Flying on the other side ;)
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Re: Flying on the other side ;)
Un très beau dossier de Psychologies Magazine : Trouver la force en soi
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
There has been a significant rise in the past decade or so in the use of natural focus and concentration booster supplements. Typically individuals who have taken or are taking natural brain supplements for concentration report that they feel significantly more focused as their attention span increases for longer periods of time
Focus supplements and other common supplements for improving concentration and attention span clearly support brain activity, but do not act as stimulants in the traditional sense, . These focus booster supplements will have a number of different types of brain vitamins in them.
Since most of the more effective brain supplements have a set of several natural focus booster vitamins in them , it is difficult to ascertain which one of them is the most active focus booster or whether it’s the combination of many of them that are producing the result.
Focus Supplements and Key Ingredients to Look for
Acetyl L-Carnitine
A powerful and effective brain booster that has grown in popularity over the past decade or so is aceytl-L-carnatine. This well researched amino acid is found in a number of the most effective focus and concentration supplements and works as a focus booster by helping maintain the health and functionality of brain cells, one recent study found that people with early signs of dementia and mild memory impairment benefited from Acetyl L Carnitine
Anecdotal evidence also shows it does improve concentration and mental focus. With many individuals experiencing a positive effect within two hours of taking it .It is an effective brain booster because it works to make one more motivated, with an ability to concentrate better and get things done faster.
Ginko Biloba
A lot of recent research has focused on natural focus booster vitamins like ginko biloba, the leaf of the ginkgo tree, which is native to China and one of the oldest plants in the world.
Ginkko operates as a focus booster by improving oxygen flow to the brain. The brain needs oxygen to operate at its optimum best, so it’s possible that even a slight lack of circulation can affect its performance.
Huperzine A
Huperzine-A is another focus booster that has been studied as a potential treatment for dementia. It may also work as an effective brain booster in healthy people and as a result Huperzine is found in many of the more effective supplements for brain improvement.
Huperzine appears to block an enzyme in the brain that breaks down acetylcholine, an essential neurotransmitter (the brains chemical messengers}. Acetylcholine carries information across synapses, the space between brain cells. Huperzine appears to facilitate more acetylcholine in the brain which in turn impacts positively on the brains ability to retain information for longer periods of time.
DMAE
DMAE (dimethylaminoethanol) is has been shown to positively effect brains acetylcholine levles and is another brain booster that many cognitive experts believe in based on anecdotal evidence alone. Many users report that only after an hour or two of taking DMAE that they’re thinking much quicker and are able to sustain focus and concentration for longer periods of time.
What is clear that In spite of the apparent lack of clinical research into the ingredients found in many widely used brain supplements and focus booster formulas there is clear anecdotal evidence that some of their key ingredients do help improve concentration and memory if taken consistently over time. The key is to research your options carefully and see which brain booster supplements for brain improvement works for you.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Un nuage passe
Un nuage gronde
Un nuage craque
Son nuage disparait
Oindre l'azur de son âme
Caresser d'un regard
Le ciel assombri
Caresser d'un regard
Le ciel assombri
Un nuage gronde
De sa présence
Lénifier le réel
Gêner sa consomption
Lénifier le réel
Gêner sa consomption
Un nuage craque
De la souplesse d'un sourire
Boire la lie du grain
Occire le ressac
Boire la lie du grain
Occire le ressac
Son nuage disparait
De l'aisance d'un soupir
S'ouvrir
La regarder partir
S'ouvrir
La regarder partir
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Je m'aperçois que d'aucuns ont rêvé, prétendu trouver le bonheur, papillonné ... poursuivi leurs chimères comme s'ils pouvaient les imposer à d'autres, joué la surdité ... et ainsi que la réalité les rattrape ...
La vie ... la vie ramène toujours sur le chemin que l'on a voulu quitter tant que l'on a pas appris ce qu'il y avait à apprendre ... et seule l'expérience permet, un jour ou l'autre, de l'accepter.
User de déni par rapport à sa propre incohérence en la reportant sur d'autres est toujours bien pratique pendant un temps. Mais le réveil n'en est que plus dur, et la charge est ensuite à porter seul.
Il vaut mieux choisir, à ces instants, de se retirer et de peser ses actes. C'est là qu'on constate sa l'étendue de sa propre force. C'est là qu'on comprend ce qui nous a été offert et ce que l'on a refusé de d'accepter, par blessure, par entêtement, par erreur, par envie brutale et immédiate, sans prendre de recul. Il n'y a point de mal à cela. C'est la voie de la conscience. De la conscience de soi. Puis de celle des autres.
Se prendre pour un ange dure un temps. Se prendre pour un être humain est le mieux car c'est ce que nous sommes tous. Pour la vie ...
Et puis ... en fin de compte ... n'est perdu que ce que l'on considère perdu ...
La vie ... la vie ramène toujours sur le chemin que l'on a voulu quitter tant que l'on a pas appris ce qu'il y avait à apprendre ... et seule l'expérience permet, un jour ou l'autre, de l'accepter.
User de déni par rapport à sa propre incohérence en la reportant sur d'autres est toujours bien pratique pendant un temps. Mais le réveil n'en est que plus dur, et la charge est ensuite à porter seul.
Il vaut mieux choisir, à ces instants, de se retirer et de peser ses actes. C'est là qu'on constate sa l'étendue de sa propre force. C'est là qu'on comprend ce qui nous a été offert et ce que l'on a refusé de d'accepter, par blessure, par entêtement, par erreur, par envie brutale et immédiate, sans prendre de recul. Il n'y a point de mal à cela. C'est la voie de la conscience. De la conscience de soi. Puis de celle des autres.
Se prendre pour un ange dure un temps. Se prendre pour un être humain est le mieux car c'est ce que nous sommes tous. Pour la vie ...
Et puis ... en fin de compte ... n'est perdu que ce que l'on considère perdu ...
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 12 Fév 2013 - 1:54, édité 4 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
S'il y a une chose que j'ai apprise de la vie, et bien apprise : Ne jamais céder à la facilité !.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
- Spoiler:
- Sur mon fil aussi? Et je ne me moque pas, cher ami, je souhaite rétablir le contact. Pourquoi? Parce que malgré tout j'aime bien nos échanges. Il n'y a pas que les imbéciles qui changent d'avis...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Ygor Radain a écrit:Sur mon fil aussi? Et je ne me moque pas, cher ami, je souhaite rétablir le contact. Pourquoi? Parce que malgré tout j'aime bien nos échanges. Il n'y a pas que les imbéciles qui changent d'avis...
Pourquoi dire bonsoir deux fois ?
Si tu veux discuter, tu peux le faire ici.
Bonne journée
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 12 Fév 2013 - 13:05, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Un pti coucou pour te dire :
En attendant de prendre le temps de lire tes posts quand je rentre vendredi
Bonne semaine !
En attendant de prendre le temps de lire tes posts quand je rentre vendredi
Bonne semaine !
Aerienne- Messages : 1063
Date d'inscription : 11/03/2012
Age : 66
Localisation : GOLFE JUAN
Re: Flying on the other side ;)
Salut Aérienne
C'est toujours un plaisir que de partager avec toi.
Bonne semaine également !
C'est toujours un plaisir que de partager avec toi.
Bonne semaine également !
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Le refus d'assumer ses responsabilités en psychologie
Chacun est pleinement responsable de ses actions et de ses pensées !
Etre adulte sur le plan psychologique, c'est aussi reconnaitre notre part de responsabilité personnelle. Méthodes en communication pour sortir du piège de la victime.
Le bienheureux état de la victime... cet état, lorsque l'on s'y complait, est l'un des principaux obstacles au développement personnel et de plus, il génère des problèmes de communication énormes : couples, amitiés, travail, associations, engagement divers en pâtissent.
Comment repérer nos états "victimaires" et comment en sortir ? L'examen de nos modes de communication peut nous aider à sortir de ce piège de l'état de victime.
Savoir reconnaitre les " il faut " et les " on doit " dans nos modes de communication
En reprenant des termes simples de " l'appareil psychique " de Freud, nous pouvons dire que certaines personnes sont particulièrement marquées par le " il faut " ou le " on doit ". Avez-vous remarqué dans la vie quotidienne, les personnes qui y ont très fréquemment recours ? Souvent moralisatrices, parfois un brin éducatrices nées, ces personnes, l'index levé, ont tellement intériorisé ou introjecté la règle qu'elles se posent en petit professeur ou en petit éducateur de tout un chacun. C'est bien. Jusqu'à une certaine mesure. De plus, il est important de reconnaitre ces petites phrases commençant par " il faut " et " on doit " dans nos propres vies.
En effet, le " il faut " correspond le plus souvent à une règle ou à une norme que nous avons intégrée mais qui nous dégage de notre responsabilité personnelle. " Je dois vous renvoyer de ce groupe car c'est la règle de la formation, il faut que j'y obéisse moi aussi ". Ah bon ? Et qu'en pensez-vous, vous-même ? " Je déteste mon travail, mais il faut bien que j'y aille car j'ai des responsabilités de famille, moi ". Ah bon ? et pourquoi ne changez-vous pas de travail, si cela vous déplait tellement ?
Victime de la règle, le meilleur moyen pour ne pas assumer ses choix, ses erreurs et ses réussites
Nous pouvons constater que dans ces deux exemples tout simples, les personnes qui prononcent ce type de phrase se masquent et s'abritent derrière une règle paternelle qui fait d'eux des enfants victimes : ils n'ont pas choisi, à les en croire, d'agir comme ils agissent.
Ah bon ? Qui a dit que cette règle était encore valable pour eux ? Qui les empêche d'agir autrement, dans le respect de leurs besoins propres et des nécessités matérielles bien entendu ? Qui nous empêche de prendre les rênes de notre vie, quitte à assumer nos erreurs et à ne pas nous abriter derrière une règle qui parfois nous empêche d'assumer nos choix ?
Un bon moyen pour changer sur ce plan : apprenons à reconnaitre dans notre langage les " il faut " et les " on doit ", pour voir si ces règles que nous ne remettons pas en cause correspondent encore à nos choix... encore faut-il savoir reconnaitre ses besoins et ses désirs propres.
Les dangers d'un mode de communication qui supprime le libre choix et le libre arbitre
" Mais vous êtes bien gentil, vous, je n'ai pas le choix, il y a des choses que je dois bien faire, que cela me plaise ou non ! "
Ah bon ? (bis repetita placent, le " ah bon " est très efficace pour remettre en cause des choses que nous tenons pour acquises mais qui ne tiennent sur rien !)
Une seconde étape de changement peut consister à reconnaitre dans nos vies les choses que nous faisons " parce que nous n'avons pas le choix " mais dont nous nous plaignons en permanence, intérieurement ou extérieurement.
Il ne s'agit pas de vivre " sans règle ". Mais de choisir les règles auxquelles nous obéissons, et de ne plus nous plaindre ou tendre le dos en agissant, ce qui correspond à un état victimaire, mais de choisir, librement, de faire ce qui nous est imparti : état d'adulte où nous assumons nos choix, nos erreurs, et donc, par conséquence, nos réussites également.
La reformulation : guérir par la communication de l'état victimaire
Une troisième étape dans ce processus pour sortir de nos mécanismes victimaires inconscients : nous pouvons apprendre à reformuler, à remplacer le langage qui manifeste une absence de choix par un langage qui reconnait notre choix et qui donc nous engage et nous responsabilise.
Dans une même situation, nous avons le choix :
" Je choisis d'aller au travail chaque matin " (ou d'ailleurs, je change de travail, qui a dit que je devais rester dans un travail qui ne me convient pas et qui n'est absolument pas gratifiant pour moi et ne correspond pas à mes capacités et à mes besoins propres ?), au lieu de " Je pars encore ce matin faire ce boulot que je n'aime pas, je n'ai pas le choix de toute façon, mais je vais me défouler en mauvaise humeur et faire bien comprendre à mon entourage que je n'ai pas le choix et surtout le lui faire bien peser ! "
Méthode pour améliorer la communication de couple, hommes, femmes mode d'emploi !
Ou encore, en couple, passer de " de toute façon, il ne changera jamais, heureusement que je suis là pour faire telle ou telle chose, il faut bien qu'il y en ait qui assument " à " je choisis aujourd'hui encore mon conjoint, avec ses défauts et ses faiblesses, et si je sors les poubelles, je le fais parce que je le choisis et non en rechignant ! "
Une bonne méthode de changement dans ce domaine peut être de prendre une feuille volante, avec deux colonnes, et de reformuler nos pensées automatiques commençant par " il faut "ou " on doit " dans la première colonne par " je choisis " dans la deuxième colonne : chemin de liberté et de responsabilité.
A lire pour mieux comprendre à quel point nous sommes créateurs de notre réalité, et comment nous pouvons changer en changeant de mode de communication.
Chacun est pleinement responsable de ses actions et de ses pensées !
Etre adulte sur le plan psychologique, c'est aussi reconnaitre notre part de responsabilité personnelle. Méthodes en communication pour sortir du piège de la victime.
Le bienheureux état de la victime... cet état, lorsque l'on s'y complait, est l'un des principaux obstacles au développement personnel et de plus, il génère des problèmes de communication énormes : couples, amitiés, travail, associations, engagement divers en pâtissent.
Comment repérer nos états "victimaires" et comment en sortir ? L'examen de nos modes de communication peut nous aider à sortir de ce piège de l'état de victime.
Savoir reconnaitre les " il faut " et les " on doit " dans nos modes de communication
En reprenant des termes simples de " l'appareil psychique " de Freud, nous pouvons dire que certaines personnes sont particulièrement marquées par le " il faut " ou le " on doit ". Avez-vous remarqué dans la vie quotidienne, les personnes qui y ont très fréquemment recours ? Souvent moralisatrices, parfois un brin éducatrices nées, ces personnes, l'index levé, ont tellement intériorisé ou introjecté la règle qu'elles se posent en petit professeur ou en petit éducateur de tout un chacun. C'est bien. Jusqu'à une certaine mesure. De plus, il est important de reconnaitre ces petites phrases commençant par " il faut " et " on doit " dans nos propres vies.
En effet, le " il faut " correspond le plus souvent à une règle ou à une norme que nous avons intégrée mais qui nous dégage de notre responsabilité personnelle. " Je dois vous renvoyer de ce groupe car c'est la règle de la formation, il faut que j'y obéisse moi aussi ". Ah bon ? Et qu'en pensez-vous, vous-même ? " Je déteste mon travail, mais il faut bien que j'y aille car j'ai des responsabilités de famille, moi ". Ah bon ? et pourquoi ne changez-vous pas de travail, si cela vous déplait tellement ?
Victime de la règle, le meilleur moyen pour ne pas assumer ses choix, ses erreurs et ses réussites
Nous pouvons constater que dans ces deux exemples tout simples, les personnes qui prononcent ce type de phrase se masquent et s'abritent derrière une règle paternelle qui fait d'eux des enfants victimes : ils n'ont pas choisi, à les en croire, d'agir comme ils agissent.
Ah bon ? Qui a dit que cette règle était encore valable pour eux ? Qui les empêche d'agir autrement, dans le respect de leurs besoins propres et des nécessités matérielles bien entendu ? Qui nous empêche de prendre les rênes de notre vie, quitte à assumer nos erreurs et à ne pas nous abriter derrière une règle qui parfois nous empêche d'assumer nos choix ?
Un bon moyen pour changer sur ce plan : apprenons à reconnaitre dans notre langage les " il faut " et les " on doit ", pour voir si ces règles que nous ne remettons pas en cause correspondent encore à nos choix... encore faut-il savoir reconnaitre ses besoins et ses désirs propres.
Les dangers d'un mode de communication qui supprime le libre choix et le libre arbitre
" Mais vous êtes bien gentil, vous, je n'ai pas le choix, il y a des choses que je dois bien faire, que cela me plaise ou non ! "
Ah bon ? (bis repetita placent, le " ah bon " est très efficace pour remettre en cause des choses que nous tenons pour acquises mais qui ne tiennent sur rien !)
Une seconde étape de changement peut consister à reconnaitre dans nos vies les choses que nous faisons " parce que nous n'avons pas le choix " mais dont nous nous plaignons en permanence, intérieurement ou extérieurement.
Il ne s'agit pas de vivre " sans règle ". Mais de choisir les règles auxquelles nous obéissons, et de ne plus nous plaindre ou tendre le dos en agissant, ce qui correspond à un état victimaire, mais de choisir, librement, de faire ce qui nous est imparti : état d'adulte où nous assumons nos choix, nos erreurs, et donc, par conséquence, nos réussites également.
La reformulation : guérir par la communication de l'état victimaire
Une troisième étape dans ce processus pour sortir de nos mécanismes victimaires inconscients : nous pouvons apprendre à reformuler, à remplacer le langage qui manifeste une absence de choix par un langage qui reconnait notre choix et qui donc nous engage et nous responsabilise.
Dans une même situation, nous avons le choix :
- de rester en nous plaignant, en considérant que nous n'avons pas le choix et restant dans l'état de victime qui se plaint et n'assume pas sa vie tout en accusant "les autres" de tous nos malheurs
- de rester en choisissant de rester, en assumant les inconvénients et les avantages de la situation, en prenant nos responsabilités d'adulte et sans nous plaindre
- de partir, si la situation n'est pas conforme à nos désirs profonds, mais encore une fois en partant " pour " quelque chose (choix positif) et non pas partir pour fuir (choix négatif)
" Je choisis d'aller au travail chaque matin " (ou d'ailleurs, je change de travail, qui a dit que je devais rester dans un travail qui ne me convient pas et qui n'est absolument pas gratifiant pour moi et ne correspond pas à mes capacités et à mes besoins propres ?), au lieu de " Je pars encore ce matin faire ce boulot que je n'aime pas, je n'ai pas le choix de toute façon, mais je vais me défouler en mauvaise humeur et faire bien comprendre à mon entourage que je n'ai pas le choix et surtout le lui faire bien peser ! "
Méthode pour améliorer la communication de couple, hommes, femmes mode d'emploi !
Ou encore, en couple, passer de " de toute façon, il ne changera jamais, heureusement que je suis là pour faire telle ou telle chose, il faut bien qu'il y en ait qui assument " à " je choisis aujourd'hui encore mon conjoint, avec ses défauts et ses faiblesses, et si je sors les poubelles, je le fais parce que je le choisis et non en rechignant ! "
Une bonne méthode de changement dans ce domaine peut être de prendre une feuille volante, avec deux colonnes, et de reformuler nos pensées automatiques commençant par " il faut "ou " on doit " dans la première colonne par " je choisis " dans la deuxième colonne : chemin de liberté et de responsabilité.
A lire pour mieux comprendre à quel point nous sommes créateurs de notre réalité, et comment nous pouvons changer en changeant de mode de communication.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Les Capitales Nabatéennes : Pétra et Bosra ( http://antikforever.com/Syrie-Palestine/nabateens/petra.htm )
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Quelques jolis proverbes :
" Qui trop embrasse mal étreint. "
" Malheur à qui a les yeux fixés sur deux chemins. "
" Qui chasse deux lièvres n'en prend pas un. "
" Qui est propre à tout n'est propre à rien. "
" Qui partout sème ne récolte nulle part. "
" Qui trop embrasse mal étreint. "
" Malheur à qui a les yeux fixés sur deux chemins. "
" Qui chasse deux lièvres n'en prend pas un. "
" Qui est propre à tout n'est propre à rien. "
" Qui partout sème ne récolte nulle part. "
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Il y a entre les mots et les faits beaucoup de choses
Il y a des promesses et puis des départs impromptus
Il y a des caresses qui ne sont que convenues
Il y a des des dons qui ne sont que moroses
Car ils vont dans le sens de la conquête onaniste
Il y a des mots gais qui ne finissent qu'en triste
Parce qu'ils sont voilés par une attente rêveuse
Et que l'acteur sait où utiliser ce qui creuse
La peine du receveur. Et en tirer profit.
Maintenant je t'aime, lui dit-il tout bas
Viens avec moi, et regarde comme je ris
Mais une fois fini, sois grand et là-bas
Regarde moi partir, toi l'enfant solitaire
Tu voulais découvrir et puis tout faire
Alors accepte aussi que je fasse pareil
Toi qui a cru voir dans les yeux de vermeil
La promesse réelle de ce que j'ai dit.
Je t'ai utilisé pour mon propre plaisir,
Et ta chair, ton cœur, se fanent ici
Tu ne peux crier, puisque à ouïr
Tu as passé ton temps. Ouïr seulement
Mais ne pas comprendre que tu ne sais en toi
Trouver ce que tu cherches. Alors autrement
Tu devras y penser. Vois-tu cette fois
Que tu n'es pas un ange ? Que la vie
Ne t'emmènera que là où tu dois
Prendre ta conscience et de tes bras
Faire ce chemin qui t'emmène à la foi
Que tu dois te bâtir. Il n'est d'autre voie
Que celle qui te forge. Décider en toi
Ce que tu t'autorise et là où tu vas.
Personne ne peux à ta place, là-bas
Décider de ton être et encore de tes joies.
Tout à son prix, la liberté première
Est de passer des gués. Litière
Ou joie éthérée. Là est ton choix ...
Il y a des promesses et puis des départs impromptus
Il y a des caresses qui ne sont que convenues
Il y a des des dons qui ne sont que moroses
Car ils vont dans le sens de la conquête onaniste
Il y a des mots gais qui ne finissent qu'en triste
Parce qu'ils sont voilés par une attente rêveuse
Et que l'acteur sait où utiliser ce qui creuse
La peine du receveur. Et en tirer profit.
Maintenant je t'aime, lui dit-il tout bas
Viens avec moi, et regarde comme je ris
Mais une fois fini, sois grand et là-bas
Regarde moi partir, toi l'enfant solitaire
Tu voulais découvrir et puis tout faire
Alors accepte aussi que je fasse pareil
Toi qui a cru voir dans les yeux de vermeil
La promesse réelle de ce que j'ai dit.
Je t'ai utilisé pour mon propre plaisir,
Et ta chair, ton cœur, se fanent ici
Tu ne peux crier, puisque à ouïr
Tu as passé ton temps. Ouïr seulement
Mais ne pas comprendre que tu ne sais en toi
Trouver ce que tu cherches. Alors autrement
Tu devras y penser. Vois-tu cette fois
Que tu n'es pas un ange ? Que la vie
Ne t'emmènera que là où tu dois
Prendre ta conscience et de tes bras
Faire ce chemin qui t'emmène à la foi
Que tu dois te bâtir. Il n'est d'autre voie
Que celle qui te forge. Décider en toi
Ce que tu t'autorise et là où tu vas.
Personne ne peux à ta place, là-bas
Décider de ton être et encore de tes joies.
Tout à son prix, la liberté première
Est de passer des gués. Litière
Ou joie éthérée. Là est ton choix ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Le mardi est le jour du petit coucou partout ! Alors, coucou Mjöllnir et bonne semaine à toi !!
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Flying on the other side ;)
Coucou MarSupilami !
C'est super gentil de venir me réveiller dans ma tanière !
Comment vas-tu ? En pleine forme ?
Bonne semaine à toi aussi
C'est super gentil de venir me réveiller dans ma tanière !
Comment vas-tu ? En pleine forme ?
Bonne semaine à toi aussi
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Merci ! En pleine forme, oui ! La semaine débute plutôt bien : partie de tarot ce soir avec pizzas et bières ! YEAH ! J'aime quand les mardis ont des allures de vacances
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Flying on the other side ;)
Ruses, stratégies et tactiques des pervers narcissiques
Le pervers a en général beaucoup d’imagination, et il est difficile de recenser, ici, les milliers de ruses et tactiques, dont il dispose dans son arsenal.
Séduction, jeu sur les apparences
Contrairement au pervers de caractère, qui irrite son entourage par ses revendications et nie radicalement l’autre, le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable.
Il change de masque suivant les besoins, tantôt séducteur paré de toutes les qualités, tantôt victime faible et innocente. Il a un souci scrupuleux des apparences, donnant le plus souvent l’image, valorisante pour son ego, d’une personne parfaite, image qui cache son absence d’émotion, d’amour, de sincérité et d’intérêt pour tout ce qui n’est pas lui. Il ne s'intéresse pas à la réalité, tout est pour lui jeu d'apparences et de manipulation de l'autre. Il excelle à susciter, amplifier et faire alterner chez l'autre regrets et peurs.
Dissimulation
Le pervers agit à l’abri des regards. Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.
Mimétisme
Ce sont de véritables caméléons, aptes à mimer les attitudes et les paroles de son interlocuteur pour susciter chez lui l'illusion d'un accord parfait, d'une entente exceptionnelle qui ne cesse de s'approfondir. Le mimétisme est d’ailleurs l'une des techniques employée par la Programmation Neuro-Linguistique.
Diviser, cloisonner ses relations
Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.
Vous encenser pour mieux vous couler
Il commence par vous encenser. Vous êtes le meilleur, le plus doué, le plus cultivé … Personne d'autre que vous ne compte pour lui (il n'hésite d'ailleurs pas à dire la même chose successivement à plusieurs personnes). Ces éloges et ces protestations d'attachement lui permettent de mieux « vous couler » ensuite en jouant sur l'effet de surprise, et de vous atteindre d'autant plus que vous ne vous attendiez pas à l'attaque et qu'il a en outre pris soin de choisir précisément le moment où vous pouviez le moins vous y attendre.
Se valoriser sans cesse et dévaloriser l’autre
Les narcisses cherchent à évoluer sous les feux de la rampe, à choisir des situations où d'autres pourront les admirer. Ils veulent capter l'attention de leurs semblables qu'ils considèrent, par ailleurs, comme de simples faire-valoir, victimes potentielles qu’ils n'hésiteront pas à critiquer en public, souvent insidieusement.
Le principe d’autorité
Il utilise son pouvoir de séduction, ses talents de comédien, son apparence de sérieux, toutes les facettes de ses « personnalités » pour s'imposer. Il aime arrêter toute discussion par quelque phrase définitive, utilisant le principe d’autorité : « Je suis malade ! », ou bien « Tu te rends compte de ce que tu me demandes ! », « Je ne peux pas discuter avec toi pour l’instant, tu vois bien que je suis pris ».
L’induction (suggérer l’idée à l’autre)
La grande force du pervers narcissique est l'art de l'induction.
Il s'applique à provoquer chez l'autre des sentiments, des réactions, des actes, ou, au contraire, à les inhiber. Il fonctionne en quelque sorte comme un magicien maléfique, un hypnotiseur abusif, utilisant successivement injonctions et séduction. Évitant d'exprimer à l'autre ce qu'il pense, de l'éclairer sur ses intentions, il procède par allusion, sans jamais se compromettre. Pour mieux duper, il suscite chez l'autre un intérêt pour ce qui va faire l'objet de la duperie, qu'il va rendre aussi alléchant que possible sans jamais en parler ouvertement. Étalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus, à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier .
Il procède de la même façon s’il a l'intention a priori de refuser quelque chose. L'autre, qui n'avait pas l'idée de demander quoi que ce soit, va se sentir pris à contre-pied sans savoir exactement pourquoi : il se promettra alors de ne jamais demander quelque chose, il doutera de sa propre honnêteté, ou même se sentira suspect, entrant inconsciemment dans le jeu du pervers narcissique. Ce dernier, pour prendre l'ascendant sur sa « victime », assortira volontiers son discours d'un message moralisateur et s'affichera comme un être « noble et pur », contraignant l'autre qui ne veut pas être repoussé à s'identifier à cette morale, que cela soit dans l’acceptation ou le refus de la chose suggérée.
Faisant parler le pervers narcissique, Alberto Eiguer écrit : « Il faudrait que vous agissiez de sorte qu'il ne reste aucun doute que vous êtes moi... et que tout ce que vous faites, dites ou éprouvez, confirme que je suis le seul, moi, le plus grand et cela même au prix de votre propre disqualification ». On touche ici au fondement de l'induction narcissique.
Contradictions ou contradictions apparentes
Un jour, relâchant sa vigilance, content et fier de son coup, le pervers narcissique pourra même se vanter auprès de tiers auxquels il prête ses propres pensées, de son succès, l'autre l'avait mérité, puisqu’il « n'avait qu'à ne pas être si bête et si naïf ».
Mais même quand les contradictions de son comportement éclatent semant alors le doute sur sa personnalité, ses intentions ou sa sincérité, il parvient le plus souvent à rattraper ses erreurs et à restaurer la belle image de lui-même qu'il a laissée se fissurer par manque de prudence. Il affirmera alors, par exemple, qu’il a plaisanté et qu’il ne cherchait qu’à tester son interlocuteur.
La plupart du temps, on lui pardonnera malgré tout, parce qu'il sait se rendre sympathique et surtout parce qu’il a toujours une explication pour justifier un comportement soudain contradictoire. L’erreur « désastreuse » sera mise sur le compte d’une faiblesse momentanée, d'une fatigue, d’un surmenage, d’une maladie. Finalement, on se dira que toute personne « parfaite » est faillible.
« Le pervers narcissique, […] aime la controverse. Il est capable de soutenir un point de vue un jour et de défendre les idées inverses le lendemain, juste pour faire rebondir la discussion ou, délibérément, pour choquer. » (Marie-France Hirogoyen, Le Harcèlement moral, page 108)
Emploi de messages paradoxaux
Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'elle ne peut comprendre la situation. Elle s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression (voir Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », « La communication perverse », p. 111).
Calomnies et insinuations
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » (Beaumarchais).
Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses. À la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation.
Il usera du pouvoir de la répétition et ne cessera pas de semer le doute sur l’honnêteté, sur les intentions de l’adversaire qu'il veut abattre s'appuyant sur la tendance humaine à croire « qu’il n’y a pas de fumée sans feu ».
Fausse modestie
Lors de l’utilisation de la technique de l’induction (voir plus haut), il se présente bien volontiers comme une personne modeste, n’osant pas proposer ses solutions ou l’objet de sa duperie (l’appât), l’objet qu’il veut soumettre à la convoitise de l’autre.
Comme un rusé paysan, il est capable parfois de se faire passer pour bête et naïf, prêchant le faux pour savoir le vrai. Un très bon moyen de guerre psychologique pour tirer les vers du nez d’une personne trop pleine de certitudes.
Confusion des limites entre soi et l'autre
Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité et se donner une apparence grandiose. Ces qualités qu'il s'approprie, il les dénie à leur véritable possesseur, cela fait partie intégrante de sa stratégie de la séduction. « La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre. Cette séduction est narcissique : il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences. Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre. On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement Moral, p. 94).
Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles
La communication perverse est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.
« Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée et n'éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant. C'est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C'est surtout et avant tout un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant. Ces falsifications de la vérité sont parfois très proches d'une construction délirante. Tout message qui n'est pas formulé explicitement, même s'il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l'interlocuteur. Puisqu'il n'y a pas de trace objective, cela n'existe pas. Le mensonge correspond simplement à un besoin d'ignorer ce qui va à l'encontre de son intérêt narcissique. C'est ainsi que l'on voit les pervers entourer leur histoire d'un grand mystère qui induit une croyance chez l'autre sans que rien n'ait été dit : cacher pour montrer sans dire. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral, page 94)
Il use d'un luxe de détails pour éteindre la vigilance de ses proches. « Plus le mensonge est gros, plus on a envie d'y croire. »
Se poser en victime
Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.
Il peut se faire passer pour faible, pour le « chien perdu sans collier », prendre la mine de chien battu, les yeux tristes, dont voudront alors justement s’occuper les femmes maternelles, dévouées, celles ayant une vocation de dame patronnesse, celles n’existant que par le dévouement à autrui, celles qui deviendront souvent leurs future victime. Cela afin de mieux faire tomber dans ses filets
Il a d’ailleurs un talent fou pour se faire passer pour une victime. Comme il a un talent fou, pour se faire passer pour malade ou irresponsable ou tirer profit d’une maladie (imaginaire ou réelle), d’un accident, user ou abuser d’un handicap réel etc.
Création d’une relation de dépendance
L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il reste dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. « La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers [sur l’autre]. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance [celle de sa victime], soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 115).
Inhiber la pensée critique de la victime
Lors de la phase d'emprise, la tactique du pervers narcissique est essentiellement d'inhiber la pensée critique de sa victime. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction ou d’induction. « Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux. Le pervers essaie de pousser sa victime à agir contre lui (et à la faire agir d’une façon perverse) pour ensuite la dénoncer comme « mauvaise ». Ce qui importe, c'est que la victime paraisse responsable de ce qui lui arrive ». (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 122).
Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeux des conflits artificiels, provoqués par le pervers.
Tactique du harcèlement moral pervers
Isoler quelqu'un, refuser toute communication, ne pas lui transmettre de consignes, multiplier les brimades, ne pas lui donner de travail ou un travail humiliant, au contraire, lui donner trop de travail ou un travail largement au dessus de ses compétences etc... les cas de figure du harcèlement moral, du bizutage ou du mobbing, telles sont les tactiques du harcèlement moral, pouvant se décliner à l’infini.
Selon la définition la plus courante « Le harcèlement moral est un ensemble de conduites et de pratiques qui se caractérisent par la systématisation, la durée et la répétition d'atteintes à la personne ou à la personnalité, par tous les moyens relatifs au travail, ses relations, son organisation, ses contenus, ses conditions, ses outils, en les détournant de leur finalité, infligeant ainsi, consciemment ou inconsciemment, une souffrance intense afin de nuire, d'éliminer, voire de détruire. Il peut s'exercer entre hiérarchiques et subordonnés, de façon descendante ou remontante, mais aussi entre collègues, de façon latérale ».
Tactiques ultimes (sur le point d’être confondu)
Si un emballement peut conduire le pervers narcissique à commettre des actes de violence, il évite soigneusement de se faire « emballer » par la police et la justice. Pour cela, il maîtrise l'art de « l'emballage » des faits dans le discours. Pour paraphraser Philinte, dans « Le Misanthrope » : « Toujours, en termes convaincants, ses dénégations sont dites ». Acculé, il peut se faire passer pour fou, irresponsable de ses actes, car on sait que les fous peuvent tout se permettre (article 122-1 du nouveau code pénal).
Le pervers a en général beaucoup d’imagination, et il est difficile de recenser, ici, les milliers de ruses et tactiques, dont il dispose dans son arsenal.
Séduction, jeu sur les apparences
Contrairement au pervers de caractère, qui irrite son entourage par ses revendications et nie radicalement l’autre, le pervers narcissique, lui, réussit à créer un élan positif envers lui. Comme toute personne manipulatrice, il sait se rendre aimable.
Il change de masque suivant les besoins, tantôt séducteur paré de toutes les qualités, tantôt victime faible et innocente. Il a un souci scrupuleux des apparences, donnant le plus souvent l’image, valorisante pour son ego, d’une personne parfaite, image qui cache son absence d’émotion, d’amour, de sincérité et d’intérêt pour tout ce qui n’est pas lui. Il ne s'intéresse pas à la réalité, tout est pour lui jeu d'apparences et de manipulation de l'autre. Il excelle à susciter, amplifier et faire alterner chez l'autre regrets et peurs.
Dissimulation
Le pervers agit à l’abri des regards. Les maltraitances sont rarement sous le feu des projecteurs, mais plutôt perpétrées dans le secret des alcôves. Les pervers sont les professionnels de la double vie et de la double personnalité.
Mimétisme
Ce sont de véritables caméléons, aptes à mimer les attitudes et les paroles de son interlocuteur pour susciter chez lui l'illusion d'un accord parfait, d'une entente exceptionnelle qui ne cesse de s'approfondir. Le mimétisme est d’ailleurs l'une des techniques employée par la Programmation Neuro-Linguistique.
Diviser, cloisonner ses relations
Par prudence, il divisera et cloisonnera ses relations, afin qu’on ne puisse pas recouper ses mensonges ou que ses victimes ne risquent pas de se s'allier contre lui. Sa technique, dans ce domaine, finit par être magistrale.
Vous encenser pour mieux vous couler
Il commence par vous encenser. Vous êtes le meilleur, le plus doué, le plus cultivé … Personne d'autre que vous ne compte pour lui (il n'hésite d'ailleurs pas à dire la même chose successivement à plusieurs personnes). Ces éloges et ces protestations d'attachement lui permettent de mieux « vous couler » ensuite en jouant sur l'effet de surprise, et de vous atteindre d'autant plus que vous ne vous attendiez pas à l'attaque et qu'il a en outre pris soin de choisir précisément le moment où vous pouviez le moins vous y attendre.
Se valoriser sans cesse et dévaloriser l’autre
Les narcisses cherchent à évoluer sous les feux de la rampe, à choisir des situations où d'autres pourront les admirer. Ils veulent capter l'attention de leurs semblables qu'ils considèrent, par ailleurs, comme de simples faire-valoir, victimes potentielles qu’ils n'hésiteront pas à critiquer en public, souvent insidieusement.
Le principe d’autorité
Il utilise son pouvoir de séduction, ses talents de comédien, son apparence de sérieux, toutes les facettes de ses « personnalités » pour s'imposer. Il aime arrêter toute discussion par quelque phrase définitive, utilisant le principe d’autorité : « Je suis malade ! », ou bien « Tu te rends compte de ce que tu me demandes ! », « Je ne peux pas discuter avec toi pour l’instant, tu vois bien que je suis pris ».
L’induction (suggérer l’idée à l’autre)
La grande force du pervers narcissique est l'art de l'induction.
Il s'applique à provoquer chez l'autre des sentiments, des réactions, des actes, ou, au contraire, à les inhiber. Il fonctionne en quelque sorte comme un magicien maléfique, un hypnotiseur abusif, utilisant successivement injonctions et séduction. Évitant d'exprimer à l'autre ce qu'il pense, de l'éclairer sur ses intentions, il procède par allusion, sans jamais se compromettre. Pour mieux duper, il suscite chez l'autre un intérêt pour ce qui va faire l'objet de la duperie, qu'il va rendre aussi alléchant que possible sans jamais en parler ouvertement. Étalant connaissances, savoir, certitudes, il va pousser l'autre à vouloir en savoir plus, à convoiter l’objet en question et à exprimer son désir de se l’approprier .
Il procède de la même façon s’il a l'intention a priori de refuser quelque chose. L'autre, qui n'avait pas l'idée de demander quoi que ce soit, va se sentir pris à contre-pied sans savoir exactement pourquoi : il se promettra alors de ne jamais demander quelque chose, il doutera de sa propre honnêteté, ou même se sentira suspect, entrant inconsciemment dans le jeu du pervers narcissique. Ce dernier, pour prendre l'ascendant sur sa « victime », assortira volontiers son discours d'un message moralisateur et s'affichera comme un être « noble et pur », contraignant l'autre qui ne veut pas être repoussé à s'identifier à cette morale, que cela soit dans l’acceptation ou le refus de la chose suggérée.
Faisant parler le pervers narcissique, Alberto Eiguer écrit : « Il faudrait que vous agissiez de sorte qu'il ne reste aucun doute que vous êtes moi... et que tout ce que vous faites, dites ou éprouvez, confirme que je suis le seul, moi, le plus grand et cela même au prix de votre propre disqualification ». On touche ici au fondement de l'induction narcissique.
Contradictions ou contradictions apparentes
Un jour, relâchant sa vigilance, content et fier de son coup, le pervers narcissique pourra même se vanter auprès de tiers auxquels il prête ses propres pensées, de son succès, l'autre l'avait mérité, puisqu’il « n'avait qu'à ne pas être si bête et si naïf ».
Mais même quand les contradictions de son comportement éclatent semant alors le doute sur sa personnalité, ses intentions ou sa sincérité, il parvient le plus souvent à rattraper ses erreurs et à restaurer la belle image de lui-même qu'il a laissée se fissurer par manque de prudence. Il affirmera alors, par exemple, qu’il a plaisanté et qu’il ne cherchait qu’à tester son interlocuteur.
La plupart du temps, on lui pardonnera malgré tout, parce qu'il sait se rendre sympathique et surtout parce qu’il a toujours une explication pour justifier un comportement soudain contradictoire. L’erreur « désastreuse » sera mise sur le compte d’une faiblesse momentanée, d'une fatigue, d’un surmenage, d’une maladie. Finalement, on se dira que toute personne « parfaite » est faillible.
« Le pervers narcissique, […] aime la controverse. Il est capable de soutenir un point de vue un jour et de défendre les idées inverses le lendemain, juste pour faire rebondir la discussion ou, délibérément, pour choquer. » (Marie-France Hirogoyen, Le Harcèlement moral, page 108)
Emploi de messages paradoxaux
Le pervers narcissique se complaît dans l'ambiguïté. Par ses messages paradoxaux, doubles, obscurs, il bloque la communication et place sa victime dans l'impossibilité de fournir des réponses appropriées, puisqu'elle ne peut comprendre la situation. Elle s'épuise à trouver des solutions qui seront par définition inadaptées et rejetées par le pervers dont elle va susciter les critiques et les reproches. Complètement déroutée, elle sombrera dans l'angoisse ou la dépression (voir Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », « La communication perverse », p. 111).
Calomnies et insinuations
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose ! » (Beaumarchais).
Le pervers narcissique a le talent de diffamer sans avoir l’air d'y toucher, prudemment, en donnant l’apparence de l’objectivité et du plus grand sérieux, comme s’il ne faisait que rapporter des paroles qui ne sont pas les siennes. Souvent il ne porte pas d’accusation claire, mais se contente d'allusions voilées, insidieuses. À la longue, il réussira à semer le doute, sans avoir jamais prononcé une phrase qui pourrait le faire tomber sous le coup d’une accusation de diffamation.
Il usera du pouvoir de la répétition et ne cessera pas de semer le doute sur l’honnêteté, sur les intentions de l’adversaire qu'il veut abattre s'appuyant sur la tendance humaine à croire « qu’il n’y a pas de fumée sans feu ».
Fausse modestie
Lors de l’utilisation de la technique de l’induction (voir plus haut), il se présente bien volontiers comme une personne modeste, n’osant pas proposer ses solutions ou l’objet de sa duperie (l’appât), l’objet qu’il veut soumettre à la convoitise de l’autre.
Comme un rusé paysan, il est capable parfois de se faire passer pour bête et naïf, prêchant le faux pour savoir le vrai. Un très bon moyen de guerre psychologique pour tirer les vers du nez d’une personne trop pleine de certitudes.
Confusion des limites entre soi et l'autre
Le pervers narcissique n'établit pas de limites entre soi et l'autre. Il incorpore les qualités de l'autre, se les attribue pour pallier les faiblesses de sa véritable personnalité et se donner une apparence grandiose. Ces qualités qu'il s'approprie, il les dénie à leur véritable possesseur, cela fait partie intégrante de sa stratégie de la séduction. « La séduction perverse se fait en utilisant les instincts protecteurs de l'autre. Cette séduction est narcissique : il s'agit de chercher dans l'autre l'unique objet de sa fascination, à savoir l'image aimable de soi. Par une séduction à sens unique, le pervers narcissique cherche à fasciner sans se laisser prendre. Pour J. Baudrillard, la séduction conjure la réalité et manipule les apparences. Elle n'est pas énergie, elle est de l'ordre des signes et des rituels et de leur usage maléfique. La séduction narcissique rend confus, efface les limites de ce qui est soi et de ce qui est autre. On n'est pas là dans le registre de l'aliénation - comme dans l'idéalisation amoureuse où, pour maintenir la passion, on se refuse à voir les défauts ou les défaillances de l'autre -, mais dans le registre de l'incorporation dans le but de détruire. La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement Moral, p. 94).
Utilisation de fausses vérités énormes ou crédibles
La communication perverse est au service de cette stratégie. Elle est d'abord faite de fausses vérités. Par la suite, dans le conflit ouvert, elle fait un recours manifeste, sans honte, au mensonge le plus grossier.
« Quoi que l'on dise, les pervers trouvent toujours un moyen d'avoir raison, d'autant que la victime est déjà déstabilisée et n'éprouve, au contraire de son agresseur, aucun plaisir à la polémique. Le trouble induit chez la victime est la conséquence de la confusion permanente entre la vérité et le mensonge. Le mensonge chez les pervers narcissiques ne devient direct que lors de la phase de destruction, comme nous pourrons le voir dans le chapitre suivant. C'est alors un mensonge au mépris de toute évidence. C'est surtout et avant tout un mensonge convaincu qui convainc l'autre. Quelle que soit l'énormité du mensonge, le pervers s'y accroche et finit par convaincre l'autre. Vérité ou mensonge, cela importe peu pour les pervers : ce qui est vrai est ce qu'ils disent dans l'instant. Ces falsifications de la vérité sont parfois très proches d'une construction délirante. Tout message qui n'est pas formulé explicitement, même s'il transparaît, ne doit pas être pris en compte par l'interlocuteur. Puisqu'il n'y a pas de trace objective, cela n'existe pas. Le mensonge correspond simplement à un besoin d'ignorer ce qui va à l'encontre de son intérêt narcissique. C'est ainsi que l'on voit les pervers entourer leur histoire d'un grand mystère qui induit une croyance chez l'autre sans que rien n'ait été dit : cacher pour montrer sans dire. » (Marie-France Hirigoyen, Le Harcèlement moral, page 94)
Il use d'un luxe de détails pour éteindre la vigilance de ses proches. « Plus le mensonge est gros, plus on a envie d'y croire. »
Se poser en victime
Lors des séparations, les pervers se posent en victimes abandonnées, ce qui leur donne le beau rôle et leur permet de séduire un autre partenaire, consolateur.
Il peut se faire passer pour faible, pour le « chien perdu sans collier », prendre la mine de chien battu, les yeux tristes, dont voudront alors justement s’occuper les femmes maternelles, dévouées, celles ayant une vocation de dame patronnesse, celles n’existant que par le dévouement à autrui, celles qui deviendront souvent leurs future victime. Cela afin de mieux faire tomber dans ses filets
Il a d’ailleurs un talent fou pour se faire passer pour une victime. Comme il a un talent fou, pour se faire passer pour malade ou irresponsable ou tirer profit d’une maladie (imaginaire ou réelle), d’un accident, user ou abuser d’un handicap réel etc.
Création d’une relation de dépendance
L'autre n'a d'existence que dans la mesure où il reste dans la position de double qui lui est assignée. Il s'agit d'annihiler, de nier toute différence. L'agresseur établit cette relation d'influence pour son propre bénéfice et au détriment des intérêts de l'autre. « La relation à l'autre se place dans le registre de la dépendance, dépendance qui est attribuée à la victime, mais que projette le pervers [sur l’autre]. A chaque fois que le pervers narcissique exprime consciemment des besoins de dépendance, il s'arrange pour qu'on ne puisse pas le satisfaire : soit la demande dépasse les capacités de l'autre et le pervers en profite pour pointer son impuissance [celle de sa victime], soit la demande est faite à un moment où l'on ne peut y répondre. Il sollicite le rejet car cela le rassure de voir que la vie est pour lui exactement comme il avait toujours su qu'elle était » (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 115).
Inhiber la pensée critique de la victime
Lors de la phase d'emprise, la tactique du pervers narcissique est essentiellement d'inhiber la pensée critique de sa victime. Dans la phase suivante, il provoque en elle des sentiments, des actes, des réactions, par des mécanismes d'injonction ou d’induction. « Si l'autre a suffisamment de défenses perverses pour jouer le jeu de la surenchère, il se met en place une lutte perverse qui ne se terminera que par la reddition du moins pervers des deux. Le pervers essaie de pousser sa victime à agir contre lui (et à la faire agir d’une façon perverse) pour ensuite la dénoncer comme « mauvaise ». Ce qui importe, c'est que la victime paraisse responsable de ce qui lui arrive ». (Marie-France Hirigoyen, « Le Harcèlement Moral », page 122).
Le plus dur pour la victime est de ne pas rentrer dans le jeu, en particulier le jeux des conflits artificiels, provoqués par le pervers.
Tactique du harcèlement moral pervers
Isoler quelqu'un, refuser toute communication, ne pas lui transmettre de consignes, multiplier les brimades, ne pas lui donner de travail ou un travail humiliant, au contraire, lui donner trop de travail ou un travail largement au dessus de ses compétences etc... les cas de figure du harcèlement moral, du bizutage ou du mobbing, telles sont les tactiques du harcèlement moral, pouvant se décliner à l’infini.
Selon la définition la plus courante « Le harcèlement moral est un ensemble de conduites et de pratiques qui se caractérisent par la systématisation, la durée et la répétition d'atteintes à la personne ou à la personnalité, par tous les moyens relatifs au travail, ses relations, son organisation, ses contenus, ses conditions, ses outils, en les détournant de leur finalité, infligeant ainsi, consciemment ou inconsciemment, une souffrance intense afin de nuire, d'éliminer, voire de détruire. Il peut s'exercer entre hiérarchiques et subordonnés, de façon descendante ou remontante, mais aussi entre collègues, de façon latérale ».
Tactiques ultimes (sur le point d’être confondu)
Si un emballement peut conduire le pervers narcissique à commettre des actes de violence, il évite soigneusement de se faire « emballer » par la police et la justice. Pour cela, il maîtrise l'art de « l'emballage » des faits dans le discours. Pour paraphraser Philinte, dans « Le Misanthrope » : « Toujours, en termes convaincants, ses dénégations sont dites ». Acculé, il peut se faire passer pour fou, irresponsable de ses actes, car on sait que les fous peuvent tout se permettre (article 122-1 du nouveau code pénal).
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 12 Fév 2013 - 17:27, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
MarSupilami a écrit:Merci ! En pleine forme, oui ! La semaine débute plutôt bien : partie de tarot ce soir avec pizzas et bières ! YEAH ! J'aime quand les mardis ont des allures de vacances
Wazaaaaaaaaaaaaaaa !!!! Quelle Chance
Dommage que je sois si loin !!!
J'adore le tarot ^^
Dernière édition par Mjöllnir le Mar 12 Fév 2013 - 23:11, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
A propos de mon post sur les Pervers Narcissiques ... Il y en a un qui vient régulièrement trainer sur mon fil depuis un bien long moment déjà
Ayant vécu 27 ans auprès d'une, et eu comme patron un autre pendant 7 ans, mon radar de détection est au mieux de sa forme ...
Ayant vécu 27 ans auprès d'une, et eu comme patron un autre pendant 7 ans, mon radar de détection est au mieux de sa forme ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Les mots ne sont que des coquilles vides si l'expérience n'est pas là pour leur donner substance.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Hello Mjollnir.
Aujourd'hui j'ai lu un article plutôt intéressant sur la perversion dans la relation à l'autre.
Comme je vois que tu t'intéresses au sujet, je te le colle dans un spoiler (si j'y arrive...)
(Bon en fait j'y arrive pas !)
Aujourd'hui j'ai lu un article plutôt intéressant sur la perversion dans la relation à l'autre.
Comme je vois que tu t'intéresses au sujet, je te le colle dans un spoiler (si j'y arrive...)
(Bon en fait j'y arrive pas !)
Dernière édition par Basilice le Mar 12 Fév 2013 - 17:53, édité 1 fois
Basilice- Messages : 1936
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Localisation : Tout dépend des moments
Basilice- Messages : 1936
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Localisation : Tout dépend des moments
Re: Flying on the other side ;)
Merci Basilice
Je ne sais pas trop ce qui s'est passé, même mon interface ZC semble en être modifiée !
En tout cas ce texte est éclairant. Il me semble néanmoins que la situation décrite tend à faire comprendre que l'instabilité est des deux bords, et qu'il appartient, comme toujours, aux êtres de prendre d'abord du recul sur eux-mêmes avant toute chose ...
Cette prise de recul évite les frictions pour l'un, et quoi qu'il en soit, ne permets pas à l'autre de se servir d'un autre être vivant comme d'un objet.
Ce que je lis dans ce texte, par dessus tout, c'est l'incapacité à exprimer de manière " lisisble " les désirs profonds des deux interlocuteurs, et cela en " blessant " l'autre. Puis entrent en jeu force d'un coté et soumission de l'autre. Je me demande clairement ce qui permet à cette situation de durer, à part la peur de se retrouver seul devant soi pour l'un, et la peur de ne pas avoir un dérivatif pour l'autre.
Tout cela me parait très malsain.
Je ne sais pas trop ce qui s'est passé, même mon interface ZC semble en être modifiée !
En tout cas ce texte est éclairant. Il me semble néanmoins que la situation décrite tend à faire comprendre que l'instabilité est des deux bords, et qu'il appartient, comme toujours, aux êtres de prendre d'abord du recul sur eux-mêmes avant toute chose ...
Cette prise de recul évite les frictions pour l'un, et quoi qu'il en soit, ne permets pas à l'autre de se servir d'un autre être vivant comme d'un objet.
Ce que je lis dans ce texte, par dessus tout, c'est l'incapacité à exprimer de manière " lisisble " les désirs profonds des deux interlocuteurs, et cela en " blessant " l'autre. Puis entrent en jeu force d'un coté et soumission de l'autre. Je me demande clairement ce qui permet à cette situation de durer, à part la peur de se retrouver seul devant soi pour l'un, et la peur de ne pas avoir un dérivatif pour l'autre.
Tout cela me parait très malsain.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Tu as donc réussi à lire quelque chose malgré les manip hasardeuses, bravo.
Oui, l'auteur explique que face à un perversl'hystérique l'autre ne peut choisir que le mode agressif ou défensif.
Il dit aussi que celui qui n'est pas pervers, est néanmoins complice, et qu'il use de perversité (et non de perversion) pour être en relation avec le pervers.
Lorsqu'il entreprend un travail sur lui, le "complice" peut voir et admettre cette complicité (autrement appelée la co-dépendance) et se demander quels sont les bénéfices secondaires qu'il retire de cette co-dépendance.
Lorsqu'il a compris quels étaient ces bénéfices, il arrive à partir, à se reconnaître victime - comme tu dis rien n'excuse que le pervers utilise l'autre comme un objet et l'autre ne "gagne" jamais - et à sortir ensuite de cette position victimaire (du moins c'est souhaitable dans le parcours, sinon il risque de retomber dans la co-dépendance).
J'ajoute une lecture, que j'ai trouvée intéressante - il y a un chapitre sur la co-dépendance.
http://www.laprocure.com/nouvelles-formes-addiction-amour-sexe-jeux-videos-marc-valleur/9782081238558.html
Oui, l'auteur explique que face à un pervers
Il dit aussi que celui qui n'est pas pervers, est néanmoins complice, et qu'il use de perversité (et non de perversion) pour être en relation avec le pervers.
Lorsqu'il entreprend un travail sur lui, le "complice" peut voir et admettre cette complicité (autrement appelée la co-dépendance) et se demander quels sont les bénéfices secondaires qu'il retire de cette co-dépendance.
Lorsqu'il a compris quels étaient ces bénéfices, il arrive à partir, à se reconnaître victime - comme tu dis rien n'excuse que le pervers utilise l'autre comme un objet et l'autre ne "gagne" jamais - et à sortir ensuite de cette position victimaire (du moins c'est souhaitable dans le parcours, sinon il risque de retomber dans la co-dépendance).
J'ajoute une lecture, que j'ai trouvée intéressante - il y a un chapitre sur la co-dépendance.
http://www.laprocure.com/nouvelles-formes-addiction-amour-sexe-jeux-videos-marc-valleur/9782081238558.html
Dernière édition par Basilice le Mar 12 Fév 2013 - 18:17, édité 1 fois (Raison : Manque de clarté et ajout.)
Basilice- Messages : 1936
Date d'inscription : 01/11/2012
Localisation : Tout dépend des moments
Re: Flying on the other side ;)
Oui Basilice
C'est un parcours que j'ai suivi. En parlant de " bénéfices ", voilà comment je les qualifiais : Ayant été en permanence dévalorisé, traité d'incapable, etc., je mettais un point d'honneur à montrer et montrer encore que je pouvais surmonter les défis qu'on me tendais.
Effectivement, les " bénéfices " furent nombreux : Perfectionnement dans mon métier, dépassement de moi, résistance accrue au stress. Ceci étant, d'autres parties furent asséchées : croyance en l'autre, socialisation en déshérence , perte de repères, etc ...
C'est le recul sur le passage du temps, surtout et y compris celui que je m'accordais en tant qu'individualité (donc pour assouvir mes désirs propres) qui m'a permis de comprendre et de démonter ce mécanisme pernicieux.
Il s'avère maintenant que je pense de manière autonome (ou du moins ai-je cette impression), et qu'ainsi j'accorde du crédit à la pensée des autres si je la ressent comme non intrusive, c'est à dire capable de peser au lieu de juger - peser ne voulant pas dire omettre son avis subjectif, mais le placer comme préalable induit à tout discours.
En ce qui concerne le processus de défense de la " victime ", je pense qu'il y a une autre voie. Ni défensive ni offensive : L'écartement adjoint au silence. Le pervers supporte tout sauf d'être ignoré et de ne plus recevoir de signaux quels qu'ils soient. Puisqu'il tire uniquement son énergie de l'autre, le vide est le plus sur des moyens pour le faire s'épuiser.
C'est un parcours que j'ai suivi. En parlant de " bénéfices ", voilà comment je les qualifiais : Ayant été en permanence dévalorisé, traité d'incapable, etc., je mettais un point d'honneur à montrer et montrer encore que je pouvais surmonter les défis qu'on me tendais.
Effectivement, les " bénéfices " furent nombreux : Perfectionnement dans mon métier, dépassement de moi, résistance accrue au stress. Ceci étant, d'autres parties furent asséchées : croyance en l'autre, socialisation en déshérence , perte de repères, etc ...
C'est le recul sur le passage du temps, surtout et y compris celui que je m'accordais en tant qu'individualité (donc pour assouvir mes désirs propres) qui m'a permis de comprendre et de démonter ce mécanisme pernicieux.
Il s'avère maintenant que je pense de manière autonome (ou du moins ai-je cette impression), et qu'ainsi j'accorde du crédit à la pensée des autres si je la ressent comme non intrusive, c'est à dire capable de peser au lieu de juger - peser ne voulant pas dire omettre son avis subjectif, mais le placer comme préalable induit à tout discours.
En ce qui concerne le processus de défense de la " victime ", je pense qu'il y a une autre voie. Ni défensive ni offensive : L'écartement adjoint au silence. Le pervers supporte tout sauf d'être ignoré et de ne plus recevoir de signaux quels qu'ils soient. Puisqu'il tire uniquement son énergie de l'autre, le vide est le plus sur des moyens pour le faire s'épuiser.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Mjöllnir a écrit:
Dommage que je sous si loin !!!
J'adore le tarot ^^
Va savoir ! On pourra peut-être un de ces jours organiser un tarot moins loin
Bon sinon, comme d'habitude, j'ai fini à - 200 avec un jeu de daube ( la plupart du temps, même pas de rois pour espérer au moins être appelée). Ah ! Rien ne vaut le tarot à quatre : au moins tu sais pourquoi tu perds. Au milieu des décombres, j'ai quand même pris et réussi une garde. Houba houba ! Et puis la bière était bien bonne !
MarSupilami- Messages : 788
Date d'inscription : 25/11/2012
Localisation : Océan Indien
Re: Flying on the other side ;)
Aïe MarSupilami !
Ouais, rien ne vaut le tarot à 4. Celui que l'on jouait à l'origine, ce me semble.
M'enfin, je joue aussi pour jouer. Perdre ne me fait plus grand chose. J'en profite pour apprendre la manière dont les autres pratiquent (leurs tics, leur niveau de prise de risque, leur tactique, etc.)
Pis c'est vrai que les à-côtés sont sympa aussi ^^. Bonne raison que de se réunir de manière festive !
Ben oui, si l'occasion de présente d'un faire un ensemble, ce sera avant grand plaisir
Ouais, rien ne vaut le tarot à 4. Celui que l'on jouait à l'origine, ce me semble.
M'enfin, je joue aussi pour jouer. Perdre ne me fait plus grand chose. J'en profite pour apprendre la manière dont les autres pratiquent (leurs tics, leur niveau de prise de risque, leur tactique, etc.)
Pis c'est vrai que les à-côtés sont sympa aussi ^^. Bonne raison que de se réunir de manière festive !
Ben oui, si l'occasion de présente d'un faire un ensemble, ce sera avant grand plaisir
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
J'adore observer le ciel par une belle nuit et loin de la pollution lumineuse. Ce calme et cette immensité me remplissent d'aise. Il m'est alors possible de m'envoler vers un ailleurs sans limite, bien loin du regard terre à terre des hommes ...
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Se forger soi-même, encore et encore. Se confronter au feu, à son propre combat.
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Une pensée qui me vient, comme ça.
Vouloir donner sans se préoccuper si l'autre peut, veut ou sais recevoir ... est-ce prendre en compte l'autre, vraiment ? N'est-ce pas se placer au centre, s'imposer d'une certaine manière ?
Et se plaindre de se prendre ses différences dans la figure à chaque fois ... n'est-ce pas une sorte de refus de prendre en compte la différence des autres, ou encore une peur de devoir évoluer ?
Que se cache-t-il derrière ça ?
(PS : J'ai bien une idée ... j'attends de voir les réponses ...)
Vouloir donner sans se préoccuper si l'autre peut, veut ou sais recevoir ... est-ce prendre en compte l'autre, vraiment ? N'est-ce pas se placer au centre, s'imposer d'une certaine manière ?
Et se plaindre de se prendre ses différences dans la figure à chaque fois ... n'est-ce pas une sorte de refus de prendre en compte la différence des autres, ou encore une peur de devoir évoluer ?
Que se cache-t-il derrière ça ?
(PS : J'ai bien une idée ... j'attends de voir les réponses ...)
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
la peur de se perdre dans les desirs des autres et de s'oublier ......je suis en plein dedans c'est pour ça que je propose ça!dsl si je ne suis pas tres participative,mais je lis !je dois garder de l'energie qui se trouve tres vite absorbée par mon entourage un peu trop siperficiel et cancanier a mon gout!
MysticApocalypse- Messages : 3476
Date d'inscription : 07/08/2012
Localisation : Dans la limite du stock de neurones disponibles.....
Re: Flying on the other side ;)
Hello mumu
Tu vois, je penchais plutôt vers une sensation de peur de rester seul, cette peur tendant à essayer de se faire "adopter" en " brillant " de droite et de gauche (cela pour ma première question).
Pour la seconde, c'est encore une peur à mon analyse. Peur de perdre les repères que l'on s'est constitué, peur de la différence, peur de l'idée présentée par l'autre, idée qui entre fortement en collision avec sa propre construction.
Tout cela me semble avoir trait à l'individualité que la société " demande " subrepticement d'assumer aux êtres, et pratiquement depuis leur plus jeune âge. Ceci cependant étant couplé à une attente de plus en plus forte de performance : Né pour lutter et s'imposer : " Only one way out ! ", et ce, quelques soient les moyens.
C'est ce qui se manifeste dans la surface des choses. En dessous, cela me semble être un histoire bien différente ! La peur de ne pas y arriver règne, ce qui donne souvent lieu à des affrontements qui masquent bien cette interrogation frustrante : " Comment avouer que je ne suis pas sur de moi maintenant que j'ai passé mon temps à affirmer le contraire. L'échec me fut interdit depuis le début, alors, je ne dois rien afficher. " Et la colère se plaque comme un masque au dessus de la peur ... pour finir par confiner au rejet : " Ils ne comprennent rien, ils veulent tous que je change et je les emmerde !!! " (Ah ben oui ! Dur dur d'accepter les différences et de d'admettre que chacun ait son autonomie de pensée comme je revendique si haut et si fort la mienne, hein ? ). En gros, " Je dois être accepté comme je suis, mais l'autre n'a pas à s'exprimer dans ce qu'il est " (CF : " Only one way out ! ").
Il y a aussi bien d'autres choses. Ici, je force un peu le trait en soulignant uniquement ce phénomène, qui me semble cependant majoritaire.
Sur quoi cela peut-il déboucher ? Sur un changement d'interlocuteur, de lieu, de travail ... qui reproduisent à l'envie les mêmes confrontations (confrontations à lire ici comme mise en situation). Si les conclusions sont les mêmes au bout d'un moment, force est de constater que l'image qui nous est renvoyée nous délimite, et qu'un partie du problème, donc de la solution, est en nous.
C'est à ce moment, à mon analyse, qu'il revient à l'être soumis à cette problématique d'accepter d'évoluer ou non. L'évolution peut se faire en se retirant du monde, ou bien encore en acceptant les différences des autres, ce qui porte à mon sens à une libération.
Pour aller plus loin, je précise ce que j'entends par "accepter la différence de l'autre " : Savoir si j'ai possibilité de discourir avec lui, et si l'échange peut être agréable (bien entendu au vu de ma porte ). Sinon, ne pas " juger " et passer son chemin. Ne pas non plus " jeter le bébé avec l'eau du bain ". Il se peut très bien que des données apportées par l'autre soient intéressantes (à l'aune de ma propre construction), et rien ne m'empêche d'en tirer essence si ces dernières sont publiées. Mais rien ne m'oblige non plus à tisser une relation quelle qu'elle soit.
Les échanges n'ont pas à être formels s'ils conduisent à un affrontement, une course, un désir de contrôle (ceci est ma perception, encore une fois le fond de ma pensée, l'expression de ma jauge interne ). Ils peuvent exister par partage sur une table commune, comme lors d'un grand pic-nic ou toute la nourriture est étalée. Voilà mon ressenti. Ainsi, se sentir agressé quand l'autre nous renvoie ses différences et son avis (toujours subjectif) peut-être le début de l'apprentissage de l'autre. Puis, le recul venant, la compréhension de ses propres mécanismes internes se précisant, un recentrage se fait il me semble. Le regard des autres sur soi prend moins d'importance (subjectif), alors que les mots par eux prononcés restent des briques dont on peut aisément se servir pour évoluer, creuser, mettre en perspective. Pratiquer à cette dichotomie me semble riche de sens dans la liberté qu'elle apporte
Tu vois, je penchais plutôt vers une sensation de peur de rester seul, cette peur tendant à essayer de se faire "adopter" en " brillant " de droite et de gauche (cela pour ma première question).
Pour la seconde, c'est encore une peur à mon analyse. Peur de perdre les repères que l'on s'est constitué, peur de la différence, peur de l'idée présentée par l'autre, idée qui entre fortement en collision avec sa propre construction.
Tout cela me semble avoir trait à l'individualité que la société " demande " subrepticement d'assumer aux êtres, et pratiquement depuis leur plus jeune âge. Ceci cependant étant couplé à une attente de plus en plus forte de performance : Né pour lutter et s'imposer : " Only one way out ! ", et ce, quelques soient les moyens.
C'est ce qui se manifeste dans la surface des choses. En dessous, cela me semble être un histoire bien différente ! La peur de ne pas y arriver règne, ce qui donne souvent lieu à des affrontements qui masquent bien cette interrogation frustrante : " Comment avouer que je ne suis pas sur de moi maintenant que j'ai passé mon temps à affirmer le contraire. L'échec me fut interdit depuis le début, alors, je ne dois rien afficher. " Et la colère se plaque comme un masque au dessus de la peur ... pour finir par confiner au rejet : " Ils ne comprennent rien, ils veulent tous que je change et je les emmerde !!! " (Ah ben oui ! Dur dur d'accepter les différences et de d'admettre que chacun ait son autonomie de pensée comme je revendique si haut et si fort la mienne, hein ? ). En gros, " Je dois être accepté comme je suis, mais l'autre n'a pas à s'exprimer dans ce qu'il est " (CF : " Only one way out ! ").
Il y a aussi bien d'autres choses. Ici, je force un peu le trait en soulignant uniquement ce phénomène, qui me semble cependant majoritaire.
Sur quoi cela peut-il déboucher ? Sur un changement d'interlocuteur, de lieu, de travail ... qui reproduisent à l'envie les mêmes confrontations (confrontations à lire ici comme mise en situation). Si les conclusions sont les mêmes au bout d'un moment, force est de constater que l'image qui nous est renvoyée nous délimite, et qu'un partie du problème, donc de la solution, est en nous.
C'est à ce moment, à mon analyse, qu'il revient à l'être soumis à cette problématique d'accepter d'évoluer ou non. L'évolution peut se faire en se retirant du monde, ou bien encore en acceptant les différences des autres, ce qui porte à mon sens à une libération.
Pour aller plus loin, je précise ce que j'entends par "accepter la différence de l'autre " : Savoir si j'ai possibilité de discourir avec lui, et si l'échange peut être agréable (bien entendu au vu de ma porte ). Sinon, ne pas " juger " et passer son chemin. Ne pas non plus " jeter le bébé avec l'eau du bain ". Il se peut très bien que des données apportées par l'autre soient intéressantes (à l'aune de ma propre construction), et rien ne m'empêche d'en tirer essence si ces dernières sont publiées. Mais rien ne m'oblige non plus à tisser une relation quelle qu'elle soit.
Les échanges n'ont pas à être formels s'ils conduisent à un affrontement, une course, un désir de contrôle (ceci est ma perception, encore une fois le fond de ma pensée, l'expression de ma jauge interne ). Ils peuvent exister par partage sur une table commune, comme lors d'un grand pic-nic ou toute la nourriture est étalée. Voilà mon ressenti. Ainsi, se sentir agressé quand l'autre nous renvoie ses différences et son avis (toujours subjectif) peut-être le début de l'apprentissage de l'autre. Puis, le recul venant, la compréhension de ses propres mécanismes internes se précisant, un recentrage se fait il me semble. Le regard des autres sur soi prend moins d'importance (subjectif), alors que les mots par eux prononcés restent des briques dont on peut aisément se servir pour évoluer, creuser, mettre en perspective. Pratiquer à cette dichotomie me semble riche de sens dans la liberté qu'elle apporte
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Houloulou, ben dis donc , ça rempli des pages et des pages par ici ;-) j'ajoute mon grain de sel :
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Bonjour Mjöllnir
Je me permets quelques questions puisque tu attends des réponses de notre part...
Qu'es-tu en train de faire lorsque tu analyses en public les comportements de cet "être soumis à cette problématique" ? Ne serais-tu pas en train de lui proposer "gentiment" de... changer ? L'acceptes-tu dans sa pleine et entière différence ?
Je me permets quelques questions puisque tu attends des réponses de notre part...
Qu'es-tu en train de faire lorsque tu analyses en public les comportements de cet "être soumis à cette problématique" ? Ne serais-tu pas en train de lui proposer "gentiment" de... changer ? L'acceptes-tu dans sa pleine et entière différence ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
Re: Flying on the other side ;)
Oui complètement Mog*why, je l'accepte complètement. Que cela soit dans un échange, ou bien que l'un et/ou l'autre reconnaisse que ce dernier ne fonctionne pas, tu vois ? J'accepte les deux
Ce que je pose là c'est mon ressenti, vraiment, ce qui sort de moi, le fond de ma pensée actuelle. Ceci est pour partage, pour débat. C'est un moyen de recevoir l'avis des autres, de m'y confronter, de le regarder. Sans qu'il y ait compétition, gagnant/perdant ou quoi que ce soit de similaire.
Si je n'aspirais pas à la connaissance, à la compréhension, je n'écrirais pas ces lignes, lesquelles peuvent être prise comme une mise en défaut par d'autres, comme une position bizarre, comme prêtant à confusion ou à critique, ou encore comme une position mise en commun pour avis et débat, comme une conjonction ou une divergence, etc.
Je précisais ainsi ce que je conçois d'un échange, tout en relevant ce qui me semble être le lot de tous : "On ne peut pas s'entendre avec tout le monde. Par contre, on peut apprendre de tous. "
Me fourvoierai-je en disant cela ?
Ce que je pose là c'est mon ressenti, vraiment, ce qui sort de moi, le fond de ma pensée actuelle. Ceci est pour partage, pour débat. C'est un moyen de recevoir l'avis des autres, de m'y confronter, de le regarder. Sans qu'il y ait compétition, gagnant/perdant ou quoi que ce soit de similaire.
Si je n'aspirais pas à la connaissance, à la compréhension, je n'écrirais pas ces lignes, lesquelles peuvent être prise comme une mise en défaut par d'autres, comme une position bizarre, comme prêtant à confusion ou à critique, ou encore comme une position mise en commun pour avis et débat, comme une conjonction ou une divergence, etc.
Je précisais ainsi ce que je conçois d'un échange, tout en relevant ce qui me semble être le lot de tous : "On ne peut pas s'entendre avec tout le monde. Par contre, on peut apprendre de tous. "
Me fourvoierai-je en disant cela ?
Invité- Invité
Re: Flying on the other side ;)
Dans mon expérience, la vie m'a fait une autre proposition : ni échange, ni reconnaissance mutuelle, juste du silence (après beaucoup de violence relationnelle). Une impossibilité à communiquer. Accepter cela a été une des étapes les plus difficiles que j'aie eu à passer. J'en ai noircies des pages à essayer d'analyser le comportement de cet autre... J'espérais un changement, une évolution, quelque chose qui me sorte de cet inacceptable. Je l'aimais tellement. Ce fut peine perdueMjöllnir a écrit:Que cela soit dans un échange, ou bien que l'un et/ou l'autre reconnaisse que ce dernier ne fonctionne pas, tu vois ? J'accepte les deux
Et je suis à peu près persuadée que cette autre personne a également beaucoup réfléchi et souffert de la situation. Mais cet "impossible" entre nous est resté. Et j'ai fini par trouver les ressources pour reprendre le chemin de ma vie.
Alors oui, bien sûr, comme d'habitude, les questions que je t'ai adressées sont emplies de cette projection issue d'une expérience toute personnelle. Un partage de briques
Mais dans mon expérience, les pages noircies sont restées dans un journal intime. L'être en question n'a pas eu accès à ces analyses poussées (et forcément projectives) de sa personne. C'est peut-être sur ce point que je t'interpelle en réalité quand j'écris "en public" dans mon post précédent... Je ne remets pas en question ton ressenti, tes questionnements, ta démarche... Et si je pose ça sous forme de question, c'est bien parce que je n'ai pas la réponse... Comme toi, j'ouvre la discussion : quelles limites à l'expression de soi ?
♡Maïa- Messages : 1734
Date d'inscription : 06/03/2012
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