Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Pour le paradoxe, je rejoins Senga vu que la gestion des entreprises c'est quand même mon job
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ouais.
On est des boulets quoi
On est des boulets quoi
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je vois de grandes différences entre ma vie privée et le boulot, comme une incapacité à se projeter dans l'avenir dans le privé et un besoin de le faire et définir des stratégies à moyen et long terme dans le boulot.
Senga soulève un point intéressant: la différence entre ce qui nous concerne et ce qui concerne les autres.
J'ai tendance à être très distrait. Il m'est souvent arrivé d'oublier mes bagages dans un train ou des affaires à l’hôtel par exemple. Mais si je risque d'oublier quelque chose qui ne m'appartient pas, je redouble de vigilance. Perdre les affaires de quelqu'un d'autre m'importe plus que perdre les miennes.
Plus généralement, je suis capable de faire pour quelqu'un d'autre ce que je ne ferais pas pour moi, ou du moins avec beaucoup plus de facilité et d'entrain.
Je devrais développer une schizophrénie. Une personnalité rendrait service à une autre.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'avais encore, il y a trois ans, le même type de comportement (hormis celui d'égarer mes affaires). Je faisais toujours passer l'autre avant moi, quitte à supporter les pires vexations quand cela n'était pas exactement fait selon ses désirs (lesquels, parfois même, changeaient en chemin).
Automutilation. Désormais, je pense plus à ce que je suis et désire. Cela m'apporte au moins un équilibre qui est ressenti par l'autre 'pour ce qu'il est) et une meilleure sérénité.
Du cou, j'arrive a exprimer mes torts, puisque je m'individualise.
Je ne sais pas si ce chemin est le meilleur, mais en tout cas il tranche avec mes habitudes passées, et m'apporte ce que je n'avais jamais eu, une autonomie dans tous les pans de ma vie.
Automutilation. Désormais, je pense plus à ce que je suis et désire. Cela m'apporte au moins un équilibre qui est ressenti par l'autre 'pour ce qu'il est) et une meilleure sérénité.
Du cou, j'arrive a exprimer mes torts, puisque je m'individualise.
Je ne sais pas si ce chemin est le meilleur, mais en tout cas il tranche avec mes habitudes passées, et m'apporte ce que je n'avais jamais eu, une autonomie dans tous les pans de ma vie.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Doinel a écrit:Je devrais développer une schizophrénie. Une personnalité rendrait service à une autre.
Pas con.
Je vais commencer à entraîner mes plusieurs moi.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
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Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Oui, et mixé à un bon entrainement au voyage astral, on peut même envisager le don d'ubiquité...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Avec une bonne cape d'invisibilité, ça commence à devenir très intéressant.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Harpo a écrit:Oui, et mixé à un bon entrainement au voyage astral, on peut même envisager le don d'ubiquité...
Si tu dis ça pour que mes plusieurs moi puissent faire en même temps mon boulot et le tien... tu rêves !
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
hmmm...
Tu as fini par lui fracasser le crâne à coups de batte de base ball en hurlant "mother fucker" ?
Il dort paisiblement maintenant donc ?
Bon, je sais que c'est pas ta tasse de thé... mais quand même... je ne peux pas passer à côté là...
(c'est volontairement un live pirate, c'est tout de même là qu'il est le meilleur)
Tu as fini par lui fracasser le crâne à coups de batte de base ball en hurlant "mother fucker" ?
Il dort paisiblement maintenant donc ?
Bon, je sais que c'est pas ta tasse de thé... mais quand même... je ne peux pas passer à côté là...
(c'est volontairement un live pirate, c'est tout de même là qu'il est le meilleur)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bénabar y l'a juste piqué ce que je lui ai dit ce soir.
J'ai changé le scénario par rapport au film. J'ai rangé la batte de baseball et pris la radio (aka doudou) en otage. Il a piqué sa crise mais a fini par rendre les armes. Du coup, c'est comme s'il avait reçu la batte sur la tronche. Il s'est endormi comme une masse. Je fais refiler le tuyau à sa mère et espérer que personne sur le forum ne me dénoncera.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bien joué !
(prise d'otage de doudou, tu pourrais prendre cher... fais gaffe quand même !)
(prise d'otage de doudou, tu pourrais prendre cher... fais gaffe quand même !)
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Aaaaaaah moi j'ai fait pire: Expulsion de la chambre à coucher et in-ter-dic-tion de dodo! Obligation de retourner jouer! (Sans assistance des parents, cela va de soi.) Ca va chercher combien ça?
Sinon, je regrette d'avoir loupé la discussion sur l'administratif. J'ai comme l'impression d'avoir trouvé mon bocal en vous lisant.
Sur ce... je m'en vais faire comme toi, Doinel, et lire le fil des THQI en catimini
Sinon, je regrette d'avoir loupé la discussion sur l'administratif. J'ai comme l'impression d'avoir trouvé mon bocal en vous lisant.
Sur ce... je m'en vais faire comme toi, Doinel, et lire le fil des THQI en catimini
Mowa- Messages : 4392
Date d'inscription : 07/07/2012
Age : 56
Localisation : Suisse, la Côte
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je pense que mon rapport amoureux avec le cinéma a commencé avec la découverte du réalisme poétique, ce courant majeur du cinéma français d'avant guerre.
Sous l'influence des idées du Front Populaire, ce cinéma délaissa les salons bourgeois, les rois et les nobles, pour montrer le quotidien des gens du peuple, ouvriers, soldats, prostituées et maquereaux... Quotidien magnifié par le destin souvent tragique du héros, l'expressionnisme de la mise en scène et des décors et l'importance des dialogues. Les gens simples de ces films expriment leurs émotions et leurs idées par les mots tout aussi simples écrits par des poètes tels que Prévert ou Jeanson.
"Atmosphère! Atmosphère!...", "Bizarre, bizarre...", "T'as d'beaux yeux tu sais", "Paris est si petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un si grand amour" ne sont que l'écume de ces dialogues d'anthologie.
Dans Quai Des Brumes, il faut entendre Jean Gabin dire "Qu’est-ce que tu veux, quand une fille est belle, qu’elle est jeune et qu’elle veut vivre eh bien ! c’est comme un homme qu’essaie d’être libre, tout le monde est contre, comme une meute !".
Et Robert Le Vigan: "En général, je peins les choses qui sont cachées derrière les choses… Par exemple, si je vois un nageur, je pense tout de suite qu’il va se noyer, alors je peins un noyé…"
Et Michel Simon: "C’est une chose horrible que d’être amoureux, amoureux comme Roméo quand on a la tête de Barbe Bleue ! Après tout, autant cette tête-là, que pas de tête du tout !"
Dans Le Jour Se Lève:
Arletty: "Vous avouerez qu’il faut avoir de l’eau dans le gaz et des papillons dans le compteur pour avoir passé trois ans avec un type pareil !"
Jean Gabin: "T’as peut-être les idées larges mais t’as la tête trop p’tite!"
Arletty: "Des souvenirs…des souvenirs…est-ce que j’ai une gueule à faire l’amour avec des souvenirs ?"
Ce dialogue entre Arletty et Marcel Herrand dans Les Enfants Du Paradis.
- Spoiler:
Lacenaire :
- Déjà sortie du puits mon ange et ma douceur ?
Garance :
-Le puits ? Oh ! N’en parlons plus, c’est fini et la vérité aussi…
Lacenaire :
-Déjà ?
Garance :
-Oui. La clientèle devenait trop difficile.
Vous comprenez, la vérité jusqu’aux épaules… Ils étaient déçus.
Lacenaire :
-Bien sûr ces braves gens désiraient d’avantage. Rien que la vérité et toute la vérité. Comme je les comprends, le costume doit vous aller à ravir.
Garance :
-Peut-être, mais c’est toujours le même.
Lacenaire :
-Quelle modestie et quelle pudeur !
Garance :
-Oh ! Ce n’est pas ça, mais ils sont vraiment trop laids
Lacenaire :
-Ah ! C’est vrai qu’ils sont laids. Comme j’aimerais en supprimer le plus possible.
Garance :
-Toujours cruel Pierre-François ?
Lacenaire :
-Je ne suis pas cruel, je suis logique. Depuis longtemps j’ai déclaré la guerre à la société.
Garance :
-Et vous avez tué beaucoup de monde ces temps-ci Pierre-François ?
Lacenaire :
-Non mon ange, voyez : aucune trace de sang, seulement quelques tâches d’encre. Mais rassurez vous je prépare quelque chose d’extraordinaire.
Vous avez tort de sourire Garance, je vous assure. Je ne suis pas un homme comme les autres, mon cœur ne bat pas comme le leur. Vous entendez ? Absolument pas.
Avez-vous déjà été humiliée Garance ?
Garance :
-Non, jamais.
Lacenaire :
-Moi non plus. Mais ils ont essayé, c’est déjà trop pour un homme comme moi.
Quand j'étais enfant, j'étais déjà plus lucide, plus intelligent que les autres... "Ils" ne me l'ont pas pardonné, ils voulaient que je sois comme eux, que je dise comme eux. Levez la tête Pierre-François... regardez-moi... baissez les yeux... Et ils m'ont meublé l'esprit de force, avec des livres... de vieux livres… Tant de poussière dans une tête d'enfant ? Belle jeunesse, vraiment ! Ma mère, ma digne mère, qui préférait mon imbécile de frère et mon directeur de conscience qui me répétait sans cesse : "Vous êtes trop fier, Pierre-François, il faut rentrer en vous-même ! Alors je suis rentré en moi-même... je n'ai jamais pu en sortir ! Les imprudents ! Me laisser tout seul avec moi-même... et ils me défendaient les mauvaises fréquentations... Quelle inconséquence ! Mais quelle prodigieuse destinée ! N’aimer personne, n’être aimé de personne, être libre. C’est vrai que je n’aime personne, pas même vous Garance. Et pourtant, mon ange, vous êtes la seule femme que je n’ai jamais approchée sans haine ni mépris.
Garance :
-Je ne vous aime pas non plus Pierre-François.
Lacenaire :
-C’est fort heureux. Mais, pourquoi venez vous me voir tous les jours ? Est-ce parce que je ne vous ai pas demandé ce que tous les hommes sans aucun doute vous demandent ?
Garance :
-Non.
Lacenaire :
-Je sais, vous n’êtes pas coquette. Alors pourquoi ?
Garance :
-Parce que je m’ennuie.
Lacenaire :
-Je vous amuse peut-être ?
Garance :
-Oui, vous parlez tout le temps, on se croirait au théâtre. Ca distrait, et puis c’est reposant.
Lacenaire :
-Vous ne me prenez pas au sérieux. Si j’étais vaniteux, je serai blessé jusqu’à l’os. Mais, je n’ai pas de vanité. Je n’ai que de l’orgueil. Et je suis sûr de moi, absolument sûr. Petit voleur par nécessité, assassin par vocation, ma route est toute tracée, mon chemin tout droit. Et je marcherai la tête haute. Jusqu’à ce qu’elle tombe. Dans le panier. Naturellement. D’ailleurs, mon père me l’a si souvent dit : Pierre-François, vous finirez sur l’échafaud.
Jeune ado, j'avais déjà comme comédiens préférés Louis Jouvet, Michel Simon, Jean Gabin (avant guerre) et Arletty.
Deux extraits du tandem Carné/Prévert:
Carné/Jeanson:
Voici un extrait et un petit documentaire sur le fabuleux L'Atalante de Jean Vigo.
Et puis un extrait de Remorques de Jean Grémillon (dialogues de...Prévert).
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je ne peux pas regarder toutes ces vidéos là ou je suis... Juste un mot sur Lacenaire. J'imagine que tu sais que c'est un vrai personnage, écrivain, poète et meurtrier qui a fini guillotiné. Tu as lu ses mémoires ? C'est absolument fascinant !
Les Mémoires, révélations et poésies de Lacenaire, écrits par lui-même à la Conciergerie
Les Mémoires, révélations et poésies de Lacenaire, écrits par lui-même à la Conciergerie
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'ai déjà lu quelques trucs sur Lacenaire, niveau Wikipedia, mais pas ses mémoires. Encore un bouquin à rajouter sur ma liste...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Aujourd'hui a été ma journée de travail la plus productive depuis...une éternité.
Plus que la qualité aléatoire du résultat, je suis satisfait de ma capacité à me concentrer à nouveau sur une tâche relativement complexe et de pouvoir bosser plusieurs heures d'affilée sans trop "papillonner". D'être même presque passionné par ce que je fais. Il y a donc peut être un peu d'espoir, non pas de m'éclater dans mon boulot actuel (faut pas rêver), mais de le faire dorénavant avec un minimum d'intérêt et espérons de qualité. Dans un scénario optimal, je donnerais satisfaction et retrouverais suffisamment de confiance en moi et d'ambition pour aller voir ailleurs.
Le cycle infernal fait de démotivation, de procrastination aiguë, de travail exécrable et de perte de confiance serait alors vaincu.
Ce n'est pas encore fait, mais une petite lueur dans ce tunnel professionnel ça se fête.
Avec quoi? Oh, oui, une chanson dans laquelle une superbe et fragile mélodie surgit de la grisaille, fugitivement d'abord, puis s'impose.
Plus que la qualité aléatoire du résultat, je suis satisfait de ma capacité à me concentrer à nouveau sur une tâche relativement complexe et de pouvoir bosser plusieurs heures d'affilée sans trop "papillonner". D'être même presque passionné par ce que je fais. Il y a donc peut être un peu d'espoir, non pas de m'éclater dans mon boulot actuel (faut pas rêver), mais de le faire dorénavant avec un minimum d'intérêt et espérons de qualité. Dans un scénario optimal, je donnerais satisfaction et retrouverais suffisamment de confiance en moi et d'ambition pour aller voir ailleurs.
Le cycle infernal fait de démotivation, de procrastination aiguë, de travail exécrable et de perte de confiance serait alors vaincu.
Ce n'est pas encore fait, mais une petite lueur dans ce tunnel professionnel ça se fête.
Avec quoi? Oh, oui, une chanson dans laquelle une superbe et fragile mélodie surgit de la grisaille, fugitivement d'abord, puis s'impose.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Cette scène fait partie de l'histoire du cinéma:
En 1942, le français Jacques Tourneur invente dans La Féline (Cat People) l'effet bus: une scène sous haute tension dans un film à suspense ou d'épouvante se termine par un élément extérieur qui met subitement fin au stress du spectateur.
Tourneur fut un des grands réalisateurs d'Hollywood, s'illustrant dans des films d'épouvante, des westerns et des films noirs. J'ai vu récemment l'excellent La Griffe Du Passé (Out Of The Past) avec l'énorme Robert Mitchum.
Jacques était le fils de Maurice Tourneur, qui fit une grande carrière à Hollywood dans le cinéma muet. On le voit ici avec Max Linder, un des génies français du cinéma muet (question trivial pursuit: qui était L'étroit Mousquetaire?), qui se suicida en 1925 après avoir tué sa femme.
En 1942, le français Jacques Tourneur invente dans La Féline (Cat People) l'effet bus: une scène sous haute tension dans un film à suspense ou d'épouvante se termine par un élément extérieur qui met subitement fin au stress du spectateur.
Tourneur fut un des grands réalisateurs d'Hollywood, s'illustrant dans des films d'épouvante, des westerns et des films noirs. J'ai vu récemment l'excellent La Griffe Du Passé (Out Of The Past) avec l'énorme Robert Mitchum.
Jacques était le fils de Maurice Tourneur, qui fit une grande carrière à Hollywood dans le cinéma muet. On le voit ici avec Max Linder, un des génies français du cinéma muet (question trivial pursuit: qui était L'étroit Mousquetaire?), qui se suicida en 1925 après avoir tué sa femme.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Hier midi, j'ai ramené mon fils chez sa mère.
La voiture était là mais aucune réaction à mes coups de sonnettes répétés, aucune réponse à mes appels sur son portable.
Je savais par son dernier SMS de la veille qu'elle avait picolé. Chez elle ou chez des amis? Seule ou accompagnée?
Elle se lève très difficilement le matin, laisse son réveil sonner au moins trois fois alors que pour moi l'arrêter est une question de vie ou de mort et je me jette dessus dès les premières secondes. Peut être était elle endormie?
Mais peut être avait elle eu un accident ou un malaise? Mes pensées s'accrochèrent à cette éventualité. J'étais pris de panique, commençais à imaginer la vie de mon fils sans maman, à ressentir le désespoir d'avoir perdu celle qui fut mon grand amour jusqu'à ce jour.
Mon fils heureusement ne se rendait compte de rien. Il ramassait des saloperies par terre pour faire des cadeaux à sa maman, s'amusait à guetter ma réaction quand il s'éloignait de moi.
Je finis par appeler sa mère qui possède une clé de la maison. Elle arriva une demie heure plus tard. Nous imaginions le pire. Surtout ne pas faire entrer mon fils dans la maison. Impossible d'ouvrir la porte, il y avait une clé à l'intérieur. Sa mère décida de passer par chez les voisins pour entrer par derrière en cassant une vitre.
C'est à ce moment qu'elle apparut à la fenêtre. Elle était rentrée à huit heures, n'avait pas entendu son réveil et se réveillait.
Sa mère est repartie tout de suite, furax d'avoir une fille aussi inconséquente. Une bonne semaine de brouille à venir.
Moi, les larmes aux yeux, je l'ai serrée fort dans mes bras.
La voiture était là mais aucune réaction à mes coups de sonnettes répétés, aucune réponse à mes appels sur son portable.
Je savais par son dernier SMS de la veille qu'elle avait picolé. Chez elle ou chez des amis? Seule ou accompagnée?
Elle se lève très difficilement le matin, laisse son réveil sonner au moins trois fois alors que pour moi l'arrêter est une question de vie ou de mort et je me jette dessus dès les premières secondes. Peut être était elle endormie?
Mais peut être avait elle eu un accident ou un malaise? Mes pensées s'accrochèrent à cette éventualité. J'étais pris de panique, commençais à imaginer la vie de mon fils sans maman, à ressentir le désespoir d'avoir perdu celle qui fut mon grand amour jusqu'à ce jour.
Mon fils heureusement ne se rendait compte de rien. Il ramassait des saloperies par terre pour faire des cadeaux à sa maman, s'amusait à guetter ma réaction quand il s'éloignait de moi.
Je finis par appeler sa mère qui possède une clé de la maison. Elle arriva une demie heure plus tard. Nous imaginions le pire. Surtout ne pas faire entrer mon fils dans la maison. Impossible d'ouvrir la porte, il y avait une clé à l'intérieur. Sa mère décida de passer par chez les voisins pour entrer par derrière en cassant une vitre.
C'est à ce moment qu'elle apparut à la fenêtre. Elle était rentrée à huit heures, n'avait pas entendu son réveil et se réveillait.
Sa mère est repartie tout de suite, furax d'avoir une fille aussi inconséquente. Une bonne semaine de brouille à venir.
Moi, les larmes aux yeux, je l'ai serrée fort dans mes bras.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je t'aime en vrai.
Fa- Messages : 1849
Date d'inscription : 23/06/2012
Age : 45
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Quand mes enfants étaient petits, la vie de leur mère et la mienne tournaient exclusivement autour d'eux. Toutes nos activités étaient destinées aux enfants. Pas besoin d'ouvrir un livre sur le couple pour savoir que l'absence de moments rien que pour nous deux était préjudiciable à notre relation.
Cependant, le problème chez moi était plus profond. L'idée même de faire une activité enfantine avec mes enfants ne m'était pas naturelle. Quelque chose clochait chez moi.
Alors, un jour, couché dans l'herbe et regardant mon fils de quatre ans s'initier pour la première fois au foot, j'ai entrepris de me remémorer mon enfance avec mes parents.
Quand je n'étais pas à l'école ou chez le fils de mes voisins, mon "meilleur ennemi", j'étais sois dans la droguerie de mon père, sois dans l'appartement du dessus.
Mon père aime bien raconter que, tout petit, je passais la journée dans ses bras, me mettant à pleurer dès que je les quittais. Plus tard, j'ai souvent hanté le magasin, cherchant des trésors dans ce bric à bac insensé, escaladant les rayons ou me cachant dans quelque recoin. Dans ma chambre, je lisais des BDs ou jouais tout seul. Il y avait une présence dans le magasin en dessous mais moi j'étais seul et m'inventais des histoires.
Si je n'ai pas de souvenir d'histoires pour m'endormir, c'est que le soir je regardais la télévision avec eux et me couchais en même temps. D'ailleurs, il m'aurait été impossible de m'endormir sans savoir qu'ils étaient dans la même chambre ou, après le départ de ma sœur, dans la chambre d'à côté, porte ouverte et lumière allumée.
Le samedi après midi, je passais l'après midi devant la meilleure émission du monde: La Une Est A Vous. Les spectateurs appelaient pour choisir les séries diffusées dans l'émission (choix entre deux dans différentes catégories): Les Mystères De L'Ouest, Mission Impossible, Au Delà Du Réel...
Le samedi soir nous partions pour la maison de campagne. Là, mon activité préférée était de mettre les disques de mes parents. Nous rentrions le dimanche soir pour être devant le grand film, après avoir mangé des spaghettis au concentré de tomate. J'adorais le dimanche soir. Combien de fois ai je vu La Vache Et Le Prisonnier?
Quand nous allions chez des amis, je menais ma petite vie. J'écoutais la conversation des adultes, lisais ou jouais tout seul. Je finissais par m'endormir sur un canapé ou le plus souvent sur le tapis sous la table. Au moment de partir, mes parents me réveillaient. J'activais mon cerveau façon zombie: uniquement les fonctions motrices.
Quelles activités enfantines ai je fait avec mes parents?
Nous sommes allés une fois voir Holiday On Ice. Le cirque, c'était à la télé.
Mon père m'emmenait voir des soirées de catch à la salle omnisports de Rennes. Le Petit Prince, Chéri-Bibi, Borde et Ben Chemoul ("champions du monde") et l'ignoble Zarak. Jamais ils n'ont réussi à lui enlever son masque à ce salaud et jamais je ne l'ai vu perdre. L'atmosphère était électrique pendant les matchs. Une violence chorégraphiée sur le ring, une violence latente mais bien réelle autour. Bien sur, on regardait les mêmes à la télé, commentés par Roger Couderc.
Mon premier film au cinéma a du être Les 101 Dalmatiens, mais c'était avec ma soeur.
J'ai deux souvenirs de cinéma avec mes parents.
Le premier, j'avais 8 ans, c'était Le Bon La Brute Et Le Truand. La violence expressionniste de Sergio Leone et la musique d'Ennio Morricone se sont imprimés à vie en moi. Pourtant j'étais un enfant impressionnable qui avait peur des indiens dans les westerns. Mais là il n'y avait pas d'indiens.
Le deuxième, c'était juste avec mon père. A Nous Les Petites Anglaises. Normalement, je n'avais pas l'âge pour le voir.
Ah si, il y a dû y avoir aussi un des films de la série La Septième Compagnie et peut être un film des Charlots. Du grand cinéma.
A huit ans, aux Baléares, nous sommes allés voir une corrida. J'ai été très impressionné et puis mes parents m'ont assuré que le taureau qu'on emmenait à la fin faisait juste semblant d'être mort.
En gros, ma vie tournait autour de celle de mes parents. J'étais convié à toutes leurs activités d'adulte, y compris celles qui n'étaient pas conseillées à un enfant.
Peut être me considéraient ils suffisamment mûr pour m'associer à ces activités. Ou alors avaient ils décidé de ne pas changer leur vie pour un enfant arrivé sur le tard, un enfant très "turbulent" mais aussi très obéissant et affectueux. Et puis, peut être était ce un moyen de compenser leurs absences dans la journée.
J'ai longtemps cru que j'avais eu une enfance classique. Il m'a fallu avoir des enfants pour comprendre que non.
Cependant, le problème chez moi était plus profond. L'idée même de faire une activité enfantine avec mes enfants ne m'était pas naturelle. Quelque chose clochait chez moi.
Alors, un jour, couché dans l'herbe et regardant mon fils de quatre ans s'initier pour la première fois au foot, j'ai entrepris de me remémorer mon enfance avec mes parents.
Quand je n'étais pas à l'école ou chez le fils de mes voisins, mon "meilleur ennemi", j'étais sois dans la droguerie de mon père, sois dans l'appartement du dessus.
Mon père aime bien raconter que, tout petit, je passais la journée dans ses bras, me mettant à pleurer dès que je les quittais. Plus tard, j'ai souvent hanté le magasin, cherchant des trésors dans ce bric à bac insensé, escaladant les rayons ou me cachant dans quelque recoin. Dans ma chambre, je lisais des BDs ou jouais tout seul. Il y avait une présence dans le magasin en dessous mais moi j'étais seul et m'inventais des histoires.
Si je n'ai pas de souvenir d'histoires pour m'endormir, c'est que le soir je regardais la télévision avec eux et me couchais en même temps. D'ailleurs, il m'aurait été impossible de m'endormir sans savoir qu'ils étaient dans la même chambre ou, après le départ de ma sœur, dans la chambre d'à côté, porte ouverte et lumière allumée.
Le samedi après midi, je passais l'après midi devant la meilleure émission du monde: La Une Est A Vous. Les spectateurs appelaient pour choisir les séries diffusées dans l'émission (choix entre deux dans différentes catégories): Les Mystères De L'Ouest, Mission Impossible, Au Delà Du Réel...
Le samedi soir nous partions pour la maison de campagne. Là, mon activité préférée était de mettre les disques de mes parents. Nous rentrions le dimanche soir pour être devant le grand film, après avoir mangé des spaghettis au concentré de tomate. J'adorais le dimanche soir. Combien de fois ai je vu La Vache Et Le Prisonnier?
Quand nous allions chez des amis, je menais ma petite vie. J'écoutais la conversation des adultes, lisais ou jouais tout seul. Je finissais par m'endormir sur un canapé ou le plus souvent sur le tapis sous la table. Au moment de partir, mes parents me réveillaient. J'activais mon cerveau façon zombie: uniquement les fonctions motrices.
Quelles activités enfantines ai je fait avec mes parents?
Nous sommes allés une fois voir Holiday On Ice. Le cirque, c'était à la télé.
Mon père m'emmenait voir des soirées de catch à la salle omnisports de Rennes. Le Petit Prince, Chéri-Bibi, Borde et Ben Chemoul ("champions du monde") et l'ignoble Zarak. Jamais ils n'ont réussi à lui enlever son masque à ce salaud et jamais je ne l'ai vu perdre. L'atmosphère était électrique pendant les matchs. Une violence chorégraphiée sur le ring, une violence latente mais bien réelle autour. Bien sur, on regardait les mêmes à la télé, commentés par Roger Couderc.
Mon premier film au cinéma a du être Les 101 Dalmatiens, mais c'était avec ma soeur.
J'ai deux souvenirs de cinéma avec mes parents.
Le premier, j'avais 8 ans, c'était Le Bon La Brute Et Le Truand. La violence expressionniste de Sergio Leone et la musique d'Ennio Morricone se sont imprimés à vie en moi. Pourtant j'étais un enfant impressionnable qui avait peur des indiens dans les westerns. Mais là il n'y avait pas d'indiens.
Le deuxième, c'était juste avec mon père. A Nous Les Petites Anglaises. Normalement, je n'avais pas l'âge pour le voir.
Ah si, il y a dû y avoir aussi un des films de la série La Septième Compagnie et peut être un film des Charlots. Du grand cinéma.
A huit ans, aux Baléares, nous sommes allés voir une corrida. J'ai été très impressionné et puis mes parents m'ont assuré que le taureau qu'on emmenait à la fin faisait juste semblant d'être mort.
En gros, ma vie tournait autour de celle de mes parents. J'étais convié à toutes leurs activités d'adulte, y compris celles qui n'étaient pas conseillées à un enfant.
Peut être me considéraient ils suffisamment mûr pour m'associer à ces activités. Ou alors avaient ils décidé de ne pas changer leur vie pour un enfant arrivé sur le tard, un enfant très "turbulent" mais aussi très obéissant et affectueux. Et puis, peut être était ce un moyen de compenser leurs absences dans la journée.
J'ai longtemps cru que j'avais eu une enfance classique. Il m'a fallu avoir des enfants pour comprendre que non.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
La une est a vous, la vache et le prisonnier, Roger Couderc, la maison de campagne... Waow le retour en enfance que tu viens de provoquer chez moi !!!
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
La Une Est A Vous (devenue ensuite Samedi Est A Vous) était une super émission quand même.
Il y avait une seule série que je n'aimais pas. Française, avec un générique où une hache se balançait au dessus d'une personne attachée à une table. Je crois que ça parlait de phénomènes paranormaux et cela me foutait la trouille.
Il y a quelques années, je me suis acheté le coffret d'Au Delà Du Réel (The Outer Limits). Une des histoires est vraiment géniale.
Un soldat est blessé à la tête pendant la guerre de Corée (je crois). La balle a été faite à partir du minerai extrait d'une météorite et le soldat est sous haute surveillance parce que trois autres blessés ont depuis un comportement étrange. Tout comme eux, son QI augmente de manière phénoménale et tous les quatre se mettent à construire un vaisseau spatial. On craint une invasion extraterrestre avec ces soldats comme avant garde sous influence.
L'inquiétude augmente quand on les observe en train de roder autour d'enfants, tous handicapés. On craint qu'ils décident de les emmener avec eux comme sujets d'observation.
Quand le vaisseau est prêt, ils enlèvent les enfants. L'armée se déploie autour de leur hangar pour les dissuader de partir.
Mais ils soutiennent que leurs intentions sont bienveillantes, qu'ils veulent emmener les enfants pour leur offrir une vie meilleure. Et de fait, dans l'atmosphère artificielle du vaisseau, les handicaps ont disparu.
On offre alors le choix aux enfants de rester ou de partir. Ils décident tous de partir avec les quatre soldats. Fin.
Il y avait une seule série que je n'aimais pas. Française, avec un générique où une hache se balançait au dessus d'une personne attachée à une table. Je crois que ça parlait de phénomènes paranormaux et cela me foutait la trouille.
Il y a quelques années, je me suis acheté le coffret d'Au Delà Du Réel (The Outer Limits). Une des histoires est vraiment géniale.
Un soldat est blessé à la tête pendant la guerre de Corée (je crois). La balle a été faite à partir du minerai extrait d'une météorite et le soldat est sous haute surveillance parce que trois autres blessés ont depuis un comportement étrange. Tout comme eux, son QI augmente de manière phénoménale et tous les quatre se mettent à construire un vaisseau spatial. On craint une invasion extraterrestre avec ces soldats comme avant garde sous influence.
L'inquiétude augmente quand on les observe en train de roder autour d'enfants, tous handicapés. On craint qu'ils décident de les emmener avec eux comme sujets d'observation.
Quand le vaisseau est prêt, ils enlèvent les enfants. L'armée se déploie autour de leur hangar pour les dissuader de partir.
Mais ils soutiennent que leurs intentions sont bienveillantes, qu'ils veulent emmener les enfants pour leur offrir une vie meilleure. Et de fait, dans l'atmosphère artificielle du vaisseau, les handicaps ont disparu.
On offre alors le choix aux enfants de rester ou de partir. Ils décident tous de partir avec les quatre soldats. Fin.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Petit message personnel pour Harpo (mais lisible par tous ).
Hier je te parlais de The XX:
Et comment ils me faisaient penser à Young Marble Giants au début des années 80:
Et puis il y a Super Furry Animals, ce groupe gallois que j'ai déjà posté et qui est trop varié pour leur rendre justice en deux titres:
Enfin, Love, FRANCHEMENT!
Hier je te parlais de The XX:
Et comment ils me faisaient penser à Young Marble Giants au début des années 80:
Et puis il y a Super Furry Animals, ce groupe gallois que j'ai déjà posté et qui est trop varié pour leur rendre justice en deux titres:
Enfin, Love, FRANCHEMENT!
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Elle m'énerve cette pub à la radio où le mec demande à la nana de reconnaitre qui chante You Really Got Me et ne lui donne même pas la bonne réponse.
Les Kinks, un des trois meilleurs groupes anglais des années 60, sont maudits en France.
Déjà, il y a quelques années, personne n'avait été fichu de trouver leur nom au blind test d'Ardisson.
Moi, si j'étais président de la république, je ne mettrais pas Mickey premier ministre. J'opterais pour des mesures pragmatiques, comme l'enseignement de l’œuvre des Kinks dès la primaire.
Car...
Sans les Kinks, les groupes anglais, à l'instar des américains, ne sauraient toujours pas se fringuer.
[img][/img]
[img][/img]
Sans les Kinks, il n'y aurait pas eu le hard rock.
Sans les Kinks, il n'y aurait pas eu le punk.
Sans les Kinks, il n'y aurait pas eu Voulzy/Souchon.
Sans les Kinks, il n'y aurait pas eu Serge Lama.
Sans les Kinks, beaucoup ne fêteraient pas leurs trente ans cette année.
Sans les Kinks, on ne parlerait même pas du mariage pour tous.
Sans les Kinks, la royauté n'existerait plus en Angleterre.
Enfin, sans les Kinks, les Z manqueraient de chansons pour célébrer leur différence.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
C'est énorme!
Sia a également fait une jolie reprise de "I go to sleep"
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Merci Steph.
Je n'ai jamais supporté l'injustice et sur des sujets aussi importants il faut avoir le courage de l'ouvrir.
Je connais la version de Sia, excellente également.
J'ai longtemps cru que c'était une chanson originale des Pretenders, mais à l'époque Chrissie Hynde était en couple avec Ray Davis et son groupe avait repris deux chansons des Kinks. L'autre c'était celle là.
Ray Davies avait écrit I Go To Sleep pour Peggy Lee, mais elle fut reprise la même année par Cher.
Les Kinks n'ont enregistré qu'une démo de la chanson, mais c'est pour moi la meilleure version (après celle de Julie Piétri bien sur).
Je n'ai jamais supporté l'injustice et sur des sujets aussi importants il faut avoir le courage de l'ouvrir.
Je connais la version de Sia, excellente également.
J'ai longtemps cru que c'était une chanson originale des Pretenders, mais à l'époque Chrissie Hynde était en couple avec Ray Davis et son groupe avait repris deux chansons des Kinks. L'autre c'était celle là.
Ray Davies avait écrit I Go To Sleep pour Peggy Lee, mais elle fut reprise la même année par Cher.
Les Kinks n'ont enregistré qu'une démo de la chanson, mais c'est pour moi la meilleure version (après celle de Julie Piétri bien sur).
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je suis en général très tolérant vis à vis des enfants.
Bien sur, je tiens à ce qu'ils soient obéissants et respectueux envers les adultes, même si j'ai tendance à laisser passer des choses, à leur laisser une certaine liberté. J'essaie de trouver le juste milieu entre un certain respect des normes et le développement d'un libre arbitre, un refus de l'autorité pour l'autorité. Je voudrais que mes enfants puissent plus tard refuser d'obéir quand il ne faut pas obéir. C'est difficile et je crains de ne pas toujours être cohérent dans mon comportement, naviguant entre l'autoritarisme et l'encouragement à faire preuve d'esprit critique et de résistance face à l'autorité, forcément suspecte.
Je réagis fortement à toute expression d’égoïsme ou d'intolérance. L'altruisme, le respect des autres et l'acceptation des différences sont des valeurs trop importantes pour moi pour que je puisse accepter de les voir bafouer par un enfant.
Mais il y a un type de comportement qui me fait réagir d'une manière que je trouve inadaptée, parce qu'il génère des émotions très fortes chez moi. Je lie ces émotions à la fois à mon empathie et à mon vécu. Je comprends le besoin de l'enfant mais trouve sa manière d'y remédier complètement contreproductif. Je souffre pour lui et il me met en rogne en même temps. Je ne supporte pas son comportement et réagis très mal en réponse.
Cela s'est passé de manière identique pour deux filles de mes compagnes.
Chacune éprouvait du mal à socialiser avec les autres enfants ou avec les adultes. Plus ou moins solitaires, plus ou moins rejetées par les autres, elles cherchaient à attirer l'attention sur elle, à se rendre intéressantes, dignes d'attention. L'une le faisait de manière assez subtile et intelligente, jouant sur certains points forts: maturité intellectuelle et talents artistiques. L'autre par contre se conduisait d'une manière complètement inappropriée: interventions inopportunes, besoin de parler pour parler, quitte à dire des stupidités, égocentrisme affiché, réactions émotionnelles disproportionnées...Toutes les recettes pour amplifier le rejet.
Le sentiment de décalage je connais bien. Je peux donc facilement m'identifier à un enfant qui se sent différent et essaie de s'intégrer tant bien que mal avec les autres.
Par contre, ma stratégie intuitive pour y remédier à toujours été de me fondre dans la masse ou plutôt de passer inaperçu auprès de cette masse en restant à la marge, puis d'y choisir quelques individus dont je pouvais me rapprocher. Typiquement, je n'ai jamais fait partie intégrante d'un groupe mais j'ai souvent eu pour amis certains leaders du groupe. Ni dedans ni vraiment dehors car adoubé par des membres respectés.
Alors, même subtile, même efficace, toute stratégie d'un enfant ou d'un ado pour générer l'attention sur lui me hérisse le poil. Je pouvais renifler à cent mètres le besoin de cette petite fille d'attirer mon attention, attendant de voir quelle tactique elle allait utiliser, pour ensuite rester aussi indifférent que possible sans la heurter. Mais parfois je pouvais la blesser quand même.
Elle a grandi maintenant et est devenue une ado qui semble moins ressentir le besoin de faire son show. Elle a certainement peaufiné ses armes en intelligence sociale.
J'ai perdu de vue la seconde, mais pour moi, sans aide psychologique je la vois s'enfoncer dans les problèmes relationnels et la dépression, dont elle montrait déjà des signes à 9-10 ans.
Elle avait une sœur de l'age de mon fils qui elle avait une tactique imparable auprès des adultes, plus problématique avec les enfants de son age. Elle se rendait indispensable en rendant service, en exhibant un altruisme systématique. Sa manière d'exister dans les yeux des autres était de se rendre indispensable tout en se conduisant de manière discrète et (généralement) humble.
Je m'entendais bien avec elle mais je percevais des aspects de sa personnalité qui me dérangeaient. D'une part, son altruisme n'était pas naturel, c'était une arme qu'elle utilisait sciemment dans son rapport aux autres en attendant une contrepartie. Et cette contrepartie ne se limitait pas chez elle à un besoin de reconnaissance et d'amour. Elle essayait systématiquement d'introduire un rapport de force insidieux avec l'autre, d'établir sa domination sur son entourage. Je n'aimerais pas être à la place de ses futurs amoureux.
Bien sur, je tiens à ce qu'ils soient obéissants et respectueux envers les adultes, même si j'ai tendance à laisser passer des choses, à leur laisser une certaine liberté. J'essaie de trouver le juste milieu entre un certain respect des normes et le développement d'un libre arbitre, un refus de l'autorité pour l'autorité. Je voudrais que mes enfants puissent plus tard refuser d'obéir quand il ne faut pas obéir. C'est difficile et je crains de ne pas toujours être cohérent dans mon comportement, naviguant entre l'autoritarisme et l'encouragement à faire preuve d'esprit critique et de résistance face à l'autorité, forcément suspecte.
Je réagis fortement à toute expression d’égoïsme ou d'intolérance. L'altruisme, le respect des autres et l'acceptation des différences sont des valeurs trop importantes pour moi pour que je puisse accepter de les voir bafouer par un enfant.
Mais il y a un type de comportement qui me fait réagir d'une manière que je trouve inadaptée, parce qu'il génère des émotions très fortes chez moi. Je lie ces émotions à la fois à mon empathie et à mon vécu. Je comprends le besoin de l'enfant mais trouve sa manière d'y remédier complètement contreproductif. Je souffre pour lui et il me met en rogne en même temps. Je ne supporte pas son comportement et réagis très mal en réponse.
Cela s'est passé de manière identique pour deux filles de mes compagnes.
Chacune éprouvait du mal à socialiser avec les autres enfants ou avec les adultes. Plus ou moins solitaires, plus ou moins rejetées par les autres, elles cherchaient à attirer l'attention sur elle, à se rendre intéressantes, dignes d'attention. L'une le faisait de manière assez subtile et intelligente, jouant sur certains points forts: maturité intellectuelle et talents artistiques. L'autre par contre se conduisait d'une manière complètement inappropriée: interventions inopportunes, besoin de parler pour parler, quitte à dire des stupidités, égocentrisme affiché, réactions émotionnelles disproportionnées...Toutes les recettes pour amplifier le rejet.
Le sentiment de décalage je connais bien. Je peux donc facilement m'identifier à un enfant qui se sent différent et essaie de s'intégrer tant bien que mal avec les autres.
Par contre, ma stratégie intuitive pour y remédier à toujours été de me fondre dans la masse ou plutôt de passer inaperçu auprès de cette masse en restant à la marge, puis d'y choisir quelques individus dont je pouvais me rapprocher. Typiquement, je n'ai jamais fait partie intégrante d'un groupe mais j'ai souvent eu pour amis certains leaders du groupe. Ni dedans ni vraiment dehors car adoubé par des membres respectés.
Alors, même subtile, même efficace, toute stratégie d'un enfant ou d'un ado pour générer l'attention sur lui me hérisse le poil. Je pouvais renifler à cent mètres le besoin de cette petite fille d'attirer mon attention, attendant de voir quelle tactique elle allait utiliser, pour ensuite rester aussi indifférent que possible sans la heurter. Mais parfois je pouvais la blesser quand même.
Elle a grandi maintenant et est devenue une ado qui semble moins ressentir le besoin de faire son show. Elle a certainement peaufiné ses armes en intelligence sociale.
J'ai perdu de vue la seconde, mais pour moi, sans aide psychologique je la vois s'enfoncer dans les problèmes relationnels et la dépression, dont elle montrait déjà des signes à 9-10 ans.
Elle avait une sœur de l'age de mon fils qui elle avait une tactique imparable auprès des adultes, plus problématique avec les enfants de son age. Elle se rendait indispensable en rendant service, en exhibant un altruisme systématique. Sa manière d'exister dans les yeux des autres était de se rendre indispensable tout en se conduisant de manière discrète et (généralement) humble.
Je m'entendais bien avec elle mais je percevais des aspects de sa personnalité qui me dérangeaient. D'une part, son altruisme n'était pas naturel, c'était une arme qu'elle utilisait sciemment dans son rapport aux autres en attendant une contrepartie. Et cette contrepartie ne se limitait pas chez elle à un besoin de reconnaissance et d'amour. Elle essayait systématiquement d'introduire un rapport de force insidieux avec l'autre, d'établir sa domination sur son entourage. Je n'aimerais pas être à la place de ses futurs amoureux.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Bon, dix mille trucs à lire et à écouter ici, et j'suis à la bourre, comme d'hab ! Je vais ressayer Love, on sait jamais, parce que franchement
En attendant, un peu de nostalgie avec deux petits clins d’œil sur Cinéma-Cinémas...
En attendant, un peu de nostalgie avec deux petits clins d’œil sur Cinéma-Cinémas...
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
La première vidéo m'a fait penser à Zulawski et l'Amour Braque. Je n'ai jamais vu une salle de cinéma se vider comme cela pendant un film.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'aurais dû me douter qu'il allait se passer des trucs sensass derrière mon dos en quinze jours ! J'en ai pour des heures mais ça va valoir le coup. Surtout ne postez pas d'autres trucs intéressants pendant ces heures-là : je ne vais pas pouvoir m'en sortir !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
J'ai découvert ce film hier, et avec lui, le cinéma "nouvelle vague" (mieux vaut tard...).
Le jeu des acteurs à le fois figé et humain, les textes zébrés jusqu'aux oreilles, les plans fixes qui n'en finissent pas pour laisser le temps au temps... Déroutant et si juste.
Petite dédicace du matin pour toi Doinel
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Merci Mog, merci Marsu.
C'est drôle souvent la mosaïque proposée par Youtube à la fin d'une vidéo. Là, il y a le visage d'un enfant qui me dit quelque chose. Je mets le curseur dessus et j'apprends que c'est "Roméo" qui chante "Maman", super relation avec le film
Je le connais ce gamin, je l'ai vu souvent vu à la télé quand j'étais enfant, mais je ne sais pas pourquoi, il était complètement sorti de ma mémoire. D'après Wikipédia, sa carrière s'est arrêtée net quand sa voix à mué et il est maintenant journaliste et traducteur.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Ouh la la, du coup je suis allée cliquer, c'est kitch quand même hein
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Pour le coup, oui c'est vraiment kitch. Je pense que même enfant je n'ai pas accroché, c'est dire.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Je suis triste aujourd'hui. Alors, une chanson me vient à l'esprit. Celle que j'ai beaucoup écoutée à une époque où un album tournait en boucle sur ma platine. Une chanson de Danielle Messia, morte à 29 ans.
fleur_bleue- Messages : 3764
Date d'inscription : 18/09/2012
Age : 41
Localisation : Paris
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Une phrase lue sur le fil de Fa tourne dans ma tête. Cela parle d'émotion et de raison.
Les deux sont souvent contradictoires.
D'un côté je suis triste et cette tristesse, pour s'atténuer, fait appel à la colère. A la distraction aussi. Mon cerveau se jette systématiquement sur tout sujet qui peut un temps le détourner des émotions trop fortes.
On m'a souvent dit que je détournais les conversations. Je m'en rends compte mais je n'y peux pas grand chose. Dès qu'une émotion trop intense pointe son nez, qu'elle soit positive ou négative, la brigade anti-feu est mise en alerte et cherche un moyen de l'éteindre à tout prix. Des pensées plus neutres (ou plus positives) s'immiscent dans mon esprit et je les partage. C'en est parfois comique quand la conversation oscille entre les deux pôles, le lourd et le léger. Presque un combat. Surtout que je continue à absorber les émotions de l'autre, je n'arrive pas à y rester insensible, alors le besoin d'évasion se fait encore plus pressant. Par moments, c'est presque une question de survie.
Donc ma raison me dit que les choses sont comme elles devraient être. Il faut toujours respecter les émotions et les choix de celui ou celle qui souffre. C'est toujours celui là qui a raison, qui sait ce qui est le mieux pour lui. Je n'ai qu'à accepter et prendre de bonnes résolutions. Ne pas être égoïste, se comporter comme je souhaite me comporter, comme ma raison me dit de me comporter.
Il faudra seulement faire taire les émotions, ou alors leur laisser le temps de s'apaiser. Ce n'est pas toujours facile la vie. Même le positif peut se changer en négatif. C'est trop con.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Il est vraiment une chose qui m'est pénible: être spectateur dans un moment festif.
Je n'y peux pas grand chose. Au lieu de faire partie de l'événement, je prends du recul, observe, analyse, juge souvent. Je trouve la manière de s'amuser stupide, ridicule, vulgaire ou superficielle. Je trouve que l'intelligence se dilue dans le groupe et je me refuse à participer à ce simulacre de joie qui fait appel aux instincts les plus bas.
Et pourtant...
J'envie toutes ces personnes qui arrivent à s'amuser en communauté sans arrière pensée. Ils arrivent à lâcher prise, assument les travers de la situation quand ils les perçoivent. Oui c'est bien con et alors? Je prends du plaisir et c'est tout ce qui compte.
Pourquoi moi je n'y arrive pas? Pourquoi me faut il systématiquement un rapport humain fort, une communication entre deux âmes, entre deux intelligences, entre deux sensibilités pour ressentir un plaisir social?
Je me pose en juge et je n'aime pas cela parce que je comprends le bénéfice de s'amuser pour s'amuser, sans prise de tête. Ces gens font des jeux stupides lors d'un mariage et alors? C'est bien le moment de faire l'idiot, de rire et de faire rire. Ces gens se rassemblent dans les rues pour communier leur joie ensemble. Pourquoi devrais je faire bande à part?
Je me souviens d'une soirée western organisée au Texas. Mon collègue québecois et moi ne cessions de nous faire des remarques cyniques, assis autour d'un feu de bois, écoutant le chanteur country en dégustant notre viande grillée. Merde, on était au 21ème siècle, ce n'était qu'une soirée folklore en marge d'une réunion de standardisation, et on était là à se les geler, à bouffer de la mauvaise viande en écoutant un mec qui faisait semblant d'être un cowboy. Et les autres s'amusaient, faisaient comme s'ils y croyaient. Bon, au moins on était deux à se fendre la poire et donc nous passions aussi un bon moment, différemment. Tout seul cela aurait été horrible.
Mais c'est pénible quand même cette manie de tout observer, d'avoir un spectateur en soi qui prime très souvent sur l'acteur. J'ai beau me raccrocher à la phrase de Brassens ("Quand on est plus de quatre on devient une bande de cons"), j'aimerais parfois être aussi "con" que les autres dans un groupe de personnes. J'y arrive pourtant bien tout seul et sans faire exprès.
Je n'y peux pas grand chose. Au lieu de faire partie de l'événement, je prends du recul, observe, analyse, juge souvent. Je trouve la manière de s'amuser stupide, ridicule, vulgaire ou superficielle. Je trouve que l'intelligence se dilue dans le groupe et je me refuse à participer à ce simulacre de joie qui fait appel aux instincts les plus bas.
Et pourtant...
J'envie toutes ces personnes qui arrivent à s'amuser en communauté sans arrière pensée. Ils arrivent à lâcher prise, assument les travers de la situation quand ils les perçoivent. Oui c'est bien con et alors? Je prends du plaisir et c'est tout ce qui compte.
Pourquoi moi je n'y arrive pas? Pourquoi me faut il systématiquement un rapport humain fort, une communication entre deux âmes, entre deux intelligences, entre deux sensibilités pour ressentir un plaisir social?
Je me pose en juge et je n'aime pas cela parce que je comprends le bénéfice de s'amuser pour s'amuser, sans prise de tête. Ces gens font des jeux stupides lors d'un mariage et alors? C'est bien le moment de faire l'idiot, de rire et de faire rire. Ces gens se rassemblent dans les rues pour communier leur joie ensemble. Pourquoi devrais je faire bande à part?
Je me souviens d'une soirée western organisée au Texas. Mon collègue québecois et moi ne cessions de nous faire des remarques cyniques, assis autour d'un feu de bois, écoutant le chanteur country en dégustant notre viande grillée. Merde, on était au 21ème siècle, ce n'était qu'une soirée folklore en marge d'une réunion de standardisation, et on était là à se les geler, à bouffer de la mauvaise viande en écoutant un mec qui faisait semblant d'être un cowboy. Et les autres s'amusaient, faisaient comme s'ils y croyaient. Bon, au moins on était deux à se fendre la poire et donc nous passions aussi un bon moment, différemment. Tout seul cela aurait été horrible.
Mais c'est pénible quand même cette manie de tout observer, d'avoir un spectateur en soi qui prime très souvent sur l'acteur. J'ai beau me raccrocher à la phrase de Brassens ("Quand on est plus de quatre on devient une bande de cons"), j'aimerais parfois être aussi "con" que les autres dans un groupe de personnes. J'y arrive pourtant bien tout seul et sans faire exprès.
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Argh...Dans ma liste des choses que je déteste le plus: Les jeux de mariage!
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
ça.Doinel a écrit:Pourquoi moi je n'y arrive pas? Pourquoi me faut il systématiquement un rapport humain fort, une communication entre deux âmes, entre deux intelligences, entre deux sensibilités pour ressentir un plaisir social?
Et un trivial pursuit.
'Sengabl- Messages : 2065
Date d'inscription : 09/10/2011
Age : 53
Localisation : ça dépend !
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
steph a écrit:Argh...Dans ma liste des choses que je déteste le plus: Les jeux de mariage!
Les mariages tout court, ici. (ils sont trop souvent tristes, à mon goût)
Je te lis Doinel, et je m'aperçois qu'avec le temps je sais moins m'adapter.
L'expérience d'un concert le week-end dernier me l'a rappelé : si je ne suis pas en connexion avec la musique (donc près du son, argh mes oreilles) je pars dans le négatif.
Si je prends trop de recul c'est fichu, je commence à tout voir/analyser et ma soirée est par terre.
C'est idem dans les soirées où il y a trop de monde ; le meilleur remède que j'ai trouvé jusqu'à présent, c'est l'isolement dans l'action (danser, sentir la musique - dans ces cas-là je suis dans une bulle) ou les discussions riches/amusantes - ce qui n'est pas toujours possible.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Basilice a écrit:.../...steph a écrit:Argh...Dans ma liste des choses que je déteste le plus: Les jeux de mariage!
et je m'aperçois qu'avec le temps je sais moins m'adapter
..../...
On peut dire aussi, qu'avec le temps ti sais de plus en plus affirmer ce que tu es et ce qui te plait.
A +de 50 ans, je repense avec effroi aux réveillons costumés "souvenirs d'enfance", "la mer", j'en passe et des meilleures.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
ours a écrit:
On peut dire aussi, qu'avec le temps ti sais de plus en plus affirmer ce que tu es et ce qui te plait.
A +de 50 ans, je repense avec effroi aux réveillons costumés "souvenirs d'enfance", "la mer", j'en passe et des meilleures.
C'est juste.
Ton souvenir m'a fait penser à cette chanson : https://www.youtube.com/watch?v=eTAxlancRf4
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Excellente chanson, Basilice !
Cela illustre bien le propos, en effet.
Je l'avais oubliée. Merci de me faire rire !
Salutations à toi, Doinel, au passage.
Cela illustre bien le propos, en effet.
Je l'avais oubliée. Merci de me faire rire !
Salutations à toi, Doinel, au passage.
Invité- Invité
Re: Je suis Alphonse Doinel, le fils d'Antoine
Protée :
Dans cette chanson, je me reconnais dans la catégorie "ceux-là faut qu'ils expliquent car c'est pas très évident, aux amis étonnés, l'idée de leur déguisement".
"T'es déguisé en quoi au fait ?" "Bin en Disco." "En Disco ?" "Oui, en musique Disco." "Ah. " (solitude)
"T'es déguisée en quoi au fait ?" "Bin en buisson." "Ah. " (solitude)
C'est pas faute d'avoir essayé de participer.
Du coup maintenant je fabrique une pancarte explicative, pour aider, ou je m'abstiens.
Dans cette chanson, je me reconnais dans la catégorie "ceux-là faut qu'ils expliquent car c'est pas très évident, aux amis étonnés, l'idée de leur déguisement".
"T'es déguisé en quoi au fait ?" "Bin en Disco." "En Disco ?" "Oui, en musique Disco." "Ah. " (solitude)
"T'es déguisée en quoi au fait ?" "Bin en buisson." "Ah. " (solitude)
C'est pas faute d'avoir essayé de participer.
Du coup maintenant je fabrique une pancarte explicative, pour aider, ou je m'abstiens.
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
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