Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Wise a écrit:tres tres mal en ce moment,
je ne sais pas quoi faire.
je me retrouve seul.
https://www.zebrascrossing.net/t5344-trousse-a-outils-prevention-de-la-detresse-morale-ou-emotionnelle-depression-deuil-suicide-etc?highlight=suicide
RIVIERE- Messages : 177
Date d'inscription : 06/02/2013
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Aethos, j'ai vécu 1 chouette amitié : sincérité, respect, écoute mutuelle, soutien mutuel... Je n'ai pas eu le temps de lui dire qu'il m'avait permit de comprendre des choses aussi de mon côté et que çà m'aide actuellement, il ne savait probablement pas qu'il était utile dans ce monde et je n'ai pas eu le temps de lui dire qu'il m'a aidée à me relever apr 1 succession d'épreuves difficiles aussi de mon côté ...
Sans cette personne je me sens seule parmi tt le monde, je n'avais jamais bien eu la chance de rencontrer des personnes vraiment intéressantes notamment avec de telles qualités humaines ainsi qu1 clairvoyance qui faisait que je me sentais moins seule. Je ne dois pas lui en vouloir effectivement et je ne ressens aucune colère à son égard, surtout compte tenu de ce qu'il m'a confié sur sa vie difficile. Je me sens encore endeuillée, jme dis qu'il ne souhaiterait pas me voir pleurer souvent depuis sa décision. Mais nous sommes des gens sensibles et ma douleur ne peut pas disparaître pour l'instant. Qu'il me pardonne et j'espère qu'elle existe cette lumière et qu'il finira par y aller parce qu'il la mérite comme bien d'autres. Il me disait que j'étais courageuse, j'avais été surprise, je le trouvais bien sûr bien plus courageux que moi.
Sans cette personne je me sens seule parmi tt le monde, je n'avais jamais bien eu la chance de rencontrer des personnes vraiment intéressantes notamment avec de telles qualités humaines ainsi qu1 clairvoyance qui faisait que je me sentais moins seule. Je ne dois pas lui en vouloir effectivement et je ne ressens aucune colère à son égard, surtout compte tenu de ce qu'il m'a confié sur sa vie difficile. Je me sens encore endeuillée, jme dis qu'il ne souhaiterait pas me voir pleurer souvent depuis sa décision. Mais nous sommes des gens sensibles et ma douleur ne peut pas disparaître pour l'instant. Qu'il me pardonne et j'espère qu'elle existe cette lumière et qu'il finira par y aller parce qu'il la mérite comme bien d'autres. Il me disait que j'étais courageuse, j'avais été surprise, je le trouvais bien sûr bien plus courageux que moi.
RIVIERE- Messages : 177
Date d'inscription : 06/02/2013
Age : 51
Localisation : nulle part
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Coucou RIVIERE...
Dieu sait (et tous les autres aussi) que je "crois" te comprendre...
Il ne faut pas t'en vouloir à toi de ne pas lui avoir dit ces choses... si tu ne l'a pas fais c'est simplement que tu ne le pouvais pas à ce moment... tu as fait du mieux que tu as pu... et c'est déjà faire le bien...
La gratitude que tu ressent à son endroit est la plus belle chose que tu puisses vivre maintenant...malgré la douleur...
Aies mal, pleures, cries...cela est juste et bon...pour te souvenir alors que ce bonheur dont tu parles et que tu as partagé est largement supérieur à cette douleur qui te vrille maintenant...
Je ne te dirai pas d'être forte ou courageuse... j'ai commis cette erreur hier au soir avec Wise et c’était débile de ma part... Je n'ai pas de conseil, pas plus que ceux pourraient avoir une éventuelle valeur...
Sois toi-même... fragile ou forte... tu n'es pas seule
Dieu sait (et tous les autres aussi) que je "crois" te comprendre...
Il ne faut pas t'en vouloir à toi de ne pas lui avoir dit ces choses... si tu ne l'a pas fais c'est simplement que tu ne le pouvais pas à ce moment... tu as fait du mieux que tu as pu... et c'est déjà faire le bien...
La gratitude que tu ressent à son endroit est la plus belle chose que tu puisses vivre maintenant...malgré la douleur...
Aies mal, pleures, cries...cela est juste et bon...pour te souvenir alors que ce bonheur dont tu parles et que tu as partagé est largement supérieur à cette douleur qui te vrille maintenant...
Je ne te dirai pas d'être forte ou courageuse... j'ai commis cette erreur hier au soir avec Wise et c’était débile de ma part... Je n'ai pas de conseil, pas plus que ceux pourraient avoir une éventuelle valeur...
Sois toi-même... fragile ou forte... tu n'es pas seule
Aethos- Messages : 724
Date d'inscription : 19/12/2012
Age : 44
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je te remercie, je vais tenter de me battre malgré tout et d'avancer, essayer de sortir de cette fatigue mentale et physique qui essaie de revenir. Les émotions aussi essaient de m'envahir comme avant moi qui avait réussi à me blinder 1 peu plus et à mieux les gérer. J'ai pu me relever, je garde espoir de ne pas sombrer à nouveau.
RIVIERE- Messages : 177
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Age : 51
Localisation : nulle part
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Tout ceci a une origine. Chaque fois.
Trouve ce qui te déplaît, te rend mal à l'aise. Et change-les.
Ou éloigne-toi un peu, mets de la distance physique, dans le temps sinon, pour raccourcir la durée d'exposition, espacer les rencontres si c'est une ou des personnes.
Si tu trouves ce que c'est, et que c'est impossible à changer, pose-toi la question: est-ce vraiment impossible ? Jusqu'à quel point ?
La résolution est sur la recherche de l'origine du mal-être. C'est ton alarme intérieure pour te dégager de ce qui est nocif pour toi.
Trouve ce qui te déplaît, te rend mal à l'aise. Et change-les.
Ou éloigne-toi un peu, mets de la distance physique, dans le temps sinon, pour raccourcir la durée d'exposition, espacer les rencontres si c'est une ou des personnes.
Si tu trouves ce que c'est, et que c'est impossible à changer, pose-toi la question: est-ce vraiment impossible ? Jusqu'à quel point ?
La résolution est sur la recherche de l'origine du mal-être. C'est ton alarme intérieure pour te dégager de ce qui est nocif pour toi.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne sais pas si ce message m'est destiné, si c'est le cas, voici la réponse que j'aurais donné : quand je suis au travail çà va à peu près dira-t-on..., j'arrive à ne pas trop être envahie par les pensées douloureuses et émotionnelles et puis souvent après ma journée je suis fatiguée parce que j'ai tout donné et je pleure car j'ai toujours cette douleur d'avoir perdu cet ami qui me comprenait. Je n'imagine pas revivre 1 telle amitié ou bien je le refuse de peur de perdre quelq1, c possible, mon hypno m'a dit n'être pas guérie de la douleur de la séparation, de l'"abandon" d'av ma famille qd j'étais enfant, alors il y a peut-être 1 lien.... Perso, jtrouve que j'ai assez de monde autour de moi mais voilà pour moi il est irremplaçable et il faisait partie des gens importants pour moi. Je m'occupe le plus possible mais sa présence me manque, nos contacts ch semaine pendant quelq années ont pris fin tragiquement et brutalement. J'espère que je vais atténuer cette douleur. Mon compagnon ne semble pas comprendre ce que je ressens, je n'ai pas l'impression qu'il sait q1 homme et 1 femme peuvent être simplement de bons amis, des frères et soeurs de coeur pour ceux et celles qui n'ont pas eu cette chance à cause du destin qui a détruit leur famille même si çà remonte à longtemps, voire dep l'enfance. Faut du temps pour faire mon deuil surement. On dirait que je traverse l'apr coup en ce moment...
https://www.youtube.com/watch?v=qJPFNvCNO3k
https://www.youtube.com/watch?v=qJPFNvCNO3k
RIVIERE- Messages : 177
Date d'inscription : 06/02/2013
Age : 51
Localisation : nulle part
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Ce message-ci est pour toi.
Le précédent l'était aussi, pour tous ceux qui le lisent et qui le sentent résonner.
Tout le bonheur que cet ami t'a apporté, il le propage maintenant encore.
Dans ton cœur, il est toujours là.
Tu peux toujours lui parler: adresse-toi à lui, et il viendra. Pas sous la forme que tu attendras, sois attentive. Une brise de vent au moment où tu penses à lui, un refrain chanté par un passant (aux paroles qui te sont adressées, ou sa chanson préférée), une chanson à la radio... Sa façon de parler n'est plus la même, c'est tout. Peut-être le verras-tu en rêve, ou sentiras-tu sa présence.
Mais qu'importe. Dans ton cœur, il est toujours là.
Et tout le bonheur que tu lui as apporté, tu peux encore le donner.
A ceux qui sont tes proches, ta famille.
A d'autres amis pas encore rencontrés.
Ou qui eux-mêmes se sentent seuls juste à côté de toi, invisibles mais cherchant l'amitié aussi.
Tout est cycle: vous avez voyagé ensemble, et c'est magnifique de s'être ainsi trouvés, re-trouvés... Tous n'ont pas ce bonheur, tu sais.
Maintenant, il est temps pour chacun de voyager seul. Lui là-bas, et toi ici.
Cela ne durera qu'un temps: vous vous retrouverez. Et tu peux t'adresser à lui chaque fois que tu en as besoin. Laisse-le partir. Son voyage doit continuer.
Et ton voyage aussi continue. Sois attentive: il pourra te donner un coup de pouce en chemin.
Chaque fois que tu feras vivre vos idéaux, ou les tiens, il sera là, riant de ce bonheur.
Le précédent l'était aussi, pour tous ceux qui le lisent et qui le sentent résonner.
Tout le bonheur que cet ami t'a apporté, il le propage maintenant encore.
Dans ton cœur, il est toujours là.
Tu peux toujours lui parler: adresse-toi à lui, et il viendra. Pas sous la forme que tu attendras, sois attentive. Une brise de vent au moment où tu penses à lui, un refrain chanté par un passant (aux paroles qui te sont adressées, ou sa chanson préférée), une chanson à la radio... Sa façon de parler n'est plus la même, c'est tout. Peut-être le verras-tu en rêve, ou sentiras-tu sa présence.
Mais qu'importe. Dans ton cœur, il est toujours là.
Et tout le bonheur que tu lui as apporté, tu peux encore le donner.
A ceux qui sont tes proches, ta famille.
A d'autres amis pas encore rencontrés.
Ou qui eux-mêmes se sentent seuls juste à côté de toi, invisibles mais cherchant l'amitié aussi.
Tout est cycle: vous avez voyagé ensemble, et c'est magnifique de s'être ainsi trouvés, re-trouvés... Tous n'ont pas ce bonheur, tu sais.
Maintenant, il est temps pour chacun de voyager seul. Lui là-bas, et toi ici.
Cela ne durera qu'un temps: vous vous retrouverez. Et tu peux t'adresser à lui chaque fois que tu en as besoin. Laisse-le partir. Son voyage doit continuer.
Et ton voyage aussi continue. Sois attentive: il pourra te donner un coup de pouce en chemin.
Chaque fois que tu feras vivre vos idéaux, ou les tiens, il sera là, riant de ce bonheur.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Au cours de ma vie, j'ai eu deux périodes "suicidaires".
La première, lorsque j'avais 8 ans, j'ai passé à travers en me disant que mes parents, qui avaient tant essayé de m'aider avec mes problèmes ("rejet" qui se faisait frapper quotidiennement), ne méritaient pas que je les fasse souffrir de la sorte.
La seconde, lorsque j'avais environ 15 ans, s'est retrouvé abruptement terminée après une expérience de pensée. Alors que je songeait au suicide, je me suis dit "mais qu'est-ce que ça serait, la mort, s'il n'y avait rien après?" Alors, j'ai décidé de faire une expérience.
Je me suis étendu sur mon lit, ai fermé la porte et la fenêtre et ait tenté de faire disparaître toute source de bruit qui aurait pu me distraire. Ensuite, j'ai commencé à me "nihiliser" par auto-suggestion. En termes plus clairs, j'ai commencé avec mes pieds en me disant "qu'est-ce que ça ferait si mes pieds n'existaient plus? Ce n'est pas chaud, ce n'est pas froid, c'est rien... En fait, c'est quoi, des pieds?" puis j'ai continué avec le reste de mon corps. Lorsque je suis arrivé à la dernière partie, ma "conscience", bad trip total. En fait, il m'a fallut 1 an et demi de thérapie avec un psychologue simplement pour me rappeler de l'expérience, et le simple fait d'en parler me fait monter les larmes aux yeux encore aujourd'hui. De plus, je ne me souvenais même pas de ce que j'avais vu à la fin, ce n'est que parce que j'en ai parlé à un ami qui a ensuite fait l'expérience et a vu la même conclusion que je peux aujourd'hui dire ce qui m'a tant effrayé à l'époque: le point de non-retour, la vision du point où, si je l'atteignait, je ne serait plus là pour en revenir. Depuis ce temps, j'ai une frousse bleue de la mort, plus la moindre idée de suicide.
Est-ce que d'autres personnes ici ont fait des expériences de pensée qui les ont marquées?
La première, lorsque j'avais 8 ans, j'ai passé à travers en me disant que mes parents, qui avaient tant essayé de m'aider avec mes problèmes ("rejet" qui se faisait frapper quotidiennement), ne méritaient pas que je les fasse souffrir de la sorte.
La seconde, lorsque j'avais environ 15 ans, s'est retrouvé abruptement terminée après une expérience de pensée. Alors que je songeait au suicide, je me suis dit "mais qu'est-ce que ça serait, la mort, s'il n'y avait rien après?" Alors, j'ai décidé de faire une expérience.
Je me suis étendu sur mon lit, ai fermé la porte et la fenêtre et ait tenté de faire disparaître toute source de bruit qui aurait pu me distraire. Ensuite, j'ai commencé à me "nihiliser" par auto-suggestion. En termes plus clairs, j'ai commencé avec mes pieds en me disant "qu'est-ce que ça ferait si mes pieds n'existaient plus? Ce n'est pas chaud, ce n'est pas froid, c'est rien... En fait, c'est quoi, des pieds?" puis j'ai continué avec le reste de mon corps. Lorsque je suis arrivé à la dernière partie, ma "conscience", bad trip total. En fait, il m'a fallut 1 an et demi de thérapie avec un psychologue simplement pour me rappeler de l'expérience, et le simple fait d'en parler me fait monter les larmes aux yeux encore aujourd'hui. De plus, je ne me souvenais même pas de ce que j'avais vu à la fin, ce n'est que parce que j'en ai parlé à un ami qui a ensuite fait l'expérience et a vu la même conclusion que je peux aujourd'hui dire ce qui m'a tant effrayé à l'époque: le point de non-retour, la vision du point où, si je l'atteignait, je ne serait plus là pour en revenir. Depuis ce temps, j'ai une frousse bleue de la mort, plus la moindre idée de suicide.
Est-ce que d'autres personnes ici ont fait des expériences de pensée qui les ont marquées?
Marc-Olivier- Messages : 29
Date d'inscription : 03/03/2013
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci Kara-Stéphanie, quelle belle prière indienne, c émouvant.
Bienvenue à toi Marc-Olivier, je n'ai pas fais cette expérience malgré que vers 8 ans aussi le suicide m'avait traversé l'esprit car je me sentais seule et je voulais qu'on fasse 1 peu attention à moi dans la famille qui m'a élevée, exister car n'étant pas du même sang, certaines personnes me rejetaient. Sinon j'ai eu quelques pensées aussi à l'âge adulte mais rien de concret pour 1 passage à l'acte. Enfant, à plusieurs reprises j'ai essayé de me casser quelq chose, je n'ai jamais réussi.... juste pour qu'on voit que j'existe aussi..., j'ai dc fini par la suite à me replier sur moi et à taire plein de choses progressivement. J'aurais pu mourir il y a 4 ans (1 truc non cancéreux mais qui faisait des dégâts) mais 1 chirurgien m'a sauvée, j'ai peur depuis aussi de la mort. Je suis guérie avec 1 surveillance très espacée maintenant.
Bien que maintenant tu as peur de la mort, l'important est tout de même d'aller mieux dans ce monde jonché d'épreuves et où il n'est pas évident de s'adapter. J'espère que tu as pu progresser encore depuis cette expérience et trouver des soins adaptés pour trouver de la lumière sur terre.
Cordialement.
Bienvenue à toi Marc-Olivier, je n'ai pas fais cette expérience malgré que vers 8 ans aussi le suicide m'avait traversé l'esprit car je me sentais seule et je voulais qu'on fasse 1 peu attention à moi dans la famille qui m'a élevée, exister car n'étant pas du même sang, certaines personnes me rejetaient. Sinon j'ai eu quelques pensées aussi à l'âge adulte mais rien de concret pour 1 passage à l'acte. Enfant, à plusieurs reprises j'ai essayé de me casser quelq chose, je n'ai jamais réussi.... juste pour qu'on voit que j'existe aussi..., j'ai dc fini par la suite à me replier sur moi et à taire plein de choses progressivement. J'aurais pu mourir il y a 4 ans (1 truc non cancéreux mais qui faisait des dégâts) mais 1 chirurgien m'a sauvée, j'ai peur depuis aussi de la mort. Je suis guérie avec 1 surveillance très espacée maintenant.
Bien que maintenant tu as peur de la mort, l'important est tout de même d'aller mieux dans ce monde jonché d'épreuves et où il n'est pas évident de s'adapter. J'espère que tu as pu progresser encore depuis cette expérience et trouver des soins adaptés pour trouver de la lumière sur terre.
Cordialement.
RIVIERE- Messages : 177
Date d'inscription : 06/02/2013
Age : 51
Localisation : nulle part
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Est-ce que d'autres personnes ici ont fait des expériences de pensée qui les ont marquées?
Toute pensée s'imprime. Tout-à-fait exact.
Et celle des autres autour, ou avant toi, aussi. La souffrance ressentie peut venir d'un autre à côté de toi. Ou d'un écho du passé, de ton passé, ou du passé du lieu, de ton pays, de ta famille.
C'est comme la pluie. Elle passe, ruisselle sur toi, tu peux devenir comme la pluie en pensée. Mais tu n'es pas la pluie.
Je m'étais imprimée petite la pensée suivante: en programme.
"ne pas faire d'acte suicidaire, ne jamais passer à l'acte, ni même penser à le faire."
Ensuite, j'ai été tranquille, ça ne m'a plus dérangée.
J'ai fait un autre programme complémentaire pour limiter l'impact en moi quand je passe au-dessus d'une grande surface d'eau. Je ne sais pas d'où c'est venu, ou si c'est magnétique, mais passer sur un pont fluvial ou maritime à pied était source d'ennuis pour moi, durant l'enfance, systématique dès que je passais dessus. Re-programme aussi le jour où j'ai compris que ça n'arrivait que dans ces conditions, et maintenant, c'est bonheur au contraire.
Passer au-dessus de l'eau, est désormais une brise de fraîcheur et un chatouillis neuronal très frais et très doux.
Je sens réellement sa présence, ça "change" un truc dans ma tête, mais comme d'entendre un-e ami-e qui vient faire la bise par surprise.
Reprogrammez vos pensées.
"Je suis serein pour la vie que j'ai à faire ici, et je ne crains pas ce qui existera après." (par exemple... Prendre ce qui vous parle avec vos propres mots)
Et après, vous verrez et ressentirez au fil des jours une douce lumière, une douce présence. C'est comme de régler sa radio interne: au lieu de capter les parasites affreux de transmission (shggfjjygtjyrhjhtjrhjh), vous captez alors "la" radio... Ou "les" radios.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
PENSEES
https://www.youtube.com/watch?NR=1&v=ALyDOIC1ABU&feature=fvwp
https://www.youtube.com/watch?NR=1&v=ALyDOIC1ABU&feature=fvwp
RIVIERE- Messages : 177
Date d'inscription : 06/02/2013
Age : 51
Localisation : nulle part
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
bonjour,
j'ai pas lu tout le post. Mais que faire quand on pense soudainement que la vie n'a absolument aucun sens (suite à un événement particulier bien sûr), ceci de manière détachée et analytique, sans être particulièrement malheureux ou souffrant ? j'ai personnellement toujours eu beaucoup de joie de vivre (et j'en ai toujours, bien qu'actuellement ça dépende des jours), mais là je n'ai plus aucun plaisir intellectuel (mais émotionnel oui par ex : j'aime toujours bien mangé, j'aime toujours bien faire l'amour). Pourtant j'ai un travail que j'aime bien, très varié, un conjoint à qui parler, des enfants...
Mais je me dis : finalement, la vie n'a absolument aucun sens. Je suis peut-être en "dépression" intellectuelle ?
Je précise que suite à mes zebrures, j'avais d'ores et déjà fait le deuil depuis longtemps d'un travail qui m'offrirait tout pour me nourrir et que j'en ai choisi un qui m'a nourri pendant maintenant 7 ans et qu'il y a des jours où j'arrive à m'y plonger.
J'ai tout centré sur ma famille. Aujourd'hui, je ne suis plus sure d'avoir encore envie de cette famille (ne jugez pas, cette sensation est horrible et c'est déjà bien assez pénible) Pourtant je les aime.
Je suis tous les préceptes, je me fais aider (je vois une psy), je parle à mes amis, j'essaie un max de tirer du bonheur de petits moments (et j'y arrive) j'essaye de réduire les sources de stress (le bruit notamment) mais je me dis quand même que tout tout tout n'a aucun sens.
Je n'envisage pas le suicide comme un acte qui enlèverait la souffrance mais simplement comme un rideau que l'on tire sur une vie que je trouve absurde (pourtant heureuse au demeurant : je ne meure pas de faim, je suis aimée, mes enfants sont en bonne santé, mon boulot va bien etc).
j'ai pas lu tout le post. Mais que faire quand on pense soudainement que la vie n'a absolument aucun sens (suite à un événement particulier bien sûr), ceci de manière détachée et analytique, sans être particulièrement malheureux ou souffrant ? j'ai personnellement toujours eu beaucoup de joie de vivre (et j'en ai toujours, bien qu'actuellement ça dépende des jours), mais là je n'ai plus aucun plaisir intellectuel (mais émotionnel oui par ex : j'aime toujours bien mangé, j'aime toujours bien faire l'amour). Pourtant j'ai un travail que j'aime bien, très varié, un conjoint à qui parler, des enfants...
Mais je me dis : finalement, la vie n'a absolument aucun sens. Je suis peut-être en "dépression" intellectuelle ?
Je précise que suite à mes zebrures, j'avais d'ores et déjà fait le deuil depuis longtemps d'un travail qui m'offrirait tout pour me nourrir et que j'en ai choisi un qui m'a nourri pendant maintenant 7 ans et qu'il y a des jours où j'arrive à m'y plonger.
J'ai tout centré sur ma famille. Aujourd'hui, je ne suis plus sure d'avoir encore envie de cette famille (ne jugez pas, cette sensation est horrible et c'est déjà bien assez pénible) Pourtant je les aime.
Je suis tous les préceptes, je me fais aider (je vois une psy), je parle à mes amis, j'essaie un max de tirer du bonheur de petits moments (et j'y arrive) j'essaye de réduire les sources de stress (le bruit notamment) mais je me dis quand même que tout tout tout n'a aucun sens.
Je n'envisage pas le suicide comme un acte qui enlèverait la souffrance mais simplement comme un rideau que l'on tire sur une vie que je trouve absurde (pourtant heureuse au demeurant : je ne meure pas de faim, je suis aimée, mes enfants sont en bonne santé, mon boulot va bien etc).
Ysée- Messages : 71
Date d'inscription : 04/01/2011
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je complète : moi qui lisait toujours beaucoup, plus envie (de toute façon, je ne peux pas partager mes lectures alors à quoi ça sert? et puis trop de livres à lire sur cette terre), qui aimait bien regarder la télé, plus envie etc.
Me reste l'envie de parler avec les rares amis qui me reste, mais bien sur ils ont une vie donc ne sont pas toujours disponibles (et moi non plus, je cours dans tous les sens)
Me reste l'envie de parler à des gens que je rencontre (j'ai toujours bien aimé faire ça), de prendre un café et de rigoler (ce que je fais), de faire l'amour, de regarder une beau coucher de soleil etc.
MAIS malgré tout ça, je suis en crise et je me dis que tout ça, ça sert à rien et que la vie sur terre ne sert à rien.
Les gens autour de moi hallucinent que je puisse penser ça.
Me reste l'envie de parler avec les rares amis qui me reste, mais bien sur ils ont une vie donc ne sont pas toujours disponibles (et moi non plus, je cours dans tous les sens)
Me reste l'envie de parler à des gens que je rencontre (j'ai toujours bien aimé faire ça), de prendre un café et de rigoler (ce que je fais), de faire l'amour, de regarder une beau coucher de soleil etc.
MAIS malgré tout ça, je suis en crise et je me dis que tout ça, ça sert à rien et que la vie sur terre ne sert à rien.
Les gens autour de moi hallucinent que je puisse penser ça.
Ysée- Messages : 71
Date d'inscription : 04/01/2011
suicide en tete au quotidien
je vis depuis des semaines avec cette idee en "fond d'écran", je ne supporte plus le stress qui me plombe depuis des semaines.
C est affreux d'en arriver a avoir la certitude que " de toutes façons ça se terminera comme ça..."
c est un immense desespoir qui fait mal physiquement dans la poitrine et dans le ventre.
Alors pour me retenir j essaye de penser a mes enfants et a la douleur qu'il ressentiraient. Du coup je pense a mon pere qui lui aussi est parti comme ca, au bout d une corde, quand j avais 24 ans..... je repense a cette explosion en moi lorsque j ai appris. Et bien oui ca me freine car je n arrive pas a infliger cette souffrance a mes enfants mais en meme temps du coup je me sens completement prisonniere: entre vouloir preserver mes anfants et se liberer de la souffrance, de la douleur, c est encore plus difficile je suis comme prise au piège dans une vie qui au fond ne fait aucun sens..... je tourne en rond et c est destructeur
C est affreux d'en arriver a avoir la certitude que " de toutes façons ça se terminera comme ça..."
c est un immense desespoir qui fait mal physiquement dans la poitrine et dans le ventre.
Alors pour me retenir j essaye de penser a mes enfants et a la douleur qu'il ressentiraient. Du coup je pense a mon pere qui lui aussi est parti comme ca, au bout d une corde, quand j avais 24 ans..... je repense a cette explosion en moi lorsque j ai appris. Et bien oui ca me freine car je n arrive pas a infliger cette souffrance a mes enfants mais en meme temps du coup je me sens completement prisonniere: entre vouloir preserver mes anfants et se liberer de la souffrance, de la douleur, c est encore plus difficile je suis comme prise au piège dans une vie qui au fond ne fait aucun sens..... je tourne en rond et c est destructeur
MARIE LN- Messages : 10
Date d'inscription : 03/06/2013
Localisation : banlieue ouest de Paris
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Il faut chercher de l'aide, marie ln, ne reste pas comme ça
filigrane- Messages : 270
Date d'inscription : 16/03/2013
Localisation : IDF
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Attention, tout ce qui suit ne sont que des pistes, des idées, des éléments à creuser.
Rien ne dit que j'ai raison, je ne te connait pas, je ne t'ai jamais vu...Prend ce qui peut t'aider pour toi et laisse le reste qui, vu l'interface qui nous sépare, ne sera peut être que projections...
- d'autre part de le "rejoindre" qqpart.
Parfois l'on préfères détruire son corps physique que de renoncer à quelque chose qui serait vécu comme pire que la mort...
Il faut du courage pour aller voir ce que c'est.
Heureusement entre ce qu'on croit et ce qui Est, il y a parfois de la marge.
Et du courage, je crois, tu n'en manques pas...
Rien ne dit que j'ai raison, je ne te connait pas, je ne t'ai jamais vu...Prend ce qui peut t'aider pour toi et laisse le reste qui, vu l'interface qui nous sépare, ne sera peut être que projections...
Pour certains psys, c'est le pere qui aide l'individu à se structurer et à aller dans le monde sereinement...Si il est mort comme tu nous le dit, je comprend que la tentation soit double : - d'une part de ne pas avoir a aller dans le monde en en finissant
Du coup je pense a mon pere qui lui aussi est parti comme ca, au bout d une corde, quand j avais 24 ans.....
- d'autre part de le "rejoindre" qqpart.
Tu aurais peur d’être comme ton pere?(je met le "?" en gras...C'est une question...pas une affirmation)
je repense a cette explosion en moi lorsque j ai appris. Et bien oui ca me freine car je n arrive pas a infliger cette souffrance a mes enfants
Tu m'étonnes...Vivre avec un V majuscule c'est se donner le droit de mourir...Si tu ne te le donnes pas pleinement, cela reviens à vivre pour qqn d'autre que soi...Et ca ne réussit pas souvent à l'humain généralement...
mais en meme temps du coup je me sens complètement prisonnière:
je constate avec bonheur qu'il y a un bon parent en toi...C'est chouetteentre vouloir preserver mes anfants
Cela peut passer par une phase ou celle ci nous travaille le ventre en profondeur jusqu'à avoir envie de mourir oui...En fait je crois que la Vie commence quand on vit avec son envie de mourir à son coté...En paix.et se liberer de la souffrance, de la douleur,
je crois qu'il y a effectivement une partie de toi qui a envie que quelque chose finisse...Et je pense que c'est important que tu l'écoutes...Reste à savoir quoi.
c est encore plus difficile je suis comme prise au piège dans une vie qui au fond ne fait aucun sens..... je tourne en rond et c'est destructeur
Parfois l'on préfères détruire son corps physique que de renoncer à quelque chose qui serait vécu comme pire que la mort...
Il faut du courage pour aller voir ce que c'est.
Heureusement entre ce qu'on croit et ce qui Est, il y a parfois de la marge.
Et du courage, je crois, tu n'en manques pas...
the buru- Messages : 869
Date d'inscription : 05/04/2013
Localisation : 92
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonjour à tous et à toutes.
Bien que non reconnu comme zébré (beaucoup de soupçons étant enfant, mais un test de QI sensiblement supérieur à la moyenne sans pour autant en être), je tiens à poster ici un petit message à votre attention : un témoignage extérieur.
Ma meilleure amie, dont je suis plus que convaincu de sa zébritude, a mis fin à ses jours il y a un peu plus d'un mois.
Beaucoup de tuiles lui sont tombés dessus et, même si je la savais très intelligente et beaucoup plus sensible que sa carapace ne le laissait paraître, ce n'est que récemment que j'ai su que sa surdouance pouvait expliquer son acte désespéré. Ma douce du moment étant zèbre, j'ai parcouru quelques-uns de ses bouquins sur le sujet et ai appris que la zébritude pouvait disposer à commettre l'irréparable, m'offrant ainsi un nouveau niveau de lecture sur le geste de ma soeur de coeur (sans pour autant l'expliquer pleinement, comme je l'ai dit elle avait aussi des soucis...).
Le 1er post de ce topic ne fait que confirmer cet état des choses.
Des écrits retrouvés sur son ordinateur montrent que, comme certains d'entre vous, elle y a pensé plusieurs fois au cours de sa vie (à ses 17 ans, ses 25 ans, ses 33 ans pour la dernière fois). Comme vous elle a lancé des appels à l'aide mal compris, dont nous n'avons malheureusement saisi que trop tard la pertinence, et menait sa barque tout en réfléchissant aux moyens d'en finir à côté. Comme certains d'entre vous elle avait des gros troubles du sommeil à cause de son état.
Bref si je vous écris, c'est parce qu'elle a laissé un journal macabre détaillant son état d'esprit et ses recherches sur le sujet, ainsi que ses micro-tentative pour tâter le terrain (intoxication au monoxyde de carbone, déshydratation...).
Loin de moi l'idée de le partager ici, mais en parcourant ce document qui m'a réellement fait comprendre l'expression "avoir froid dans le dos", j'ai appris que malgré son cerveau survitaminé elle s'enfermait dans une logique mortuaire, et que ses oeillères l'empêchaient de voir ce qui s'améliorait dans sa vie.
Par exemple elle écrit qu'elle ne pensait ne pas être retrouvée "avant deux semaines minimum", alors que je suis allé chez elle sans lui demander son avis, à 60km de mon domicile, le jour où elle s'est donné la mort car j'étais inquiet... Trop tard évidemment. N'ayant pas défoncé sa porte car elle avait des problème de sous et qu'elle aurait pas eu besoin de ça si je psychotais à tort comme je le pensais, on l'a finalement retrouvé que trois jours plus tard suite à mon alerte où on a estimé son décès à... trois jours.
On voit ici qu'il y avait un fort décalage entre sa perception et la réalité. Décalage accentué par un très gros manque de sommeil et une tentative de déshydratation (que l'on a découvert après).
Malgré les soirs où je la ramassais en larme, parfois au téléphone entre minuit et 4h du matin, elle se pensait seule. Vous imaginez quelqu'un qui pense qu'on ne le retrouvera pas avant 15 jours ? Surtout quand le meilleur ami de ladite personne est arrivé que quelques heures après son geste effroyable ?
Quoique vous pensez, et quelque soit la pertinence de vos jugements dans votre vie en général, ne pensez jamais que vous êtes seuls. Remettez en cause votre perception. Mon amie était la personne avec le meilleur jugement que j'ai jamais connu, et sa seule énorme erreur en la matière l'a poussé avec plus d'assurance dans les bras de la Faucheuse.
Toujours à part et consternée devant la lenteur de ces pairs ("parfois je me dis que je suis née trop intelligente"), toujours un cran au-dessus des autres dans sa réflexion et la rapidité avec laquelle elle l'a construisait, un cerveau qui tournait à plein régime en analysant tout, constamment, sans jamais s'arrêter, hypersensible malgré une certaine robustesse... Je pense que beaucoup d'entre vous se reconnaîtraient en elle. Je ne vais pas ici allonger ce post déjà plus long que ce que j'escomptais, mais le message que je tiens à faire passer est le suivant.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
Ouvrez-vous, insistez sur votre malaise, ne le cachez pas à demi-mot : faites clairement part de votre envie d'en finir. Des appels à l'aide qui vous paraissent que très légèrement maquillé en tienne parfois cependant une couche suffisamment forte pour qu'on ne puisse ne pas en saisir l'ampleur.
Si certains d'entre vous se retrouvent dans ce schéma, et qu'ils ont besoin d'en parler n'hésitez pas à me contacter. Rassurez-vous vous me ferez pas ma psychothérapie j'ai la chance d'avoir plein de gens à mon écoute
Bref j'espère que ce point de vue extérieur pourra apporter de nouvelles perspectives à certains d'entre vous.
Bien que non reconnu comme zébré (beaucoup de soupçons étant enfant, mais un test de QI sensiblement supérieur à la moyenne sans pour autant en être), je tiens à poster ici un petit message à votre attention : un témoignage extérieur.
Ma meilleure amie, dont je suis plus que convaincu de sa zébritude, a mis fin à ses jours il y a un peu plus d'un mois.
Beaucoup de tuiles lui sont tombés dessus et, même si je la savais très intelligente et beaucoup plus sensible que sa carapace ne le laissait paraître, ce n'est que récemment que j'ai su que sa surdouance pouvait expliquer son acte désespéré. Ma douce du moment étant zèbre, j'ai parcouru quelques-uns de ses bouquins sur le sujet et ai appris que la zébritude pouvait disposer à commettre l'irréparable, m'offrant ainsi un nouveau niveau de lecture sur le geste de ma soeur de coeur (sans pour autant l'expliquer pleinement, comme je l'ai dit elle avait aussi des soucis...).
Le 1er post de ce topic ne fait que confirmer cet état des choses.
Des écrits retrouvés sur son ordinateur montrent que, comme certains d'entre vous, elle y a pensé plusieurs fois au cours de sa vie (à ses 17 ans, ses 25 ans, ses 33 ans pour la dernière fois). Comme vous elle a lancé des appels à l'aide mal compris, dont nous n'avons malheureusement saisi que trop tard la pertinence, et menait sa barque tout en réfléchissant aux moyens d'en finir à côté. Comme certains d'entre vous elle avait des gros troubles du sommeil à cause de son état.
Bref si je vous écris, c'est parce qu'elle a laissé un journal macabre détaillant son état d'esprit et ses recherches sur le sujet, ainsi que ses micro-tentative pour tâter le terrain (intoxication au monoxyde de carbone, déshydratation...).
Loin de moi l'idée de le partager ici, mais en parcourant ce document qui m'a réellement fait comprendre l'expression "avoir froid dans le dos", j'ai appris que malgré son cerveau survitaminé elle s'enfermait dans une logique mortuaire, et que ses oeillères l'empêchaient de voir ce qui s'améliorait dans sa vie.
Par exemple elle écrit qu'elle ne pensait ne pas être retrouvée "avant deux semaines minimum", alors que je suis allé chez elle sans lui demander son avis, à 60km de mon domicile, le jour où elle s'est donné la mort car j'étais inquiet... Trop tard évidemment. N'ayant pas défoncé sa porte car elle avait des problème de sous et qu'elle aurait pas eu besoin de ça si je psychotais à tort comme je le pensais, on l'a finalement retrouvé que trois jours plus tard suite à mon alerte où on a estimé son décès à... trois jours.
On voit ici qu'il y avait un fort décalage entre sa perception et la réalité. Décalage accentué par un très gros manque de sommeil et une tentative de déshydratation (que l'on a découvert après).
Malgré les soirs où je la ramassais en larme, parfois au téléphone entre minuit et 4h du matin, elle se pensait seule. Vous imaginez quelqu'un qui pense qu'on ne le retrouvera pas avant 15 jours ? Surtout quand le meilleur ami de ladite personne est arrivé que quelques heures après son geste effroyable ?
Quoique vous pensez, et quelque soit la pertinence de vos jugements dans votre vie en général, ne pensez jamais que vous êtes seuls. Remettez en cause votre perception. Mon amie était la personne avec le meilleur jugement que j'ai jamais connu, et sa seule énorme erreur en la matière l'a poussé avec plus d'assurance dans les bras de la Faucheuse.
Toujours à part et consternée devant la lenteur de ces pairs ("parfois je me dis que je suis née trop intelligente"), toujours un cran au-dessus des autres dans sa réflexion et la rapidité avec laquelle elle l'a construisait, un cerveau qui tournait à plein régime en analysant tout, constamment, sans jamais s'arrêter, hypersensible malgré une certaine robustesse... Je pense que beaucoup d'entre vous se reconnaîtraient en elle. Je ne vais pas ici allonger ce post déjà plus long que ce que j'escomptais, mais le message que je tiens à faire passer est le suivant.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
Ouvrez-vous, insistez sur votre malaise, ne le cachez pas à demi-mot : faites clairement part de votre envie d'en finir. Des appels à l'aide qui vous paraissent que très légèrement maquillé en tienne parfois cependant une couche suffisamment forte pour qu'on ne puisse ne pas en saisir l'ampleur.
Si certains d'entre vous se retrouvent dans ce schéma, et qu'ils ont besoin d'en parler n'hésitez pas à me contacter. Rassurez-vous vous me ferez pas ma psychothérapie j'ai la chance d'avoir plein de gens à mon écoute
Bref j'espère que ce point de vue extérieur pourra apporter de nouvelles perspectives à certains d'entre vous.
Dernière édition par Yoplet le Lun 17 Juin 2013 - 19:45, édité 1 fois (Raison : Fautes)
Yoplet- Messages : 2
Date d'inscription : 17/06/2013
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci pour ton témoignage, Yoplet. Je pense qu'il est important, et je suis d'accord avec ton message, et les nuances que je voudrais y apporter ne sont au fond pas importantes.
Mes condoléances, aussi.
Mes condoléances, aussi.
Dernière édition par Ainaelin le Mar 18 Juin 2013 - 0:30, édité 1 fois (Raison : Or taux graphe.)
Ainaelin- Messages : 4287
Date d'inscription : 07/04/2013
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
tu soulèves une bonne idée: la rirothérapie!
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Yoplet a écrit:
Quoique vous pensez, et quelque soit la pertinence de vos jugements dans votre vie en général, ne pensez jamais que vous êtes seuls. Remettez en cause votre perception.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
Ouvrez-vous, insistez sur votre malaise, ne le cachez pas à demi-mot : faites clairement part de votre envie d'en finir. Des appels à l'aide qui vous paraissent que très légèrement maquillé en tienne parfois cependant une couche suffisamment forte pour qu'on ne puisse ne pas en saisir l'ampleur.
Bref j'espère que ce point de vue extérieur pourra apporter de nouvelles perspectives à certains d'entre vous.
Merci pour ce témoignage émouvant Yoplet !
Puisse t-il être utile à ceux qui penseraient en finir avec la vie, qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls, que des gens les aiment et sont là pour les aider.
Avec d'autres membres de ZC, nous avons créé une association d'écoute téléphonique pour les personnes en souffrance psychologique.
https://www.zebrascrossing.net/t9033-sos-suicide?highlight=suicide
http://sos-suicide.fr/
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci Yoplet pour ton courage et toutes mes condoléances. Ton témoignage donnera peut-être du sens à tout ça.
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci Yoplet
ton temoignage est interessant certes mais ne rient pas compte malheureusement de la realite d une vrai et profonde dépression:
Remettez en cause votre perception.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
remettre en cause tes perceptions quand tu es a ce stade de souffrance est mission impossible. Je voudrais tant arriver a expliquer, quand tu en est a un tel stade de ta phase suicidaire que tu as de plans clairs de ton mode operatoire tu n'es pas en mesure de prendre du recul ou de mettre en perspective. Et meme au dela : meme si tu sais que peut etre tu comptes pour certaines personnes, ca ne fait pas le poids face a ta douleur pour inverser la tendance.... Oui peut-etre faudrait il arriver a inverser la vepeur avant d'en arriver la mais crios moi , pour l'avoir personnellement vécu. ce n est pas aussi simple. et surtout garder en memoire que ce n'est pas que l on ne veut pas, c est juste que l on ne peut pas, n'y arrive pas.
Je ne parle que de mon vecu et de cette immense douleur qui fait qu'en plius tu culpabilises d'aller mal. Au pire de ma depression je me disais toujours "c est l enfer sur terre et j ai l'impression de creuser moi meme ma tombe a la petite cuiller". On a juste envie que cette souffrance s'arrête.
Je voudrais aussi partager ceci pour ceux qui comme moi on traverse plusieurs episodes dépressifs, et j aimerai avoir vos témoignage et vos avis:
ma premiere grande, immense depression a ete suite au suicide de mon père. S'en est suivi une plongee vertigineuse qui a dure deux bonnes années, c est tres long . Je garde en souvenir l'annonce de sa mort qui a declenche en moi une reaction tres tres physique: j ia litteralement senti mon tronc, depuis le centre, voler en éclats, c estait tres violent.
Depuis toutes ces annéesje crois je sais que j en ai garde a jamais les sequelles et reste une fragilité évidente, une non resistence au stress incroyable.
je dois pour être juste dire que tout ca est venu se greffer sur un edifice pas tres stable a cause d une enfance pourrie toute en maltraitance physique et psychologique de la part d une mere abusive.
bref je suis aujourd'hui de nouveau dans une phase tres tres down avec des elements declencheurs de stress importants...et rebelotte plongée vertigineuse avec pensees suicidaires élaborées.
N en deplaise a ceux qui refutent haut et fort l'utilisation de médocs, c est pourtant la seule parade pour me protéger et ca marche .... je me sens plus calme, j'arrive a gérer a peu pres mes émotions et en tous cas a a peu pres vivre normalement.
Tout ca pour dire que j en suis venue a etre intimenent convaincue apres de nombreux épisodes (je ne les ai pas tous mentionne juste les plus forts) qu'a cause de mon enfance cassee et aussi du choc du suicide de mon père, une sorte de desequilibre chimique s est cree dans mon cerveau, et qui est comme reactive en phase de stress tres important.
C est terrible quand on va mal de sentendre dire tu devrais faire ci ou cela....si seulement on le pouvait on le ferait.....
ton temoignage est interessant certes mais ne rient pas compte malheureusement de la realite d une vrai et profonde dépression:
Remettez en cause votre perception.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
remettre en cause tes perceptions quand tu es a ce stade de souffrance est mission impossible. Je voudrais tant arriver a expliquer, quand tu en est a un tel stade de ta phase suicidaire que tu as de plans clairs de ton mode operatoire tu n'es pas en mesure de prendre du recul ou de mettre en perspective. Et meme au dela : meme si tu sais que peut etre tu comptes pour certaines personnes, ca ne fait pas le poids face a ta douleur pour inverser la tendance.... Oui peut-etre faudrait il arriver a inverser la vepeur avant d'en arriver la mais crios moi , pour l'avoir personnellement vécu. ce n est pas aussi simple. et surtout garder en memoire que ce n'est pas que l on ne veut pas, c est juste que l on ne peut pas, n'y arrive pas.
Je ne parle que de mon vecu et de cette immense douleur qui fait qu'en plius tu culpabilises d'aller mal. Au pire de ma depression je me disais toujours "c est l enfer sur terre et j ai l'impression de creuser moi meme ma tombe a la petite cuiller". On a juste envie que cette souffrance s'arrête.
Je voudrais aussi partager ceci pour ceux qui comme moi on traverse plusieurs episodes dépressifs, et j aimerai avoir vos témoignage et vos avis:
ma premiere grande, immense depression a ete suite au suicide de mon père. S'en est suivi une plongee vertigineuse qui a dure deux bonnes années, c est tres long . Je garde en souvenir l'annonce de sa mort qui a declenche en moi une reaction tres tres physique: j ia litteralement senti mon tronc, depuis le centre, voler en éclats, c estait tres violent.
Depuis toutes ces années
je dois pour être juste dire que tout ca est venu se greffer sur un edifice pas tres stable a cause d une enfance pourrie toute en maltraitance physique et psychologique de la part d une mere abusive.
bref je suis aujourd'hui de nouveau dans une phase tres tres down avec des elements declencheurs de stress importants...et rebelotte plongée vertigineuse avec pensees suicidaires élaborées.
N en deplaise a ceux qui refutent haut et fort l'utilisation de médocs, c est pourtant la seule parade pour me protéger et ca marche .... je me sens plus calme, j'arrive a gérer a peu pres mes émotions et en tous cas a a peu pres vivre normalement.
Tout ca pour dire que j en suis venue a etre intimenent convaincue apres de nombreux épisodes (je ne les ai pas tous mentionne juste les plus forts) qu'a cause de mon enfance cassee et aussi du choc du suicide de mon père, une sorte de desequilibre chimique s est cree dans mon cerveau, et qui est comme reactive en phase de stress tres important.
C est terrible quand on va mal de sentendre dire tu devrais faire ci ou cela....si seulement on le pouvait on le ferait.....
MARIE LN- Messages : 10
Date d'inscription : 03/06/2013
Localisation : banlieue ouest de Paris
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Il ne voulait pas dire au moment de son geste, mais remettre en cause sa perception des choses avant d'en arriver là.
C'est vraiment terrible de vivre ce que tu as vécu, tu as eu beaucoup de courage et de force pour t'en sortir. Tu peux être fière de ton parcours.
C'est vraiment terrible de vivre ce que tu as vécu, tu as eu beaucoup de courage et de force pour t'en sortir. Tu peux être fière de ton parcours.
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
As-tu songé à d'autres méthodes en plus des médicaments? Comme la méditation, des recherches sur la philosophie bouddhiste, qui peuvent être de vrais appuis dans ces moments-là? (ce ne sont que des exemples) Ou l'acupuncture, les voyages...
anianka05- Messages : 987
Date d'inscription : 08/03/2013
Localisation : Toulouse, dans un corps fait de chair et d'os (je crois...)
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je plante ma tente ici pour vous suivre..
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
je me permet d'intervenir à la suite de ton post, je m'en était abstenu de peur de na pas avoir les idées assez claires pour le faire mais cela me parle trop.MARIE LN a écrit:Merci Yoplet
ton temoignage est interessant certes mais ne rient pas compte malheureusement de la realite d une vrai et profonde dépression:
Remettez en cause votre perception.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
remettre en cause tes perceptions quand tu es a ce stade de souffrance est mission impossible. Je voudrais tant arriver a expliquer, quand tu en est a un tel stade de ta phase suicidaire que tu as de plans clairs de ton mode operatoire tu n'es pas en mesure de prendre du recul ou de mettre en perspective. Et meme au dela : meme si tu sais que peut etre tu comptes pour certaines personnes, ca ne fait pas le poids face a ta douleur pour inverser la tendance.... Oui peut-etre faudrait il arriver a inverser la vepeur avant d'en arriver la mais crios moi , pour l'avoir personnellement vécu. ce n est pas aussi simple. et surtout garder en memoire que ce n'est pas que l on ne veut pas, c est juste que l on ne peut pas, n'y arrive pas.
Je ne parle que de mon vecu et de cette immense douleur qui fait qu'en plius tu culpabilises d'aller mal. Au pire de ma depression je me disais toujours "c est l enfer sur terre et j ai l'impression de creuser moi meme ma tombe a la petite cuiller". On a juste envie que cette souffrance s'arrête.
Je voudrais aussi partager ceci pour ceux qui comme moi on traverse plusieurs episodes dépressifs, et j aimerai avoir vos témoignage et vos avis:
ma premiere grande, immense depression a ete suite au suicide de mon père. S'en est suivi une plongee vertigineuse qui a dure deux bonnes années, c est tres long . Je garde en souvenir l'annonce de sa mort qui a declenche en moi une reaction tres tres physique: j ia litteralement senti mon tronc, depuis le centre, voler en éclats, c estait tres violent.
Depuis toutes ces annéesje croisje sais que j en ai garde a jamais les sequelles et reste une fragilité évidente, une non resistence au stress incroyable.
je dois pour être juste dire que tout ca est venu se greffer sur un edifice pas tres stable a cause d une enfance pourrie toute en maltraitance physique et psychologique de la part d une mere abusive.
bref je suis aujourd'hui de nouveau dans une phase tres tres down avec des elements declencheurs de stress importants...et rebelotte plongée vertigineuse avec pensees suicidaires élaborées.
N en deplaise a ceux qui refutent haut et fort l'utilisation de médocs, c est pourtant la seule parade pour me protéger et ca marche .... je me sens plus calme, j'arrive a gérer a peu pres mes émotions et en tous cas a a peu pres vivre normalement.
Tout ca pour dire que j en suis venue a etre intimenent convaincue apres de nombreux épisodes (je ne les ai pas tous mentionne juste les plus forts) qu'a cause de mon enfance cassee et aussi du choc du suicide de mon père, une sorte de desequilibre chimique s est cree dans mon cerveau, et qui est comme reactive en phase de stress tres important.
C est terrible quand on va mal de sentendre dire tu devrais faire ci ou cela....si seulement on le pouvait on le ferait.....
Tout d'abord, courage est le mot qui me vient en premier, car il en faut du courage pour affronter une telle souffrance, il en faut pour oser en parler, il en faut enfin pour avoir traversé ce que tu as traversé et être encore là, ceux qui disent le contraire ne savent pas ce que tu vis.
Si tu as eu ce courage, alors tout est possible.
Comme toi, j'ai été amené à penser que la seule porte de cet obscur couloir que devient la vie à ce moment ouvrait sur le vide, cette chute vertigineuse vers le néant, la mort.
J'ai lu quelque-part que la dépression était le signal envoyé par ton esprit pour annoncer la faillite d'un certain système de pensée, et qu'elle était en outre une formidable chance de rebattre les cartes de ta vie, je sais maintenant, 18 mois après ma descente aux enfers, que c'est la stricte vérité.
Prends cette douleur comme une information, il faut avant tout rebâtir, ou plutôt bâtir, une estime de toi solide, peu à peu, à ton rythme, tu as vécu le pire mais tu vas maintenant vivre le meilleur, ce serait dommage de t'en priver.
La douleur est la conséquence de ce rejet de cette "gestion" que tu sais incorrecte, au fond de toi, la bonne nouvelle est que ton inconscient le sait, et que ton 'soi', inaltérable, va t'aider.
Les médicaments, pour l'instant te sont utiles, ne te poses pas la question, utilises cette béquille pour t'aider à te relever.
Selon moi, ta vie après cet épisode sera différente, tu seras différente, il est illusoire de penser que tu seras comme avant, tu es en chemin vers une nouvelle personnalité, plus stable, plus forte, plus attirante.
La méditation citée par Aninanka m'a également beaucoup aidé, c'est un accompagnement à la thérapie en pleine conscience que j'ai entreprise.
l'hypnose m'a aidé aussi à dépasser certains blocages.
Pour t'aider à reprendre espoir, imagines un rocher perturbant le cours d'une rivière, un simple rocher.
Peu à peu des branches, des troncs, des saletés portés par le courant vont s'accrocher à ce rocher au point de créer un véritable barrage.
Tout ça à cause d'un simple rocher.
Ton esprit a fonctionné de la même manière, il suffit de dégager les immondices accrochés à ce rocher et pour finir de le supprimer.
Dégager les empilements de facteurs traumatiques est possible, c'est juste un travail plus ou moins long, plus ou moins difficile, mais on y parvient, tu y parviendras.
Le couloir est plein de portes, c'est juste que tu ne les vois pas car elles tu es plongée dans le noir et le seul rai de lumière brille, pour l'instant, sous la mauvaise porte.
As-tu des amis ? de l'écoute ? moi ça m'a aussi sauvé, profites de la communauté zèbre, trouves de bons appuis, des personnes qui t'écoutent.
Tu vas aimer ta vie d'après, c'est celle que tu attends depuis si longtemps.
Les souvenirs reviendront parfois, avec un peu de nostalgie, de peine parfois, mais sans cette charge émotionnelle qui te paralyse.
Une dernière chose : ne réprimes pas ces sentiments douloureux, ces pensées, en revanche prends les pour ce qu'elles sont, des pensées et les pensées ne sont pas des faits.
Pour finir, fais toi aider : un bon psychologue, celui en qui tu auras confiance sera ton guide dans ces méandres, choisis le avec soin.
Gardes espoir, avances avec prudence et confiance, fais toi confiance, ne fais pas attention aux donneurs de leçon, tu as tout mon soutient dans cette croisade.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci à tous pour vos interventions.
Effectivement, j'imagine que c'est plus facile à dire qu'à faire.
Je suis sincèrement désolé si je t'ai offensé. Effectivement j'ai été un peu maladroit dans la formulation de la chose.
En tout cas merci d'apporter tes éclaircissements.
Comme le souligne les autres membres, tu dois avoir une sacré force pour remonter la pente. J'espère vraiment que tu viendras à bout de ces fantômes qui reviennent te hanter.
Courage.
MARIE LN a écrit:Merci Yoplet
ton temoignage est interessant certes mais ne rient pas compte malheureusement de la realite d une vrai et profonde dépression:
Remettez en cause votre perception.
Quoique vous pensez, il y a des gens pour lesquels vous comptez sûrement. J'insiste notamment sur ce point si votre condition physique est particulièrement affaiblie : ceci gangrène la pensée et ne laisse qu'en évidence les aspects les plus négatifs, enfermant ainsi l'esprit dans une carapace dépressive sur laquelle rebondit tout fait positif pouvant vous tirer de cette zone obscure.
remettre en cause tes perceptions quand tu es a ce stade de souffrance est mission impossible. Je voudrais tant arriver a expliquer, quand tu en est a un tel stade de ta phase suicidaire que tu as de plans clairs de ton mode operatoire tu n'es pas en mesure de prendre du recul ou de mettre en perspective. Et meme au dela : meme si tu sais que peut etre tu comptes pour certaines personnes, ca ne fait pas le poids face a ta douleur pour inverser la tendance.... Oui peut-etre faudrait il arriver a inverser la vepeur avant d'en arriver la mais crios moi , pour l'avoir personnellement vécu. ce n est pas aussi simple. et surtout garder en memoire que ce n'est pas que l on ne veut pas, c est juste que l on ne peut pas, n'y arrive pas.
Effectivement, j'imagine que c'est plus facile à dire qu'à faire.
MARIE LN a écrit:C est terrible quand on va mal de sentendre dire tu devrais faire ci ou cela....si seulement on le pouvait on le ferait.....
Je suis sincèrement désolé si je t'ai offensé. Effectivement j'ai été un peu maladroit dans la formulation de la chose.
En tout cas merci d'apporter tes éclaircissements.
Comme le souligne les autres membres, tu dois avoir une sacré force pour remonter la pente. J'espère vraiment que tu viendras à bout de ces fantômes qui reviennent te hanter.
Courage.
Yoplet- Messages : 2
Date d'inscription : 17/06/2013
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je me moque pas mal que des gens tiennent à moi, du moment qu'ils peuvent conprendre.. ceci-dis, ne vous suicidez jamais avant 18ans et jamais après 25ans, vous auriez forcément tord de vous le faire, et entre les deux, vous avez le potentiel de vous en sortir. Moi jeu n'est tous saint leman ô qu'first S poire. No problem.
Chuck Tulita puu- Messages : 135
Date d'inscription : 07/03/2011
Age : 32
Localisation : Nantes - Montaigu
En avant
"La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie". J'ignore qui a dit cela, mais c'est tellement vrai... Certes, notre vie peut-être difficile, vivre dans la solitude et le rejet c'est une épreuve, mais à force on s'habitue ; c'est comme marcher seul dans un désert glacé, mais l'essentiel est d'avancer, à tout prix, contre les tempètes et dans l'obscurité la plus impénétrable, car cette flamme en nous permet si on la préserve et qu'on a conscience de sa valeur, de se sortir des pires épreuves ; marchez droit devant vous, là où votre coeur vous mènera, votre vie vous appartient, que l'on vous suive ou pas, marchez! Vous découvrirez des paysages magnifiques que vous seul aurez eu la chance de voir ; tant pis pour les autres ! Oui c'est dur, mais cela en vaut le coup, et sur le chemin vous rencontrerez forcément de valeureux voyageurs comme vous ; là vous ne serez plus seul et vous mettrez en route vers un horizon radieux, vers lequel convergent les gens comme nous.
dreadglance- Messages : 101
Date d'inscription : 02/07/2013
Age : 50
Localisation : La ville aux cent clochers
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dernière édition par Christelle le Mer 10 Juil 2013 - 2:06, édité 1 fois
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Non ! Il ne fait pas tout noir ; la lumière est en nous. Et sur le forum il y a assez de lumière pour guider qui que ce soit.
dreadglance- Messages : 101
Date d'inscription : 02/07/2013
Age : 50
Localisation : La ville aux cent clochers
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Dernière édition par Christelle le Mer 10 Juil 2013 - 2:07, édité 1 fois
Christelle- Messages : 895
Date d'inscription : 06/03/2010
Age : 44
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oh, alors il suffit de parcourir un peu le forum et le voile va s'évaporer en cours de route avec la chaleur qui règne ici...
dreadglance- Messages : 101
Date d'inscription : 02/07/2013
Age : 50
Localisation : La ville aux cent clochers
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Mes pensées sont tournées vers un zèbre qui a tenté (et presque réussi... ) de partir. Trop de douleurs en lui, trop d'incompréhension, trop peu de soutien, des manipulations diverses et égoïstes et cette solitude intense.
Les réanimateurs l'ont ramené à nous, j'espère pour un avenir meilleur pour lui. J'ai dit les mots avec tendresse et douceur, à lui, aux autres, et j'espère qu'ils ont porté. Je sais qu'il a confiance en moi, et en mes paroles. J'espère qu'elles le tiendront à flot, le temps qu'il aille mieux car il est très fragile. Je lui envoie la lumière de mes pensées
Je remercie les réanimateurs mais pas les psy qu'il a vu et qui n'ont fait que le culpabiliser, et encore plus accru sa défiance face à eux.
Les réanimateurs l'ont ramené à nous, j'espère pour un avenir meilleur pour lui. J'ai dit les mots avec tendresse et douceur, à lui, aux autres, et j'espère qu'ils ont porté. Je sais qu'il a confiance en moi, et en mes paroles. J'espère qu'elles le tiendront à flot, le temps qu'il aille mieux car il est très fragile. Je lui envoie la lumière de mes pensées
Je remercie les réanimateurs mais pas les psy qu'il a vu et qui n'ont fait que le culpabiliser, et encore plus accru sa défiance face à eux.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Après une phase mégalomaniaque qui peut durer plusieurs mois où on se voit au panthéon couronné d'un prix Nobel, tout commence par cette terrible épreuve. On monte l'escalier, pas à pas, lentement et sûrement, on met sa perruque et sa robe rouge et on juge chaque séquence de sa vie méticuleusement.
Et à chaque manège c'est la même chose : Elle est en deçà de ce qu'a une personne normale.
A partir d'ici c'est la spirale, et rien ne peut échapper à ce courant.
Je me rappelle de la dernière fois où j'ai mis mon plan à exécution. Une femme venait de m'humilier, je passais mon concours la famille me traitait comme le dernier des esclaves. J'ai voulu rentré dans le corps médical — oui, ceci est une digression — pour ce doux rêve de sauver le monde. Petit, c'était cette soif d'embrasser cette planète et de la sauver de cette fange qui lui sert de bain. D'embrasser à embraser il y a une lettre qui saute. C'est cette lettre qui a sauté à ce moment là. La signification de cette tentative n'était pas la haine de soi, mais la volonté d’annihiler le monde et ses 7 milliards d'être humain.
J'avais donc appris mes cours d'anat cette semaine là, à n'en plus dormir la nuit, je voulais absolument savoir quel vaisseaux coupés.
J'ai rangé, ma chambre, me suis lavé, pris mes plus beaux habits. Je me dirige vers la cuisine, prends le plus gros couteau. Et je me mets à ma table de travail. La viande était trop élastique et le couteau trop émoussé. Rouge de rage, je me mets à genoux et me plante le couteau dans le ventre... De toute cette incompréhension de soi... un stupide couteau n'arrivait même pas à la percer.
il y a des moments où on se sent seul, terriblement seul. On appelle une connaissance, on lui parle et au final on ne lui dit rien. On lui dit rien, car si il vous répond, ce n'est guère par amour de vous mais par une certaine culpabilité, cette urgence d'agir pour agir et sauver soi et sa conscience.
A chaque tentative, on apprend à faire péter une barrière qui vous sépare du néant. L'autre, la peur..soi. Jusqu'au moment où on arrive à une mécanique d'un plan. On prépare sa pharmacie en piquant de ci, de là, l'heure, le lieu.
Quand je fais le bilan, je crois que tout converge à ce moment là. Quel peut être la raison de survivre encore un ou deux jours de plus quand au final vous êtes sensé vivre les plus belles années de votre vie (sic) et que..rien ne se passe. Bondissant de médiocrité en médiocrité, de déception en déception, vous vous situez dans l'espace où l'environnement vous asphyxie. L'obscurité est complète, et ce n'est pas cette étoile à des millions de kilomètres qui vous redonnera espoir.
Parfois, ce qui extirpe de la torpeur, et c'est tout à fait con, c'est justement cette médiocrité rampante et galopante. Sur un forum, à la fac, dans la rue... Un type provoque une injustice, dit une bêtise plus grosse que votre reum. Et alors vous retrouvez cette foi que vous pouvez apporter quelques choses. Malheureusement l'expérience aidant, cette foi s'estompe. Je suis un outil dont on se sert, froid et fiable, il fait le bonheur des petits et des grands. Mais cet outil on le balance dans les fougères, pour réparer quelques défauts, mais le tout perdure, inlassablement... Et vous vous retrouvez au point de départ : rien ne vaut la peine. On a plus la force. Les bouquins, les religions, les paroles tentent de vous apprendre le sens de la vie... Mais on veut la vivre, la connaitre et non pas savoir.
Ce qui me tétanise. C'est cette lassitude qui s'installe alors que mon intellect lui reste intact, comme si le corps avait arrêté de crier sa composante vitale. Cela ressemble à une marche militaire funèbre commander par un Mac Arthur. Tout me semble implacable maintenant.
Pour en revenir à la question du thread :
-L'appel à un ami.
-Si vous n'êtes pas le suicidaire, il faut faire en sorte qu'il sert à quelque chose.
-Aller voir un psychiatre à la première lueur macabre.
-Éloigner les armes, les medocs et les foutre dans des endroits casse couilles pour y accéder. Une pulsion de mort ne dure que quelques minutes, le temps de chercher et trouver ce qu'on souhaite cela peut passer.
Les signes peuvent aller d'un début de suicide sociale, d'une anormale générosité et bien entendu des indices glissés par ci par là.
J'en reviens pas que je me rappelle de ce putain de vieux cours à la con qui m'avait bien chié avec ses bons sentiments. Et dire que j'y croyais parce que c'était du bon sens, tout était si bien huilé. Or, la question est loin d'être simple, une série noire peut tout faire basculer et un deus ex machina peut surgir du rien. Dieu se joue de nous, on est ballotté de gauche à droite comme un vulgaire ballon de volley. Job avait raison. Au dessus de Dieu il y a la justice. Cette justice morte et dévoyée, violée de toute part pour quelques moments de jouissance puérile.
Non messiers, dames. Non. Ce n'est pas la dépression qui tue. Ce n'est pas le couteau ni le flingue. C'est l'injustice.
Et à chaque manège c'est la même chose : Elle est en deçà de ce qu'a une personne normale.
A partir d'ici c'est la spirale, et rien ne peut échapper à ce courant.
Je me rappelle de la dernière fois où j'ai mis mon plan à exécution. Une femme venait de m'humilier, je passais mon concours la famille me traitait comme le dernier des esclaves. J'ai voulu rentré dans le corps médical — oui, ceci est une digression — pour ce doux rêve de sauver le monde. Petit, c'était cette soif d'embrasser cette planète et de la sauver de cette fange qui lui sert de bain. D'embrasser à embraser il y a une lettre qui saute. C'est cette lettre qui a sauté à ce moment là. La signification de cette tentative n'était pas la haine de soi, mais la volonté d’annihiler le monde et ses 7 milliards d'être humain.
J'avais donc appris mes cours d'anat cette semaine là, à n'en plus dormir la nuit, je voulais absolument savoir quel vaisseaux coupés.
J'ai rangé, ma chambre, me suis lavé, pris mes plus beaux habits. Je me dirige vers la cuisine, prends le plus gros couteau. Et je me mets à ma table de travail. La viande était trop élastique et le couteau trop émoussé. Rouge de rage, je me mets à genoux et me plante le couteau dans le ventre... De toute cette incompréhension de soi... un stupide couteau n'arrivait même pas à la percer.
il y a des moments où on se sent seul, terriblement seul. On appelle une connaissance, on lui parle et au final on ne lui dit rien. On lui dit rien, car si il vous répond, ce n'est guère par amour de vous mais par une certaine culpabilité, cette urgence d'agir pour agir et sauver soi et sa conscience.
A chaque tentative, on apprend à faire péter une barrière qui vous sépare du néant. L'autre, la peur..soi. Jusqu'au moment où on arrive à une mécanique d'un plan. On prépare sa pharmacie en piquant de ci, de là, l'heure, le lieu.
Quand je fais le bilan, je crois que tout converge à ce moment là. Quel peut être la raison de survivre encore un ou deux jours de plus quand au final vous êtes sensé vivre les plus belles années de votre vie (sic) et que..rien ne se passe. Bondissant de médiocrité en médiocrité, de déception en déception, vous vous situez dans l'espace où l'environnement vous asphyxie. L'obscurité est complète, et ce n'est pas cette étoile à des millions de kilomètres qui vous redonnera espoir.
Parfois, ce qui extirpe de la torpeur, et c'est tout à fait con, c'est justement cette médiocrité rampante et galopante. Sur un forum, à la fac, dans la rue... Un type provoque une injustice, dit une bêtise plus grosse que votre reum. Et alors vous retrouvez cette foi que vous pouvez apporter quelques choses. Malheureusement l'expérience aidant, cette foi s'estompe. Je suis un outil dont on se sert, froid et fiable, il fait le bonheur des petits et des grands. Mais cet outil on le balance dans les fougères, pour réparer quelques défauts, mais le tout perdure, inlassablement... Et vous vous retrouvez au point de départ : rien ne vaut la peine. On a plus la force. Les bouquins, les religions, les paroles tentent de vous apprendre le sens de la vie... Mais on veut la vivre, la connaitre et non pas savoir.
Ce qui me tétanise. C'est cette lassitude qui s'installe alors que mon intellect lui reste intact, comme si le corps avait arrêté de crier sa composante vitale. Cela ressemble à une marche militaire funèbre commander par un Mac Arthur. Tout me semble implacable maintenant.
Pour en revenir à la question du thread :
-L'appel à un ami.
-Si vous n'êtes pas le suicidaire, il faut faire en sorte qu'il sert à quelque chose.
-Aller voir un psychiatre à la première lueur macabre.
-Éloigner les armes, les medocs et les foutre dans des endroits casse couilles pour y accéder. Une pulsion de mort ne dure que quelques minutes, le temps de chercher et trouver ce qu'on souhaite cela peut passer.
Les signes peuvent aller d'un début de suicide sociale, d'une anormale générosité et bien entendu des indices glissés par ci par là.
J'en reviens pas que je me rappelle de ce putain de vieux cours à la con qui m'avait bien chié avec ses bons sentiments. Et dire que j'y croyais parce que c'était du bon sens, tout était si bien huilé. Or, la question est loin d'être simple, une série noire peut tout faire basculer et un deus ex machina peut surgir du rien. Dieu se joue de nous, on est ballotté de gauche à droite comme un vulgaire ballon de volley. Job avait raison. Au dessus de Dieu il y a la justice. Cette justice morte et dévoyée, violée de toute part pour quelques moments de jouissance puérile.
Non messiers, dames. Non. Ce n'est pas la dépression qui tue. Ce n'est pas le couteau ni le flingue. C'est l'injustice.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
ca va pas fort ces temps ci
faudra quand même bien un jour que toute cette merde se purge
j'ai 53 piges et plus beaucoup d'espoir que toutes les merdes qui m'arrivent depuis des années cessent, j'essaie juste de construire encore un peu comme je peux dans des conditions dantesques avec la moitié de la planète sur la gueule qui m'en empêche
injustice est il dit dans le post au dessus, c'est cela oui , l'injustice .. ca use l'injustice
toujours des putains d'efforts , et des putains d'obstacles, sans cesse
j'ai juste besoin de dire cela, je sais que cela ne changera rien à ces merdes .. j'ai juste besoin de le dire
si un jour je suis enfin un peu heureux dans cette vie de merde, je l'aurais vraiment mérité
je l'aurais vraiment mérité
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est tout à fait ce que je ressens...Invité a écrit:Après une phase mégalomaniaque qui peut durer plusieurs mois où on se voit au panthéon couronné d'un prix Nobel, tout commence par cette terrible épreuve. On monte l'escalier, pas à pas, lentement et sûrement, on met sa perruque et sa robe rouge et on juge chaque séquence de sa vie méticuleusement.
Et à chaque manège c'est la même chose : Elle est en deçà de ce qu'a une personne normale.
A partir d'ici c'est la spirale, et rien ne peut échapper à ce courant.
Je me rappelle de la dernière fois où j'ai mis mon plan à exécution. Une femme venait de m'humilier, je passais mon concours la famille me traitait comme le dernier des esclaves. J'ai voulu rentré dans le corps médical — oui, ceci est une digression — pour ce doux rêve de sauver le monde. Petit, c'était cette soif d'embrasser cette planète et de la sauver de cette fange qui lui sert de bain. D'embrasser à embraser il y a une lettre qui saute. C'est cette lettre qui a sauté à ce moment là. La signification de cette tentative n'était pas la haine de soi, mais la volonté d’annihiler le monde et ses 7 milliards d'être humain.
J'avais donc appris mes cours d'anat cette semaine là, à n'en plus dormir la nuit, je voulais absolument savoir quel vaisseaux coupés.
J'ai rangé, ma chambre, me suis lavé, pris mes plus beaux habits. Je me dirige vers la cuisine, prends le plus gros couteau. Et je me mets à ma table de travail. La viande était trop élastique et le couteau trop émoussé. Rouge de rage, je me mets à genoux et me plante le couteau dans le ventre... De toute cette incompréhension de soi... un stupide couteau n'arrivait même pas à la percer.
il y a des moments où on se sent seul, terriblement seul. On appelle une connaissance, on lui parle et au final on ne lui dit rien. On lui dit rien, car si il vous répond, ce n'est guère par amour de vous mais par une certaine culpabilité, cette urgence d'agir pour agir et sauver soi et sa conscience.
A chaque tentative, on apprend à faire péter une barrière qui vous sépare du néant. L'autre, la peur..soi. Jusqu'au moment où on arrive à une mécanique d'un plan. On prépare sa pharmacie en piquant de ci, de là, l'heure, le lieu.
Quand je fais le bilan, je crois que tout converge à ce moment là. Quel peut être la raison de survivre encore un ou deux jours de plus quand au final vous êtes sensé vivre les plus belles années de votre vie (sic) et que..rien ne se passe. Bondissant de médiocrité en médiocrité, de déception en déception, vous vous situez dans l'espace où l'environnement vous asphyxie. L'obscurité est complète, et ce n'est pas cette étoile à des millions de kilomètres qui vous redonnera espoir.
Parfois, ce qui extirpe de la torpeur, et c'est tout à fait con, c'est justement cette médiocrité rampante et galopante. Sur un forum, à la fac, dans la rue... Un type provoque une injustice, dit une bêtise plus grosse que votre reum. Et alors vous retrouvez cette foi que vous pouvez apporter quelques choses. Malheureusement l'expérience aidant, cette foi s'estompe. Je suis un outil dont on se sert, froid et fiable, il fait le bonheur des petits et des grands. Mais cet outil on le balance dans les fougères, pour réparer quelques défauts, mais le tout perdure, inlassablement... Et vous vous retrouvez au point de départ : rien ne vaut la peine. On a plus la force. Les bouquins, les religions, les paroles tentent de vous apprendre le sens de la vie... Mais on veut la vivre, la connaitre et non pas savoir.
Ce qui me tétanise. C'est cette lassitude qui s'installe alors que mon intellect lui reste intact, comme si le corps avait arrêté de crier sa composante vitale. Cela ressemble à une marche militaire funèbre commander par un Mac Arthur. Tout me semble implacable maintenant.
Pour en revenir à la question du thread :
-L'appel à un ami.
-Si vous n'êtes pas le suicidaire, il faut faire en sorte qu'il sert à quelque chose.
-Aller voir un psychiatre à la première lueur macabre.
-Éloigner les armes, les medocs et les foutre dans des endroits casse couilles pour y accéder. Une pulsion de mort ne dure que quelques minutes, le temps de chercher et trouver ce qu'on souhaite cela peut passer.
Les signes peuvent aller d'un début de suicide sociale, d'une anormale générosité et bien entendu des indices glissés par ci par là.
J'en reviens pas que je me rappelle de ce putain de vieux cours à la con qui m'avait bien chié avec ses bons sentiments. Et dire que j'y croyais parce que c'était du bon sens, tout était si bien huilé. Or, la question est loin d'être simple, une série noire peut tout faire basculer et un deus ex machina peut surgir du rien. Dieu se joue de nous, on est ballotté de gauche à droite comme un vulgaire ballon de volley. Job avait raison. Au dessus de Dieu il y a la justice. Cette justice morte et dévoyée, violée de toute part pour quelques moments de jouissance puérile.
Non messiers, dames. Non. Ce n'est pas la dépression qui tue. Ce n'est pas le couteau ni le flingue. C'est l'injustice.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le sentiment d'injustice est d'autant plus fortement ressenti que la raison nous pousse à croire - au début de notre vie, et parfois assez longtemps si l'on est chanceux, protégé ou naïf - que la justice est dans l'ordre des choses.
Ce que la vie nous apprend, c'est que la promesse ne peut pas être tenue, et que la justice - en tant qu'idéal et en tant que pratique - n'existe pas vraiment et n'a même pas lieu d'être, hélas, si l'on y réfléchit de près. Illusion, création, et qui fait très mal quand on en découvre tout ce qu'elle a de fallacieux. Peu de choses sont pires à accepter, et d'une façon abstraite ou concrète, ça peut en effet tuer.
Ce que la vie nous apprend, c'est que la promesse ne peut pas être tenue, et que la justice - en tant qu'idéal et en tant que pratique - n'existe pas vraiment et n'a même pas lieu d'être, hélas, si l'on y réfléchit de près. Illusion, création, et qui fait très mal quand on en découvre tout ce qu'elle a de fallacieux. Peu de choses sont pires à accepter, et d'une façon abstraite ou concrète, ça peut en effet tuer.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis sidérée et même rassurée de constater que ces sentiments sont ressentis par des autres. Merci pour ces posts.
louise- Messages : 1420
Date d'inscription : 18/10/2014
Age : 68
suicide et moi
Bonjour, bonsoir à toutes et tous.....
Tellement de choses à dire sur cette problématique douloureuse.... Je présume que je ne suis pas le seul à avoir songé déjà enfant et, à plus forte raison lors de l'adolescence aux questions existentielles, je crois que j'en étais pour ainsi dire obsédé, cela faisait déjà partie de mes nombreux indicateurs de mon décalage, de mon sentiment tenace de "différence" par rapport aux "autres". Alors la mort et le suicide, oui j'y ai songé de très nombreuses fois, je ne sais pas en dater mes tous premiers souvenirs. Souvent adolescent je me suis posé les fameuses questions "à quoi bon de vivre dans ce monde de fous, dans ce monde que je ne comprends pas ou que je comprends trop bien"... bref l'existentialisme chez moi était assez exacerbé... surtout cette envie de vivre dans un autre monde. Alors oui dans les moments de grands cafards, oui les envies suicidaires n'étaient jamais loin, ca tournait dans ma tête mais heureusement cela ne faisait que tourner dans ma tête, mais cela faisait quand même déjà mal, c'était perturbant car je n'étais pas dépressif, je me demandais si j'étais normal! Encore aujourd'hui lorsque je suis dans des phases de déprime (il n'y a qu'à écouter les news...) je me dis qu'il serait si bon de ne pas être dans ce monde ci et j'ai beau me dire que je suis un extra terrestre, mais j'appartiens bel et bien à cette planète. Cela fait juste trois mois, peut-être un peu moins, que je me pose des millions de questions sur ma robe (et oui, peut-être bien que j'appartiens à la famille des zèbres), suite à une émission radio inhérente à l'hyper sensibilité, je me suis "jeté" sur les bouquins que tous le monde ici connaît : Trop intelligent pour être heureux, l'Adulte surdoué d'une certaine Monique... et d'autres encore... et là tout semble s'éclairer, je passe par toutes les phases de l'arc en ciel de l'introspection mais aussi par les larmes, et oui c'était donc ca, peut-être? Car si cela semble tellement évident à la lecture de tous ces ouvrages, de tous les sites internet dédiés à ce domaine, je doute encore. Alors le temps des associations, alors aussi le temps des revers car il faut encore tomber sur les bonnes personnes... après quelques rendez vous ne reste plus que le fameux test de QI (de plus en plus controversé, il est vrai que les zébrures sont tellement complexes...) à passer dans quelques semaines... après il faudra l'accepter et mettre peut-être le fameux doute de côté... en attendant la machine tourne toujours sans jamais s'arrêter, et, elle tourne d'autant plus qu'il y a à peine deux ans mon demi frère s'est suicidé, et elle tourne toujours plus au souvenir d'une tentative de suicide de notre père à la suite d'une rupture amoureuse. Alors voilà pourquoi le suicide ne me laisse pas indifférent.... désolé si ce post est un peu triste...
Tellement de choses à dire sur cette problématique douloureuse.... Je présume que je ne suis pas le seul à avoir songé déjà enfant et, à plus forte raison lors de l'adolescence aux questions existentielles, je crois que j'en étais pour ainsi dire obsédé, cela faisait déjà partie de mes nombreux indicateurs de mon décalage, de mon sentiment tenace de "différence" par rapport aux "autres". Alors la mort et le suicide, oui j'y ai songé de très nombreuses fois, je ne sais pas en dater mes tous premiers souvenirs. Souvent adolescent je me suis posé les fameuses questions "à quoi bon de vivre dans ce monde de fous, dans ce monde que je ne comprends pas ou que je comprends trop bien"... bref l'existentialisme chez moi était assez exacerbé... surtout cette envie de vivre dans un autre monde. Alors oui dans les moments de grands cafards, oui les envies suicidaires n'étaient jamais loin, ca tournait dans ma tête mais heureusement cela ne faisait que tourner dans ma tête, mais cela faisait quand même déjà mal, c'était perturbant car je n'étais pas dépressif, je me demandais si j'étais normal! Encore aujourd'hui lorsque je suis dans des phases de déprime (il n'y a qu'à écouter les news...) je me dis qu'il serait si bon de ne pas être dans ce monde ci et j'ai beau me dire que je suis un extra terrestre, mais j'appartiens bel et bien à cette planète. Cela fait juste trois mois, peut-être un peu moins, que je me pose des millions de questions sur ma robe (et oui, peut-être bien que j'appartiens à la famille des zèbres), suite à une émission radio inhérente à l'hyper sensibilité, je me suis "jeté" sur les bouquins que tous le monde ici connaît : Trop intelligent pour être heureux, l'Adulte surdoué d'une certaine Monique... et d'autres encore... et là tout semble s'éclairer, je passe par toutes les phases de l'arc en ciel de l'introspection mais aussi par les larmes, et oui c'était donc ca, peut-être? Car si cela semble tellement évident à la lecture de tous ces ouvrages, de tous les sites internet dédiés à ce domaine, je doute encore. Alors le temps des associations, alors aussi le temps des revers car il faut encore tomber sur les bonnes personnes... après quelques rendez vous ne reste plus que le fameux test de QI (de plus en plus controversé, il est vrai que les zébrures sont tellement complexes...) à passer dans quelques semaines... après il faudra l'accepter et mettre peut-être le fameux doute de côté... en attendant la machine tourne toujours sans jamais s'arrêter, et, elle tourne d'autant plus qu'il y a à peine deux ans mon demi frère s'est suicidé, et elle tourne toujours plus au souvenir d'une tentative de suicide de notre père à la suite d'une rupture amoureuse. Alors voilà pourquoi le suicide ne me laisse pas indifférent.... désolé si ce post est un peu triste...
Spleen- Messages : 2
Date d'inscription : 12/01/2016
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Pardon de ne pas avoir lu les douze pages.
je ne veux plus donner ce plaisir à ceux qui ne croiraient pas en mon honnêteté, en ma réelle souffrance et en ma force, qui ont toutes les deux leurs limites.
je ne suis pas fort face à ces pensées noires, à chaque fois que j'ai essayé d'être fort cela n'a pas tenu longtemps, j'essaie maintenant de les laisser couler, me dire que l'angoisse ou la colère que je me provoque avec cela n'arrange rien, que la tristesse est naturelle dans bien des cas et que parfois c'est inconscient
que malgré le sentiment d'injustice que j'éprouve ma souffrance me rend meilleur, je prie (mon âme) pour qu'elle ne me rende pas insensible ou haineux.
je ne veux plus donner ce plaisir à ceux qui ne croiraient pas en mon honnêteté, en ma réelle souffrance et en ma force, qui ont toutes les deux leurs limites.
je ne suis pas fort face à ces pensées noires, à chaque fois que j'ai essayé d'être fort cela n'a pas tenu longtemps, j'essaie maintenant de les laisser couler, me dire que l'angoisse ou la colère que je me provoque avec cela n'arrange rien, que la tristesse est naturelle dans bien des cas et que parfois c'est inconscient
que malgré le sentiment d'injustice que j'éprouve ma souffrance me rend meilleur, je prie (mon âme) pour qu'elle ne me rende pas insensible ou haineux.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
essayer de faire et de voir de belles choses, si petites soient elles, le plus souvent possible, et (même) si ça parait stupide, la fleur ne couvre pas l'odeur du fumier, mais le rend supportable autant qu'il se peut.
essayer de s'imaginer comme un temple, même en ruine, un temple vivant de ses histoires, de ses deuils, de ses naissances, ses rencontres bonnes ou mauvaises, de ses stratégies pour affronter le combat de la vie dont nous connaissons tous l'issue, reste à savoir quand et comment, mais je ne veux pas savoir, ni où, ni pourquoi d'ailleurs.
mais j'imagine qu'en douze pages il a dû se dire des choses bien plus censées.
Bon courage.
essayer de s'imaginer comme un temple, même en ruine, un temple vivant de ses histoires, de ses deuils, de ses naissances, ses rencontres bonnes ou mauvaises, de ses stratégies pour affronter le combat de la vie dont nous connaissons tous l'issue, reste à savoir quand et comment, mais je ne veux pas savoir, ni où, ni pourquoi d'ailleurs.
mais j'imagine qu'en douze pages il a dû se dire des choses bien plus censées.
Bon courage.
cyranolecho- Messages : 4873
Date d'inscription : 29/07/2015
Age : 53
Localisation : au pays de Candy... man
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
L'envie de mettre fin à ses jours est un symptôme flagrant de dépression. Mieux vaut il consulter un psychiatre et demander une hospitalisation afin de suivre un traitement médicamenteux et psychothérapique le cas échéant. Ceci n'a rien à voir avec le fait d'être zèbre. Il y a pleins de zèbres heureux. Par contre des non zèbres peuvent être atteints de dépression. Ce n'est que mon avis.
ShineFlower- Messages : 3583
Date d'inscription : 04/07/2013
Age : 65
Localisation : Chez Dieu
Se détruire à petit feu...
Salut à toutes et tous,
Je ne suis pas zèbre et je ne viens pas pour moi, mais pour un ami qui l'est, assurément, et qui se détruit à doses de rhum depuis 30 ans...
Je ne sais plus comment l'aider. Je ne vous décrirai pas son fonctionnement, son mode de pensée, son ennui... Visiblement vous connaissez...
Mais y en a t'il, parmi vous, qui pourraient m'aiguiller?
Merci d'avance.
Je ne suis pas zèbre et je ne viens pas pour moi, mais pour un ami qui l'est, assurément, et qui se détruit à doses de rhum depuis 30 ans...
Je ne sais plus comment l'aider. Je ne vous décrirai pas son fonctionnement, son mode de pensée, son ennui... Visiblement vous connaissez...
Mais y en a t'il, parmi vous, qui pourraient m'aiguiller?
Merci d'avance.
Bidouille- Messages : 7
Date d'inscription : 17/01/2016
Age : 54
Localisation : Puy de Dôme
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@ Nathehr:
Bonjour...
Tu es dans une démarche emphatique très difficile et j'espère que tu trouveras ici un peu de soutien et parfois, de l'aide.
Je t'ai envoyé un message privé. Pour le lire, il faut que tu postes plusieurs messages.
En attendant, courage à toi.
Bonjour...
Tu es dans une démarche emphatique très difficile et j'espère que tu trouveras ici un peu de soutien et parfois, de l'aide.
Je t'ai envoyé un message privé. Pour le lire, il faut que tu postes plusieurs messages.
En attendant, courage à toi.
Pierre de patience- Messages : 86
Date d'inscription : 14/12/2015
Age : 53
Localisation : Axonaise d'adoption
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci Pierre de patience pour ta réponse rapide. Je regarde les différents sujets postés sur ce forum, peut-être que l'un d'entre eux m'éclairera...
Bidouille- Messages : 7
Date d'inscription : 17/01/2016
Age : 54
Localisation : Puy de Dôme
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est étrange cette règle de devoir poster plusieurs messages pour pouvoir parler en privé. Je ne doute pas qu'elle est une raison d'être. Mais je n'ai pas très envie de polluer le forum avec des remarques ou des posts inutiles et sans intérêt, juste pour pouvoir communiquer en privé...
Bidouille- Messages : 7
Date d'inscription : 17/01/2016
Age : 54
Localisation : Puy de Dôme
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
nathehr a écrit:Salut à toutes et tous,
Je ne suis pas zèbre et je ne viens pas pour moi, mais pour un ami qui l'est, assurément, et qui se détruit à doses de rhum depuis 30 ans...
Je ne sais plus comment l'aider. Je ne vous décrirai pas son fonctionnement, son mode de pensée, son ennui... Visiblement vous connaissez...
Mais y en a t'il, parmi vous, qui pourraient m'aiguiller?
Merci d'avance.
pour les problèmes d'alcool il faut une prise de conscience du malade lui même je pense et une volonté de se soigner, les proches sont souvent démunis mais en parler ne peut pas faire de mal , essayer de convaincre la personne qu'elle a un problème d'alcool, parce que souvent l'alcoolique lui même ne le sait pas, on n'est pas toujours saoul quand on est alcoolique on a une resistance à l'alcool qui s'est mise en oeuvre, c'est une dependance , une forme de drogue
le test est d'essayer de sa passer de boire pendant deux trois jours, si la personne n'y arrive pas , elle a un probleme de dépendance
si cette question est déjà résolue et que la personne ne se soigne pas, c'est une aide psy qu'il faut chercher, boir n'est alors que le symptome de quelque chose que l'on fuit
si c'est le mal etre de sa douance que cette personne fuit, à nouveau une aide pour savoir comment mieux vivre avec son surdon est la piste
mais il faut que la personne elle même soit demandeuse
pour un proche peut être en parler et suggerer ces solutions, avoir quelques adresses sur un post it ou un bout de papier qu'on laisse, on ne force pas la personne, on lui suggere une piste et si la personne se sent jugée ou maternée, lui dire juste qu'on l'aime et qu'elle fait ce qu'elle veut, mais se detruire touche les personnes qu'elle aime
pas simple.. j'ai vu des gens sombrer dans ce mal mais j'ai vu des gens en sortir aussi
et peut être demander aussi aux alcooliques anonymes , peut être existe til une aide pour les proches
http://www.alcooliques-anonymes.fr/
ah ben voila
http://www.alcooliques-anonymes.fr/les-aa-sont-ils-pour-vous/proche-dun-alcoolique
courage donc :-)
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci zebulonlezebre,
Nous avons exploré beaucoup de ces pistes et cela n'a pas encore porté ses fruits: alcooliques anonymes, analyse, discussions. Il peut rester plusieurs semaines sans boire, mais au bout du compte, le vide qu'il rencontre sans l'alcool lui semble tellement insupportable, qu'il y retourne toujours... Son extrême lucidité sur le monde qui nous entoure ne lui permet pas de s'illusionner et il ne croit plus que quelqu'un puisse l'aider. C'est aussi pour cela que je me tourne vers vous. Y a t-il parmi des personnes qui ont eu ce parcours et qui ont réussi à sortir de ce cercle destructeur? Et si oui, comment? Quel a été le facteur déclenchant?
Nous avons exploré beaucoup de ces pistes et cela n'a pas encore porté ses fruits: alcooliques anonymes, analyse, discussions. Il peut rester plusieurs semaines sans boire, mais au bout du compte, le vide qu'il rencontre sans l'alcool lui semble tellement insupportable, qu'il y retourne toujours... Son extrême lucidité sur le monde qui nous entoure ne lui permet pas de s'illusionner et il ne croit plus que quelqu'un puisse l'aider. C'est aussi pour cela que je me tourne vers vous. Y a t-il parmi des personnes qui ont eu ce parcours et qui ont réussi à sortir de ce cercle destructeur? Et si oui, comment? Quel a été le facteur déclenchant?
Bidouille- Messages : 7
Date d'inscription : 17/01/2016
Age : 54
Localisation : Puy de Dôme
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est un symptôme que l'on préfère la mort à la vie,il peut y avoir plein d'autres raisons que la dépression à celaShineFlower a écrit:L'envie de mettre fin à ses jours est un symptôme flagrant de dépression. Mieux vaut il consulter un psychiatre et demander une hospitalisation afin de suivre un traitement médicamenteux et psychothérapique le cas échéant. Ceci n'a rien à voir avec le fait d'être zèbre. Il y a pleins de zèbres heureux. Par contre des non zèbres peuvent être atteints de dépression. Ce n'est que mon avis.
Hakaan- Messages : 1083
Date d'inscription : 30/06/2015
Age : 40
Localisation : Avec google map en général
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