)
Et 1, ou 2, personnes, qui partagent mon approche.
J'en suis triste.
Oh si tu savais combien j'aime lorsque tu dis que mon "attitude vis à vis de gesolmina est totalement inacceptable"!
Parce que je ne le prends pas mal, mais pas mal du tout, ce propos.
En temps normal, il me permettrait de rebondir.
Mais, là, j'ai le sentiment que tu profères un blasphème !
Que tu outrepasses un tabou !
Mais pas du tout, Doinel, pas du tout !
Tu dis crûment ce que tu penses et ressens, BRAVO!
En temps normal.
Je crois sentir que c'est la fin du temps, pour moi.
Merci d'accorder quelque intérêt, quoiqu'il en soit, à mes propos.
Nous serions seulement 2 que nous saurions dialoguer, je crois.
Ce serait dur, mais ce serait.
I hope you a sweet night.
Je ne "joue" à rien avec Gesol. Comment le voudrais-je, je ne la connais pas !
Mes écrits sont violents ? NON. Ils sont provocateurs.
Je suis désolé qu'on ne sache pas faire la différence.
Je n'ai exercé aucune violence envers personne.
Ou bien alors me laisserez-vous croire (ce que je refuse) que je serais doté d'une capacité supérieure à la vôtre, et qui consisterait en une possibilité d'"extraction" hors du Soi, et qui me permettrait, comme en état de mort imminente, de "voir" mon être, et le vôtre, de loin, de haut...
Gésol, d'entrée, en son 1er message sur ce site, m'envoie bouler, tel un diable. Merci à elle. Qui prétend :
-me connaître???
ou -te protéger de mes supposées attaques???
On n'en terminera pas.
C'est pourquoi je déclare forfait.
Oui, les mots "exhibitionnisme" et "racolage", ainsi que la notion de "chercher de l'amour", traduisent réellement certaines facettes de ma pensée.
Celle-ci n'est d'ailleurs pas dirigée contre toi, Doinel. Si je puis penser ainsi, c'est que je m'imagine me comportant à ta manière, et qu'alors je me dirais certainement : tu racoles, Faman, tu cherches à te faire aimer, Faman. Et je rigolerais.
Ce que je ne comprends pas, c'est que vous ne rigoliez pas.
La vie est tragique, mais elle fait rire.
C'est ce mélange de Sophocle et d'Aristophane, si je peux me permettre (je n'étale pas: j'ai une culture hellénique.), que j'étais venu (entre autres choses) chercher parmi les Z.
Je pars déçu.
Non à cause de votre manque de "culture" , mais à cause de votre manque d'humour.
Tu connais Woody Allen, Alphonse ? Bien entendu.
Hé bien voilà, ce que j'étais venu chercher, ici. De l'autodérision.
Et j'ai trouvé plein de gens sérieux.
Quelques fous ou folles.(Je dis ça avec amouuuur!)
Et 1, ou 2, personnes, qui partagent mon approche.
J'en suis triste.
Oh si tu savais combien j'aime lorsque tu dis que mon "attitude vis à vis de gesolmina est totalement inacceptable"!
Parce que je ne le prends pas mal, mais pas mal du tout, ce propos.
En temps normal, il me permettrait de rebondir.
Mais, là, j'ai le sentiment que tu profères un blasphème !
Que tu outrepasses un tabou !
Mais pas du tout, Doinel, pas du tout !
Tu dis crûment ce que tu penses et ressens, BRAVO!
En temps normal.
Je crois sentir que c'est la fin du temps, pour moi.
Merci d'accorder quelque intérêt, quoiqu'il en soit, à mes propos.
Nous serions seulement 2 que nous saurions dialoguer, je crois.
Ce serait dur, mais ce serait.
I hope you a sweet night.
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je dis toujours ce que je pense Faman. Ou je me tais.
Nous n'avons pas exactement la même notion de la provocation. A partir du moment où elle s'attaque à des personnes et non pas à des idées (je pense à cette nouvelle membre qui porte le nom d'une héroïne de Fellini), à partir du moment où elle peut légitimement blesser, je ne la considère plus comme de la provocation mais comme de la violence.
Tes propos sur moi ne me gênaient pas outre mesure. Ils n'ont été qu'une goutte tombée au mauvais moment dans un vase déjà rempli à ras bord. J'étais armé pour les prendre pour ce qu'ils pouvaient être. Mais je répète que tu n'avais pas à "provoquer" comme tu l'as fait une autre personne, sans savoir si elle pouvait "encaisser" tes mots.
Ceci dit, je n'ai pas beaucoup vu ton auto-dérision dans tes derniers posts. J'avoue que de mon côté je n'en ai pas fait grand usage non plus.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
La personne en question ne savait pas
combien elle a pu me blesser.
Elle ne m'a pas blessé : elle m'a achevé.
Non je n'ai pas eu l'occasion de faire montre d'auto-dérision.
Je ne suis pas Woody, ICI.
Je suis un Z en quête de.
J'étais.
Je ne suis plus.
@: alain.manan@voila.fr
combien elle a pu me blesser.
Elle ne m'a pas blessé : elle m'a achevé.
Non je n'ai pas eu l'occasion de faire montre d'auto-dérision.
Je ne suis pas Woody, ICI.
Je suis un Z en quête de.
J'étais.
Je ne suis plus.
@: alain.manan@voila.fr
FB- Messages : 398
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 72
Localisation : Sud
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Les tendances abandonniques doivent être parmi les mieux partagées au monde. Par leur hypersensibilité, les Z ont certainement des prédispositions exceptionnelles pour en être victimes.
Je suis abandonnique. Un peu. Beaucoup?
Dans une relation sentimentale je ne le suis pas au quotidien. J'ai une confiance absolue dans le lien que je ressens entre mon aimée et moi. Il en faut beaucoup pour la détruire.
A moins qu'elle n'utilise ce que j'appelle la "bombe atomique". Là, je m'effondre pendant quelques heures ou quelques jours.
Il suffit de quelques mots: "Si tu ne changes pas, un jour j'en aurai marre" ou "tu serais plus heureux avec une autre" (combien de fois me l'a-t'on dit?).
Pour moi, évoquer la rupture c'est l'annoncer. Avec le temps j'ai compris que parfois les mots dépassent la pensée, qu'ils peuvent exprimer une crainte plutôt qu'une volonté, ou qu'ils sont utilisés comme des moyens de pression. Je le sais mais je ne l'accepte pas. Les mots ont un sens et il ne faut pas jouer avec. On peut se disputer, se traiter de tous les noms, même si j'ai aussi du mal avec cela, mais il y a des limites à ne pas franchir. Ou alors il faut être prêt à en assumer les conséquences.
J'ai connu une femme très abandonnique. A chaque fois qu'elle me disait que c'était fini ou qu'elle me demandait de partir, je savais qu'elle attendait de moi que je refuse, que je lui montre mon amour en m'accrochant coûte que coûte. Parfois, au moment de mon départ elle lâchait un "tu n'essaies même pas de négocier?" ou un "Tu prends toujours les mauvaises décisions!". Dès que j'avais franchi le seuil de la porte, c'était elle qui se disait victime de mon départ. Je savais tout ça mais je partais quand même et ce n'était pas moi qui revenais. J'ai toujours décidé de prendre au pied de la lettre ce qui est dit ou les silences lourds de sens. Je n'ai pas à gérer les incohérences des autres.
L'amitié est le domaine de prédilection de mon abandonnisme.
Je m'engage difficilement dans une relation superficielle et la quitte très aisément. J'ai besoin de relations plus profondes et quand une me semble naitre, après mes réserves initiales, j'ai tendance à m'enthousiasmer au delà du raisonnable.
J'ai tellement peur de la fin d'une relation amicale que souvent c'est moi qui la provoque. En cas de dispute, je sais reconnaitre mes torts, mais si l'autre initie un éloignement je ne ferai rien pour recoller les morceaux. En cas d'éloignement physique, je ne serai pas celui qui maintiendra la relation à distance. C'est stupide mais c'est comme cela.
De fait, je n'ai que deux amis qui ont fait l'effort seuls de maintenir le lien amical, un croate et un anglais. Je suis maintenant capable de leur rendre la pareille, mais il m'a fallu du temps.
Les raisons sont peut être plus profondes, mais j'associe mon rapport difficile à l'amitié à la fin d'une longue amitié d'enfance.
Philippe et moi nous connaissions depuis la primaire mais notre amitié commença au début du collège. Rapidement, notre duo d'inséparables devint un trio avec Franck. Nous passions la plus grande partie de notre temps libre chez l'un ou chez l'autre. Nous allions toujours au cinéma ensemble.
Bien sur, tout n'était pas idéal. Leur pratique systématique de la "mise en boite" me blessait souvent quand c'était mon tour d'en être la cible. Je ne pouvais les faire m'accompagner voir d'autres films que ceux d'horreur ou d'action. Mais globalement je me sentais bien avec eux. Presque normal.
Puis un jour, le trio devint un quatuor avec l'arrivée de Jean Philippe, une vraie crème que j'appréciais beaucoup. Mais je sentis rapidement qu'un nouveau trio se formais et je n'en faisais pas partie. Je commençais à m'exclure moi même de notre relation. La différence que je ressentais avec eux pouvait rester gérable quand nous étions trois mais pas à quatre. Je me retrouvais avec mon sentiment ancien de ne pas pouvoir m'intégrer avec les gens normaux. Je commençais à déprimer dans mon coin et à m'éloigner d'eux, espérant qu'ils me retiennent, qu'ils expriment le besoin de m'avoir avec eux. Ils l'ont fait pendant un temps, à leur manière, par des piques bien acérées.
Et puis il y eut le bac et ses suites. Je partis étudier au loin tout en revenant le week end. Très vite j'appris que Philippe avait organisé une fête pendant un de ces week ends et je n'avais pas été invité. Ce fut pour moi comme une rupture amoureuse. Bien sur par la suite j'eus de nouveaux amis, parfois proches, mais je me suis toujours assuré que la fin d'une amitié ne me touche plus autant.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'aime beaucoup ce dernier message, et me retrouve pas mal là dedans.
A un moment, est-ce toi qui es abandonnique ou l'autre qui essaie de te transférer sa peur de l'abandon.
Que les mots dépassent la pensée, je crois que ça peut arriver à tout le monde. La question après, c'est aussi de savoir le reconnaitre, sinon les mots ne deviennent plus que l'expression des maux.
A un moment, est-ce toi qui es abandonnique ou l'autre qui essaie de te transférer sa peur de l'abandon.
Que les mots dépassent la pensée, je crois que ça peut arriver à tout le monde. La question après, c'est aussi de savoir le reconnaitre, sinon les mots ne deviennent plus que l'expression des maux.
Super PY est rive- Messages : 4432
Date d'inscription : 09/10/2009
Age : 39
Localisation : environ par la
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Py, content de te lire ici après t'avoir rencontré brièvement l'autre jour.
Je me pose la question du transfert pour quelques ruptures amicales très sèches, sans que je voie ce qui avait pu les provoquer, me demandant effectivement si la personne ne projetait pas sur moi des attentes qu'elle n'osait s'avouer elle même. Mais ce ne sont que des possibilités parmi d'autres.
Dans mes relations sentimentales, j'ai connu une femme assez abandonnique et une autre excessivement abandonnique.
La première était celle qui avait l'habitude de me dire que je serais mieux avec une autre, qu'elle ne pouvait me rendre heureux. Mais dès que j'étais tenté de partir, elle faisait tout pour me retenir, m'expliquant tout ce que nous avions en commun, me disant que nous étions faits l'un pour l'autre.
La seconde était très jalouse des autres femmes que j'avais connues ainsi que de toutes celles que je pouvais rencontrer au travail ou ailleurs.
Elle essayait de me rendre jalouse de ses ex, les comparant favorablement par rapport à moi. Je lui demandais alors pourquoi elle avait quitté tel homme idéal pour revenir avec moi ou pourquoi elle n'essayait pas de renouer avec un autre ou de chercher un homme qui lui ressemblait à lui et pas à moi.
Elle essayait aussi de me rendre jaloux en me disant qu'elle s'était faite draguer dans la journée. Mais je ne marchais pas dans son jeu.
Quand elle me menaçait de me quitter, je le percevais plus comme un moyen de pression sur moi ou comme un rapport de force.
Elle expliquait parfois ses volontés de rupture comme un moyen de mettre fin à la souffrance que je lui causais. Mais moi j'y voyais plus comme un moyen de tester mes sentiments, comme quand elle se rendait la plus détestable avec moi. Mais dans ces cas je ne supportais pas qu'elle s'attaque à moi donc dans les pires cas j'allais dormir à l’hôtel ou ailleurs.
Parfois je voyais aussi ces ruptures comme un moyen de remettre les compteurs à zéro, me permettant d'oublier les griefs et les demandes que j'avais à son égard et qu'on puisse recommencer exactement comme avant.
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