Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je suis méchamment gentille.
Courage mouette
Courage mouette
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci Vivelavie
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'admets que j'ai lu une partie du sujet en diagonale. J'apporte mon témoignage, même s'il risque de n'intéresser personne. Je vais essayer de ne pas faire trop long.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai pensé au suicide très tôt. Je ne saurais pas dire à quel âge exactement, je me rends compte que j'ai oublié une grande partie de mon enfance et de mon adolescence. J'ai l'impression que toute ma vie je me suis dit que je n'étais pas faire pour ce monde, que j'étais née au mauvais endroit, à la mauvaise époque. Je ne voyais pas le même intérêt que les autres dans la vie, et assez tôt, oui, je me suis dit "il serait plus simple de mourir maintenant". Sans pour autant VOULOIR mourir. Je réfléchissais à l'idée, et la gardais dans un coin de ma tête.
Évidemment, comme c'est un tabou, je n'en ai jamais parlé à personne (enfin je crois, en tout cas, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu une conversation à ce sujet avec quelqu'un).
Il y a quelques années, j'ai fait une dépression, et là, j'ai eu de vraies envies suicidaires. C'est-à-dire que j'y pensais tous les jours, tous les matins en me levant je pensais que je ne survivrais pas jusqu'au soir. Et le soir, pour me calmer et m'endormir, la seule image apaisante que je trouvais, c'était de m'imaginer (attention, c'est peut-être violent) les poignets ouverts et le sang coulant hors de mon corps, emportant la vie avec lui.
La méthode qui m'attirait le plus c'était en effet m'ouvrir les veines. Je ne sais pas pourquoi. Je me scarifiais beaucoup à l'époque, et j'aimais bien voir le sang couler hors de moi, ça m'apaisait.
Un jour, en pleine séance de scarification, j'ai essayé d'aller plus loin. J'ai pris l'habitude de me dire que ce n'était pas une tentative de suicide, mais plutôt une tentative de tentative de suicide. Je m'enfonçais de plus en plus dans le mal-être, et m'étais faite à l'idée depuis un moment que j'allais me tuer un de ces jours. Ce jour-là, je voulais voir si j'en étais capable, si avec ma petite lame, j'étais capable de m'ouvrir les veines du poignet. J'ai minablement échoué.
Mais c'est ce jour-là que j'ai eu le déclic. Mon chéri vivait plus ou moins chez moi, et il est rentré alors que j'étais assise par terre, en train de pleurer, mon bras en sang à côté de moi. Je me rappelle son regard, il a dit mon nom et s'est précipité vers moi. C'est lui qui m'a nettoyé le bras, qui m'a fait un bandage. Il est resté avec moi toute la journée, a insisté pour que j'aille à la pharmacie acheter des bandes collantes pour aider à cicatriser (finalement, il a fallu faire des points de suture, et il m'a accompagnée aussi).
J'ai honte aujourd'hui. J'ai vraiment très honte de cette histoire.
Alors, j'ai réalisé qu'il y avait quelqu'un qui m'aimait. Je n'en avais jamais douté, je savais que j'avais mes parents, mon petit ami... mais la souffrance était plus forte que l'amour que je pensais qu'ils pouvaient me porter. Mais j'ai vu son regard, j'ai senti la peur en lui lorsqu'il m'a retrouvée. Et je me suis imaginée à sa place, je me suis dit "maintenant, imagine un instant que c'était lui qui était par terre, imagine qu'il soit mort, qu'il se soit tué". Je suis incapable de supporter cette idée. En y pensant maintenant, je pleure.
Donc, ça peut paraître bateau, mais ce qui m'a retenue, c'était mon petit ami. Je ne lui ai jamais dit, je ne veux pas lui mettre la pression, ou lui faire croire que je fais du chantage au suicide. Je me suis fait la promesse que tant qu'il serait à mes côtés, je ne tenterai plus jamais de me donner la mort.
C'était difficile au début. Parce que je continuais à vouloir mourir tous les jours, et en plus, je me traînais la honte de ce que j'avais fait. Mais j'ai tenu le coup. Petit à petit, j'ai remonté la pente, et évidemment grâce à moi, mais aussi beaucoup grâce à lui.
Une dernière petite phrase pour ma famille. Evidemment, elle m'aime (enfin j'espère), mais ce n'est pas elle qui m'aurait retenue. Désolée si je parais brute. Je ne sais pas s'ils ont jamais compris ce que je ressentais à ce moment. Lorsque j'ai avoué à ma mère que je rentrais à la maison parce que je m'étais ouvert les bras, elle a soupiré, et m'a dit que j'étais vraiment folle. Lorsque je lui ai recommandé de ranger tout ce qui était vraiment tranchant ou dangereux, elle m'a dit que je disais n'importe quoi et que si je ne pouvais pas me contrôler, elle préférait me faire interner (évidemment, elle n'a jamais rien rangé, et ne m'a jamais fait interner). Bref, pas de compréhension, limite j'avais presque envie de me suicider chez elle pour qu'elle se rende compte...
Donc en conclusion, c'est peut-être bête, mais c'est vraiment mon chéri qui m'a sauvée, et qui m'a retenue.
Aujourd'hui, je vais mieux. Je pense toujours au suicide tous les jours, mais pas avec l'idée de le faire prochainement. Je pense toujours que je ferais mieux de me tuer tout de suite que de continuer dans ce monde pour lequel je ne suis pas faite, mais je ne le fais pas. Je ne suis pas prête. Et je me suis fait une promesse, et mon chéri est toujours là.
Enfin, je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui sont passés par là ou qui y passent. Je suis bien placée pour savoir qu'on ne s'en remet pas toujours complètement, mais même avec des cicatrices, on peut s'en sortir. Je n'ai pas de conseils à donner parce que je n'en suis pas vraiment sortie à 100%. Je peux juste conseiller d'en parler. Pas à n'importe qui, pas forcément à un psy parce que je sais que beaucoup n'aiment pas ça. Simplement à quelqu'un qui saura vous comprendre et vous soutenir. Courage à tous
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai pensé au suicide très tôt. Je ne saurais pas dire à quel âge exactement, je me rends compte que j'ai oublié une grande partie de mon enfance et de mon adolescence. J'ai l'impression que toute ma vie je me suis dit que je n'étais pas faire pour ce monde, que j'étais née au mauvais endroit, à la mauvaise époque. Je ne voyais pas le même intérêt que les autres dans la vie, et assez tôt, oui, je me suis dit "il serait plus simple de mourir maintenant". Sans pour autant VOULOIR mourir. Je réfléchissais à l'idée, et la gardais dans un coin de ma tête.
Évidemment, comme c'est un tabou, je n'en ai jamais parlé à personne (enfin je crois, en tout cas, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu une conversation à ce sujet avec quelqu'un).
Il y a quelques années, j'ai fait une dépression, et là, j'ai eu de vraies envies suicidaires. C'est-à-dire que j'y pensais tous les jours, tous les matins en me levant je pensais que je ne survivrais pas jusqu'au soir. Et le soir, pour me calmer et m'endormir, la seule image apaisante que je trouvais, c'était de m'imaginer (attention, c'est peut-être violent) les poignets ouverts et le sang coulant hors de mon corps, emportant la vie avec lui.
La méthode qui m'attirait le plus c'était en effet m'ouvrir les veines. Je ne sais pas pourquoi. Je me scarifiais beaucoup à l'époque, et j'aimais bien voir le sang couler hors de moi, ça m'apaisait.
Un jour, en pleine séance de scarification, j'ai essayé d'aller plus loin. J'ai pris l'habitude de me dire que ce n'était pas une tentative de suicide, mais plutôt une tentative de tentative de suicide. Je m'enfonçais de plus en plus dans le mal-être, et m'étais faite à l'idée depuis un moment que j'allais me tuer un de ces jours. Ce jour-là, je voulais voir si j'en étais capable, si avec ma petite lame, j'étais capable de m'ouvrir les veines du poignet. J'ai minablement échoué.
Mais c'est ce jour-là que j'ai eu le déclic. Mon chéri vivait plus ou moins chez moi, et il est rentré alors que j'étais assise par terre, en train de pleurer, mon bras en sang à côté de moi. Je me rappelle son regard, il a dit mon nom et s'est précipité vers moi. C'est lui qui m'a nettoyé le bras, qui m'a fait un bandage. Il est resté avec moi toute la journée, a insisté pour que j'aille à la pharmacie acheter des bandes collantes pour aider à cicatriser (finalement, il a fallu faire des points de suture, et il m'a accompagnée aussi).
J'ai honte aujourd'hui. J'ai vraiment très honte de cette histoire.
Alors, j'ai réalisé qu'il y avait quelqu'un qui m'aimait. Je n'en avais jamais douté, je savais que j'avais mes parents, mon petit ami... mais la souffrance était plus forte que l'amour que je pensais qu'ils pouvaient me porter. Mais j'ai vu son regard, j'ai senti la peur en lui lorsqu'il m'a retrouvée. Et je me suis imaginée à sa place, je me suis dit "maintenant, imagine un instant que c'était lui qui était par terre, imagine qu'il soit mort, qu'il se soit tué". Je suis incapable de supporter cette idée. En y pensant maintenant, je pleure.
Donc, ça peut paraître bateau, mais ce qui m'a retenue, c'était mon petit ami. Je ne lui ai jamais dit, je ne veux pas lui mettre la pression, ou lui faire croire que je fais du chantage au suicide. Je me suis fait la promesse que tant qu'il serait à mes côtés, je ne tenterai plus jamais de me donner la mort.
C'était difficile au début. Parce que je continuais à vouloir mourir tous les jours, et en plus, je me traînais la honte de ce que j'avais fait. Mais j'ai tenu le coup. Petit à petit, j'ai remonté la pente, et évidemment grâce à moi, mais aussi beaucoup grâce à lui.
Une dernière petite phrase pour ma famille. Evidemment, elle m'aime (enfin j'espère), mais ce n'est pas elle qui m'aurait retenue. Désolée si je parais brute. Je ne sais pas s'ils ont jamais compris ce que je ressentais à ce moment. Lorsque j'ai avoué à ma mère que je rentrais à la maison parce que je m'étais ouvert les bras, elle a soupiré, et m'a dit que j'étais vraiment folle. Lorsque je lui ai recommandé de ranger tout ce qui était vraiment tranchant ou dangereux, elle m'a dit que je disais n'importe quoi et que si je ne pouvais pas me contrôler, elle préférait me faire interner (évidemment, elle n'a jamais rien rangé, et ne m'a jamais fait interner). Bref, pas de compréhension, limite j'avais presque envie de me suicider chez elle pour qu'elle se rende compte...
Donc en conclusion, c'est peut-être bête, mais c'est vraiment mon chéri qui m'a sauvée, et qui m'a retenue.
Aujourd'hui, je vais mieux. Je pense toujours au suicide tous les jours, mais pas avec l'idée de le faire prochainement. Je pense toujours que je ferais mieux de me tuer tout de suite que de continuer dans ce monde pour lequel je ne suis pas faite, mais je ne le fais pas. Je ne suis pas prête. Et je me suis fait une promesse, et mon chéri est toujours là.
Enfin, je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui sont passés par là ou qui y passent. Je suis bien placée pour savoir qu'on ne s'en remet pas toujours complètement, mais même avec des cicatrices, on peut s'en sortir. Je n'ai pas de conseils à donner parce que je n'en suis pas vraiment sortie à 100%. Je peux juste conseiller d'en parler. Pas à n'importe qui, pas forcément à un psy parce que je sais que beaucoup n'aiment pas ça. Simplement à quelqu'un qui saura vous comprendre et vous soutenir. Courage à tous
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Csilla
Découvert grâce Au Chemin de la Philosophie de France Culture : Révélation
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Dernière édition par mouetterieusequiritpas le Jeu 6 Avr 2017 - 0:43, édité 3 fois (Raison : comment visualiser la video ?)
mouetterieusequiritpas- Messages : 110
Date d'inscription : 09/02/2017
Localisation : sur le rivage
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Pas dans mes baskets aujourd'hui
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Pourquoi zebraz ? Tu as envie de parler de quelque chose en particulier ?
En tout cas, ne t'en fais pas, on est là, tu n'es pas seul.
En tout cas, ne t'en fais pas, on est là, tu n'es pas seul.
Csilla- Messages : 97
Date d'inscription : 20/02/2017
Age : 28
Localisation : Lorraine
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Merci En fait j'ai tout arrêté depuis 6 mois, traitement et psychiatre. J'ai cru que la découverte de mon Haut Potentiel changerait des choses mais en fait la psychologue cherchait plutôt à trouver mes faiblesses que mes qualités, j'ai l'impression. Elle veut que je vois tout un tas de spécialistes mais j'en ai pas la force.
Bref ma vie stagne depuis trop longtemps. D'où mes idées noires aujourd'hui.
Bref ma vie stagne depuis trop longtemps. D'où mes idées noires aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je pense au suicide tous les jours, de plus en plus et de plus en plus précisément.
J'ai longtemps cru que c'était à cause du fait que je n'ai pas de copain (c'est un peu depuis toujours...), ni vrais amis, pas d'enfants...
Parfois, je ne suis plus si sûre que ça me rendrait heureuse...
Mon vrai malheur? Me sentir seule, encore et toujours. Dans la pratique, je le suis... mais surtout, on ne me comprend pas... et mes passions restent impartageables, enfin, pas avec la même intensité... En fait, c'est toute ma vie que j'ai l'impression de ne pouvoir partager...
Si je m'ouvre aux gens, je suis trop sensible, trop stressée, trop angoissée, trop coincée, pas assez de confiance en moi, pas assez d'estime en moi, trop peur, etc... C'est toujours comme ça... Je ne suis JAMAIS sur la même longueur d'onde que les autres.
Je hais profondément cette sensation et je cherche toujours à m'ajuster aux autres (sans même m'en rendre compte).
Je suis fatiguée. Je suis fatiguée à cette vie dont je ne comprends rien. Je suis fatiguée à cette vie qui ne me comprend pas.
Fatiguée d'être une alien.
J'ai longtemps cru que c'était à cause du fait que je n'ai pas de copain (c'est un peu depuis toujours...), ni vrais amis, pas d'enfants...
Parfois, je ne suis plus si sûre que ça me rendrait heureuse...
Mon vrai malheur? Me sentir seule, encore et toujours. Dans la pratique, je le suis... mais surtout, on ne me comprend pas... et mes passions restent impartageables, enfin, pas avec la même intensité... En fait, c'est toute ma vie que j'ai l'impression de ne pouvoir partager...
Si je m'ouvre aux gens, je suis trop sensible, trop stressée, trop angoissée, trop coincée, pas assez de confiance en moi, pas assez d'estime en moi, trop peur, etc... C'est toujours comme ça... Je ne suis JAMAIS sur la même longueur d'onde que les autres.
Je hais profondément cette sensation et je cherche toujours à m'ajuster aux autres (sans même m'en rendre compte).
Je suis fatiguée. Je suis fatiguée à cette vie dont je ne comprends rien. Je suis fatiguée à cette vie qui ne me comprend pas.
Fatiguée d'être une alien.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@CarpeDiem
Je ne sais pas si c'est possible de trouver des personnes qui partagent les mêmes passions avec le même niveau d'intensité. C'est clair que c'est le top puisque ça te permet de te libérer totalement. Quelles sont tes passions?
Moi j'en ai d'étranges pour lesquelles j'ai bien du mal à trouver des gens qui la comprenne déjà, alors qui la partage.... :
- la passion des gare, aéroport, métro : l'ambiance qui s'en dégage, le fait de croiser des gens en transit que l'on de recroisera plus jamais. La sensation du temps suspendu, du tout possible; La poésie des transports...tout ça...
- la beauté impalpable des endroits désaffectés, qui trônent comme témoins d'une autre époque. Ils sont mélancoliques.
- les maréchaux du 1er Empire
- la Reine Victoria
Je ne crois plus désormais qu'il faille être sur la même longueur d'onde que les autres, bien que j'avoue que c'est ce qu'on cherche automatiquement. Car ce serait en effet plus simple. Disons que déjà c'est pas mal de trouver des gens qui ont des valeurs communes.
Avec mes passions, j'apparais comme bizarre. Et j'ai des amis bizarres, qui ne comprennent pas toujours mes passions. Mais eux aussi ont des passions bizarres que je ne comprends pas toujours. Du coup, nous sommes d'accord et nous apprécions pour le fait que nous comprenons le fait d'avoir des passions bizarres ou peu communes. Même si nous n'en comprenons pas bien la genèse, nous comprenons bien l'idée et le concept. Et déjà, c'est un sacré pas en avant et une bonne rustine dans mon cas.
Je ne sais pas si c'est possible de trouver des personnes qui partagent les mêmes passions avec le même niveau d'intensité. C'est clair que c'est le top puisque ça te permet de te libérer totalement. Quelles sont tes passions?
Moi j'en ai d'étranges pour lesquelles j'ai bien du mal à trouver des gens qui la comprenne déjà, alors qui la partage.... :
- la passion des gare, aéroport, métro : l'ambiance qui s'en dégage, le fait de croiser des gens en transit que l'on de recroisera plus jamais. La sensation du temps suspendu, du tout possible; La poésie des transports...tout ça...
- la beauté impalpable des endroits désaffectés, qui trônent comme témoins d'une autre époque. Ils sont mélancoliques.
- les maréchaux du 1er Empire
- la Reine Victoria
Je ne crois plus désormais qu'il faille être sur la même longueur d'onde que les autres, bien que j'avoue que c'est ce qu'on cherche automatiquement. Car ce serait en effet plus simple. Disons que déjà c'est pas mal de trouver des gens qui ont des valeurs communes.
Avec mes passions, j'apparais comme bizarre. Et j'ai des amis bizarres, qui ne comprennent pas toujours mes passions. Mais eux aussi ont des passions bizarres que je ne comprends pas toujours. Du coup, nous sommes d'accord et nous apprécions pour le fait que nous comprenons le fait d'avoir des passions bizarres ou peu communes. Même si nous n'en comprenons pas bien la genèse, nous comprenons bien l'idée et le concept. Et déjà, c'est un sacré pas en avant et une bonne rustine dans mon cas.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bon... je vais répondre à ce post car celui-ci ne me paraît pas déplacé.
J'ai beaucoup de passions assez traditionnelles: piano, dessin/peinture, écriture, lecture, photo... J'aime faire des casse-têtes chinois, rubik's cube, etc...
Après, j'aime un peu tout... Pourvu qu'on ne me force pas... Ou qu'il ne faille pas le faire parce que "c'est à la mode".
Le problème, c'est que quand j'aime quelque chose, je n'aime pas à moitié: je passe pour une obsessionnelle, ce qui n'est pas faux. Je suis perfectionniste et j'aime maîtriser les choses jusqu'au bout et ça n'est pas très répandu en fait...
Pour tes passions, oui, elles ne sont pas répandues mais personnellement, ça ne me choque pas... C'est souvent lié à un affect bien particulier et tout personnel.
L'ennui, les gens en général (même si je déteste les généralités), ne tolèrent pas bien la différence...
Si tu trouves des gens qui te comprennent, c'est le principal.
J'ai beaucoup de passions assez traditionnelles: piano, dessin/peinture, écriture, lecture, photo... J'aime faire des casse-têtes chinois, rubik's cube, etc...
Après, j'aime un peu tout... Pourvu qu'on ne me force pas... Ou qu'il ne faille pas le faire parce que "c'est à la mode".
Le problème, c'est que quand j'aime quelque chose, je n'aime pas à moitié: je passe pour une obsessionnelle, ce qui n'est pas faux. Je suis perfectionniste et j'aime maîtriser les choses jusqu'au bout et ça n'est pas très répandu en fait...
Pour tes passions, oui, elles ne sont pas répandues mais personnellement, ça ne me choque pas... C'est souvent lié à un affect bien particulier et tout personnel.
L'ennui, les gens en général (même si je déteste les généralités), ne tolèrent pas bien la différence...
Si tu trouves des gens qui te comprennent, c'est le principal.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
CarpeDiem a écrit:mes passions restent impartageables, enfin, pas avec la même intensité... En fait, c'est toute ma vie que j'ai l'impression de ne pouvoir partager...
vouloir partager ses passions: quel piège! D'autant plus que te sentant en communauté d'esprit avec les zèbres je suppose que dans ces passions tu dois avoir un niveau d'expertise appréciable. Quelles sont-elles? Dans le domaines des hobbies et passions, violons d'Ingres et autres jardins secrets, je crois de plus en plus que la "vraie vie" est virtuelle et se passe sur les forums spécialisés, qui par l'entremise de l'écriture permettent eux-seuls un partage authentique. Je pense que c'est par l'écrit que l'on peut accéder à un certain niveau de complexité dans la discussion.
L'opinion commune veut que les relations virtuelles cultivées par l'intermédiaire du web ne soient qu'un ersatz de celles beaucoup plus réelles et incarnées du quotidien… Cette croyance m'indispose de plus en plus.
Concernant ta passion du piano, voilà bien une chose que je partage avec toi
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Intéressant! En tout cas, ça mérite réflexion.apprenti surdoué a écrit:CarpeDiem a écrit:mes passions restent impartageables, enfin, pas avec la même intensité... En fait, c'est toute ma vie que j'ai l'impression de ne pouvoir partager...
vouloir partager ses passions: quel piège! D'autant plus que te sentant en communauté d'esprit avec les zèbres je suppose que dans ces passions tu dois avoir un niveau d'expertise appréciable. Quelles sont-elles? Dans le domaines des hobbies et passions, violons d'Ingres et autres jardins secrets, je crois de plus en plus que la "vraie vie" est virtuelle et se passe sur les forums spécialisés, qui par l'entremise de l'écriture permettent eux-seuls un partage authentique. Je pense que c'est par l'écrit que l'on peut accéder à un certain niveau de complexité dans la discussion.
L'opinion commune veut que les relations virtuelles cultivées par l'intermédiaire du web ne soient qu'un ersatz de celles beaucoup plus réelles et incarnées du quotidien… Cette croyance m'indispose de plus en plus.
Concernant ta passion du piano, voilà bien une chose que je partage avec toi
Par contre, je manque cruellement de lien social et ça, c'est un minimum nécessaire.
Ah le piano... Je n'ai pas de piano mais je me suis achetée, dernièrement, un clavier de qualité (un Yamaha).
Quel bonheur! Quand je joue, j'oublie tout!
Et toi, tu en joues depuis longtemps?
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@CarpeDiem
on peut être dos à dos sur un sujet, ça ne veut pas dire que ce soit le cas partout (je t'ai répondu ailleurs, juste pour le droit de réponse, mais c'était juste un sujet où l'on ne se comprend pas, ça arrive j'imagine ).
Pour la passion, en effet moi aussi c'est un peu à l’extrême. Pour les maréchaux du premier empire, c'est lecture de leur biographie, je suis allé assister à des reconstituions, etc... sachant qu'ils n'ont pas tous non plus changé l'histoire. Effectivement je fais aussi face à des gens qui hallucinent de ce côté jusqu'au boutiste. J'ai eu 2 réactions, ceux qui méprisent, et ceux qui sont admiratifs (qui comprennent pas, mais qui trouve bien d'aller au bout de quelque chose).
Moi ce qui me fait drôle c'est la confrontation des intensités. Un de mes meilleurs amis aime beaucoup l'histoire de l'Empire. Pour autant c'est un attrait classique. Et voilà que moi j'arrive, totalement enthousiaste, super à fond, complètement à coeur ouvert.... et bim je heurte le mur de l'intensité de l'autre, bien moindre. Et je vis mal ce décalage de "comment ai-je pu croire". Ça fait bizarre et ça laisse bien seul j'avoue...
Pour la différence, je te rejoins complètement. C'est pour tout, dès que tu sors un peu du moule qu'il soit en fonte, alu ou plastique, c'est pareil 100000000000 doigts se pointent en ta direction...
Parenthèse: pour le rubik's tu pratiquent plusieurs méthodes? Je veux dire tu résous juste le cube ou tu teste des figures, des maillages différents? Voire des cubes avec des dizaines de cases?
on peut être dos à dos sur un sujet, ça ne veut pas dire que ce soit le cas partout (je t'ai répondu ailleurs, juste pour le droit de réponse, mais c'était juste un sujet où l'on ne se comprend pas, ça arrive j'imagine ).
Pour la passion, en effet moi aussi c'est un peu à l’extrême. Pour les maréchaux du premier empire, c'est lecture de leur biographie, je suis allé assister à des reconstituions, etc... sachant qu'ils n'ont pas tous non plus changé l'histoire. Effectivement je fais aussi face à des gens qui hallucinent de ce côté jusqu'au boutiste. J'ai eu 2 réactions, ceux qui méprisent, et ceux qui sont admiratifs (qui comprennent pas, mais qui trouve bien d'aller au bout de quelque chose).
Moi ce qui me fait drôle c'est la confrontation des intensités. Un de mes meilleurs amis aime beaucoup l'histoire de l'Empire. Pour autant c'est un attrait classique. Et voilà que moi j'arrive, totalement enthousiaste, super à fond, complètement à coeur ouvert.... et bim je heurte le mur de l'intensité de l'autre, bien moindre. Et je vis mal ce décalage de "comment ai-je pu croire". Ça fait bizarre et ça laisse bien seul j'avoue...
Pour la différence, je te rejoins complètement. C'est pour tout, dès que tu sors un peu du moule qu'il soit en fonte, alu ou plastique, c'est pareil 100000000000 doigts se pointent en ta direction...
Parenthèse: pour le rubik's tu pratiquent plusieurs méthodes? Je veux dire tu résous juste le cube ou tu teste des figures, des maillages différents? Voire des cubes avec des dizaines de cases?
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
CarpeDiem a écrit:Ah le piano... Je n'ai pas de piano mais je me suis achetée, dernièrement, un clavier de qualité (un Yamaha).
Quel bonheur! Quand je joue, j'oublie tout!
Et toi, tu en joues depuis longtemps?
Quel est le modèle de ton clavier? Ce que j'apprécie beaucoup dans le jeu instrumental c'est le plaisir tactile qu'il me procure, en plus d'être nourrissant émotionnellement bien sûr. Et puis en fonction du répertoire, ces sensations peuvent être très différentes. Dans ces moments, je me sens connecté avec mon côté manuel, un peu à la façon d'un potier ou d'un sculpteur. Je joue du piano depuis mes 9 ans, classique depuis mes 15 ans. Et toi?
apprenti surdoué- Messages : 178
Date d'inscription : 15/05/2017
Localisation : Rennes
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne me suis pas intéressé jusqu'à présent à ce sujet, et pourtant je n'y suis pas indifférent. Il faut dire que je ne suis pas dépressif, et encore moins suicidaire. Il n'empêche que, depuis longtemps, je considère que, si un jour, lorsque je serai vieux, je souffre trop durablement ou que j'ai l'impression de ne plus être moi-même, eh bien je préférerai partir d'un coup plutôt que persévérer dans une vie douloureuse ou confuse.
J'ai l'impression que cette idée est assez ordinaire. Et pourtant il m'est arrivé à deux reprises d'envisager d'en finir avec la vie quand j'étais plus jeune. Dans les deux cas c'était éloigné d'une réalisation, et même très éloigné. Il n'empêche que c'était présent, alors que dans les deux cas ce qui m'arrivait n'était pas si important. Et cela me donne l'impression de toucher moi aussi à ce désir étrange, alors que le mécanisme de la vie serait au contraire de tenir tant qu'on peut.
La première fois, c'était après une déception amoureuse. Mais ce n'était presque rien. Certes c'était la première fois que j'envisageais de faire ma vie avec une femme, mais il ne s'était rien passé entre nous, quasiment que des regards. Alors, nous étions étudiants dans la même classe; après un cours, je m'étais arrangé pour prendre le même bus qu'elle; je l'avais abordée de façon maladroite; elle ne m'avait rien répondu; alors j'avais quitté le bus; voilà tout. En continuant mon chemin, j'avais traversé un pont; et, comme de façon obligée, je m'étais dit que je pourrais sauter dans l'eau et me noyer. Évidemment je n'en avais aucune intention, y compris s'il y avait eu entre cette fille et moi une relation forte et que j'avais été trahi ou je ne sais quoi : je pense que j'avais déjà dès cette époque la résolution de tenir quoi qu'il arrive. Il n'empêche que l'idée était présente, une sorte de tentation romantique, comme de façon obligée je le répète.
Quelques années plus tard, il m'est arrivé une nuit, alors que j'étais chez mes parents, d'avoir une intoxication alimentaire très douloureuse. Ce n'était pas ce que je pouvais imaginer de plus torturant, mais c'était durable, et suffisamment pénible pour que je me sois dit à un moment qu'il valait mieux mourir qu'endurer cela. Maintenant, c'est juste une idée qui m'est venue, parce que je n'ai pas alerté mes parents, non plus que ne l'a fait mon frère qui était atteint tout comme moi, et que nous aurions tenu comme ça toute la nuit si notre mère ne s'était rendue compte que nous allions mal et n'avait fait venir un médecin en urgence. Mais cela m'a fait m'interroger, comme dans le premier cas.
Alors je me demande : si nous disposions d'une commande actionnable à volonté pour nous supprimer, peut-être que nombre d'entre nous en auraient fait usage qui ont fini par se retenir de passer à un acte si difficile à effectuer en pratique. C'est sans doute que l'instant de la souffrance est déjà susceptible d'inhiber ce que nous voulons vraiment, au moins chez certaines personnes.
J'ai l'impression que cette idée est assez ordinaire. Et pourtant il m'est arrivé à deux reprises d'envisager d'en finir avec la vie quand j'étais plus jeune. Dans les deux cas c'était éloigné d'une réalisation, et même très éloigné. Il n'empêche que c'était présent, alors que dans les deux cas ce qui m'arrivait n'était pas si important. Et cela me donne l'impression de toucher moi aussi à ce désir étrange, alors que le mécanisme de la vie serait au contraire de tenir tant qu'on peut.
La première fois, c'était après une déception amoureuse. Mais ce n'était presque rien. Certes c'était la première fois que j'envisageais de faire ma vie avec une femme, mais il ne s'était rien passé entre nous, quasiment que des regards. Alors, nous étions étudiants dans la même classe; après un cours, je m'étais arrangé pour prendre le même bus qu'elle; je l'avais abordée de façon maladroite; elle ne m'avait rien répondu; alors j'avais quitté le bus; voilà tout. En continuant mon chemin, j'avais traversé un pont; et, comme de façon obligée, je m'étais dit que je pourrais sauter dans l'eau et me noyer. Évidemment je n'en avais aucune intention, y compris s'il y avait eu entre cette fille et moi une relation forte et que j'avais été trahi ou je ne sais quoi : je pense que j'avais déjà dès cette époque la résolution de tenir quoi qu'il arrive. Il n'empêche que l'idée était présente, une sorte de tentation romantique, comme de façon obligée je le répète.
Quelques années plus tard, il m'est arrivé une nuit, alors que j'étais chez mes parents, d'avoir une intoxication alimentaire très douloureuse. Ce n'était pas ce que je pouvais imaginer de plus torturant, mais c'était durable, et suffisamment pénible pour que je me sois dit à un moment qu'il valait mieux mourir qu'endurer cela. Maintenant, c'est juste une idée qui m'est venue, parce que je n'ai pas alerté mes parents, non plus que ne l'a fait mon frère qui était atteint tout comme moi, et que nous aurions tenu comme ça toute la nuit si notre mère ne s'était rendue compte que nous allions mal et n'avait fait venir un médecin en urgence. Mais cela m'a fait m'interroger, comme dans le premier cas.
Alors je me demande : si nous disposions d'une commande actionnable à volonté pour nous supprimer, peut-être que nombre d'entre nous en auraient fait usage qui ont fini par se retenir de passer à un acte si difficile à effectuer en pratique. C'est sans doute que l'instant de la souffrance est déjà susceptible d'inhiber ce que nous voulons vraiment, au moins chez certaines personnes.
Pieyre- Messages : 20908
Date d'inscription : 17/03/2012
Localisation : Quartier Latin
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Pieyre
"C'est sans doute que l'instant de la souffrance est susceptible d'inhiber ce que nous voulons vraiment."
je suis d'accord avec ça. Un jour j'ai eu la grippe, pas l'état grippal, la vraie grippe. Celle qui te cloue au lit, dans un tourbillon de mal de tête et qui rends presque impossible le moindre effort. Celle où tu comprends de suite qu'à 80 ans on y passe. J'ai tellement été faible, diminué, que mon cerveau aussi était dans les vapes. Et à ce moment là, j'ai pensé aux personnes âgées qui en décédaient. Du coup, je me suis projeté, et plus rien ne comptait pour moi, je me fichait de tout, j'étais ailleurs, gros black-out. Pourtant ce n'était qu'une grippe, à 20 ans ça reste largement gérable.
Mais en effet, après coup, j'en déduis la même conclusion que toi que l'instant de souffrance désinhibe bien son monde! Si j'avais eu ta télécommande, peut-être l'aurais-je actionné. Encore que pour une grippe j'avais la conviction que ça allait s'améliorer, mais quel supplice sur le moment!
"C'est sans doute que l'instant de la souffrance est susceptible d'inhiber ce que nous voulons vraiment."
je suis d'accord avec ça. Un jour j'ai eu la grippe, pas l'état grippal, la vraie grippe. Celle qui te cloue au lit, dans un tourbillon de mal de tête et qui rends presque impossible le moindre effort. Celle où tu comprends de suite qu'à 80 ans on y passe. J'ai tellement été faible, diminué, que mon cerveau aussi était dans les vapes. Et à ce moment là, j'ai pensé aux personnes âgées qui en décédaient. Du coup, je me suis projeté, et plus rien ne comptait pour moi, je me fichait de tout, j'étais ailleurs, gros black-out. Pourtant ce n'était qu'une grippe, à 20 ans ça reste largement gérable.
Mais en effet, après coup, j'en déduis la même conclusion que toi que l'instant de souffrance désinhibe bien son monde! Si j'avais eu ta télécommande, peut-être l'aurais-je actionné. Encore que pour une grippe j'avais la conviction que ça allait s'améliorer, mais quel supplice sur le moment!
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Csilla a écrit:J'admets que j'ai lu une partie du sujet en diagonale. J'apporte mon témoignage, même s'il risque de n'intéresser personne. Je vais essayer de ne pas faire trop long.
Comme beaucoup d'entre vous, j'ai pensé au suicide très tôt. Je ne saurais pas dire à quel âge exactement, je me rends compte que j'ai oublié une grande partie de mon enfance et de mon adolescence. J'ai l'impression que toute ma vie je me suis dit que je n'étais pas faire pour ce monde, que j'étais née au mauvais endroit, à la mauvaise époque. Je ne voyais pas le même intérêt que les autres dans la vie, et assez tôt, oui, je me suis dit "il serait plus simple de mourir maintenant". Sans pour autant VOULOIR mourir. Je réfléchissais à l'idée, et la gardais dans un coin de ma tête.
Évidemment, comme c'est un tabou, je n'en ai jamais parlé à personne (enfin je crois, en tout cas, je n'ai pas le souvenir d'avoir eu une conversation à ce sujet avec quelqu'un).
Il y a quelques années, j'ai fait une dépression, et là, j'ai eu de vraies envies suicidaires. C'est-à-dire que j'y pensais tous les jours, tous les matins en me levant je pensais que je ne survivrais pas jusqu'au soir. Et le soir, pour me calmer et m'endormir, la seule image apaisante que je trouvais, c'était de m'imaginer (attention, c'est peut-être violent) les poignets ouverts et le sang coulant hors de mon corps, emportant la vie avec lui.
La méthode qui m'attirait le plus c'était en effet m'ouvrir les veines. Je ne sais pas pourquoi. Je me scarifiais beaucoup à l'époque, et j'aimais bien voir le sang couler hors de moi, ça m'apaisait.
Un jour, en pleine séance de scarification, j'ai essayé d'aller plus loin. J'ai pris l'habitude de me dire que ce n'était pas une tentative de suicide, mais plutôt une tentative de tentative de suicide. Je m'enfonçais de plus en plus dans le mal-être, et m'étais faite à l'idée depuis un moment que j'allais me tuer un de ces jours. Ce jour-là, je voulais voir si j'en étais capable, si avec ma petite lame, j'étais capable de m'ouvrir les veines du poignet. J'ai minablement échoué.
Mais c'est ce jour-là que j'ai eu le déclic. Mon chéri vivait plus ou moins chez moi, et il est rentré alors que j'étais assise par terre, en train de pleurer, mon bras en sang à côté de moi. Je me rappelle son regard, il a dit mon nom et s'est précipité vers moi. C'est lui qui m'a nettoyé le bras, qui m'a fait un bandage. Il est resté avec moi toute la journée, a insisté pour que j'aille à la pharmacie acheter des bandes collantes pour aider à cicatriser (finalement, il a fallu faire des points de suture, et il m'a accompagnée aussi).
J'ai honte aujourd'hui. J'ai vraiment très honte de cette histoire.
Alors, j'ai réalisé qu'il y avait quelqu'un qui m'aimait. Je n'en avais jamais douté, je savais que j'avais mes parents, mon petit ami... mais la souffrance était plus forte que l'amour que je pensais qu'ils pouvaient me porter. Mais j'ai vu son regard, j'ai senti la peur en lui lorsqu'il m'a retrouvée. Et je me suis imaginée à sa place, je me suis dit "maintenant, imagine un instant que c'était lui qui était par terre, imagine qu'il soit mort, qu'il se soit tué". Je suis incapable de supporter cette idée. En y pensant maintenant, je pleure.
Donc, ça peut paraître bateau, mais ce qui m'a retenue, c'était mon petit ami. Je ne lui ai jamais dit, je ne veux pas lui mettre la pression, ou lui faire croire que je fais du chantage au suicide. Je me suis fait la promesse que tant qu'il serait à mes côtés, je ne tenterai plus jamais de me donner la mort.
C'était difficile au début. Parce que je continuais à vouloir mourir tous les jours, et en plus, je me traînais la honte de ce que j'avais fait. Mais j'ai tenu le coup. Petit à petit, j'ai remonté la pente, et évidemment grâce à moi, mais aussi beaucoup grâce à lui.
Une dernière petite phrase pour ma famille. Evidemment, elle m'aime (enfin j'espère), mais ce n'est pas elle qui m'aurait retenue. Désolée si je parais brute. Je ne sais pas s'ils ont jamais compris ce que je ressentais à ce moment. Lorsque j'ai avoué à ma mère que je rentrais à la maison parce que je m'étais ouvert les bras, elle a soupiré, et m'a dit que j'étais vraiment folle. Lorsque je lui ai recommandé de ranger tout ce qui était vraiment tranchant ou dangereux, elle m'a dit que je disais n'importe quoi et que si je ne pouvais pas me contrôler, elle préférait me faire interner (évidemment, elle n'a jamais rien rangé, et ne m'a jamais fait interner). Bref, pas de compréhension, limite j'avais presque envie de me suicider chez elle pour qu'elle se rende compte...
Donc en conclusion, c'est peut-être bête, mais c'est vraiment mon chéri qui m'a sauvée, et qui m'a retenue.
Aujourd'hui, je vais mieux. Je pense toujours au suicide tous les jours, mais pas avec l'idée de le faire prochainement. Je pense toujours que je ferais mieux de me tuer tout de suite que de continuer dans ce monde pour lequel je ne suis pas faite, mais je ne le fais pas. Je ne suis pas prête. Et je me suis fait une promesse, et mon chéri est toujours là.
Enfin, je souhaite beaucoup de courage à tous ceux qui sont passés par là ou qui y passent. Je suis bien placée pour savoir qu'on ne s'en remet pas toujours complètement, mais même avec des cicatrices, on peut s'en sortir. Je n'ai pas de conseils à donner parce que je n'en suis pas vraiment sortie à 100%. Je peux juste conseiller d'en parler. Pas à n'importe qui, pas forcément à un psy parce que je sais que beaucoup n'aiment pas ça. Simplement à quelqu'un qui saura vous comprendre et vous soutenir. Courage à tous
Merci. J'ai vécu ce que tu as vécu, mais le mien, de "chéri" io m'a pris pour une folle et jetée à la rue. J'en souffre depuis trois ans maintenant.
Moi, c'est une question de diagnostic faux, j'étais sous mauvais medocs. En parler c'est dur car le psy t'envoie direct et psychiatrie dans mon pays et t'en sors plus.
C'est que la vie te devient insupportable et tout te semble inutile, fade. Tout te blesse et tu comprends mal les autres.
Je tenterai une thereapie par électrodes. J'ai Par contre jamais été testée. Serait-ce utile?
C'est assez flou, j'admets, mais comme souvent il m'arrive ici ou ailleurs, je tokbe peesaque Par hasard sur vos messages et souvent, ça aide à comprendre....
merci encore pour ton témoignage.
<3
Seheyah- Messages : 793
Date d'inscription : 29/06/2017
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Une thérapie par électrodes... c'est... une blague?!!
Peut-être qu'à force de se malmener comme ça, on se met soi-même la tête sous l'eau? (Je m'inclus dans tout ce toutim)
Je t'envoie plein de bisous Seheyah (aux autres aussi d'ailleurs), ça fait mal de lire tout ça... Ton "chéri" de l'époque a été égoïste.
Question c.. Changer complètement de vie... ça ne serait pas possible pour toi? On dit que ça ne résout pas tout, je suis d'accord, mais parfois, on n'a plus rien à perdre.
Peut-être qu'à force de se malmener comme ça, on se met soi-même la tête sous l'eau? (Je m'inclus dans tout ce toutim)
Je t'envoie plein de bisous Seheyah (aux autres aussi d'ailleurs), ça fait mal de lire tout ça... Ton "chéri" de l'époque a été égoïste.
Question c.. Changer complètement de vie... ça ne serait pas possible pour toi? On dit que ça ne résout pas tout, je suis d'accord, mais parfois, on n'a plus rien à perdre.
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Bonjour Carpe Diem. Je rassemble mes forces pour te repondre. Oui thérapie par électrodes car malheureusement ma situation a chuté très Gravement depuis quelques semaines.
Je t'assure que j'ai lutté, comme tout le monde, mais c'est très difficile, Trop difficile.
J'aimerais changer totalement de vie comme tu me le conseilles,mais je suis à bout au niveau psychologique et Émotionnel, je m'évanouis très souvent et c'est dur à gérer, imagine dans un pays que je ne connais pas, si je décidais de partir..
La pensée irait toujours dans le même sens... souvent, ce n'est pas forcément de notre faute à 100%, des fois "on" nous détruit, faute d'avoir trop Aimé.
Merci énormément pour ton message....
Je t'assure que j'ai lutté, comme tout le monde, mais c'est très difficile, Trop difficile.
J'aimerais changer totalement de vie comme tu me le conseilles,mais je suis à bout au niveau psychologique et Émotionnel, je m'évanouis très souvent et c'est dur à gérer, imagine dans un pays que je ne connais pas, si je décidais de partir..
La pensée irait toujours dans le même sens... souvent, ce n'est pas forcément de notre faute à 100%, des fois "on" nous détruit, faute d'avoir trop Aimé.
Merci énormément pour ton message....
Seheyah- Messages : 793
Date d'inscription : 29/06/2017
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je crois que tu l'as compris: mon message n'est en aucun cas un jugement. C'est juste très dur de lire que tu dois avoir recours à des électrodes. Après, je n'y connais rien... il y a des bons résultats?Seheyah a écrit:Bonjour Carpe Diem. Je rassemble mes forces pour te repondre. Oui thérapie par électrodes car malheureusement ma situation a chuté très Gravement depuis quelques semaines.
Je t'assure que j'ai lutté, comme tout le monde, mais c'est très difficile, Trop difficile.
J'aimerais changer totalement de vie comme tu me le conseilles,mais je suis à bout au niveau psychologique et Émotionnel, je m'évanouis très souvent et c'est dur à gérer, imagine dans un pays que je ne connais pas, si je décidais de partir..
La pensée irait toujours dans le même sens... souvent, ce n'est pas forcément de notre faute à 100%, des fois "on" nous détruit, faute d'avoir trop Aimé.
Merci énormément pour ton message....
Et je comprends ce que tu dis: parfois, on n'a l'impression que plus rien ne nous retient. Et la fatigue, sur tous les plans, nous empêche d'être moteur, que ce soit psychologiquement ou physiquement.
As-tu de la famille, des amis, etc... auprès de qui te raccrocher?
Tu as vécu une rupture sentimentale? (je dis ça par rapport à ta avant-dernière phrase)
Cela fait combien de temps que tu te sens comme ça?
Et tu n'as pas à me remercier... Après tout, on est ici pour échanger et s'aider .
Et si tu veux parler (par MP, par exemple), n'hésite pas!
CarpeDiem- Messages : 1182
Date d'inscription : 26/12/2012
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oui, je voudrais en parler.
Enfin, Seheyah.
Je lirai son profil et j'écrirai pour elle, car... Seheyah, l'ange que beaucoup d'entre vous aiment, elle n'a pas la force en ce moment.
Elle m'a priée d'écrire pour elle.
Elle a craqué cette nuit.
Seheyah pouvait aller mieux, mais on lui a nié la seule chose qu'elle souhaitait et ce n'était rien de Spécial, après tout. Je me dis juste que les gens sont d'une méchanceté horrible.
J'ai son mot de passe et tout, donc toute pensée pour elle, lui sera "transmise". Merci encore. Elle m'a demandé de te répondre @carpe diem, et te remercier.
J'essaierai d'être présente comme elle l'était: bar de nuit, rimes, les jeux...histoire de dire je suis quand même là.
Je suis sûre que beaucoup d'entre vous vont la soutenir, j'ai lu ses post s, comme elle voulait et je crois qu'elle était appréciée.
J'ai juste envie qu'elle revienne en souriant.
Merci à tous ceux qui l'ont soutenue et l'ont appréciée.
Enfin, Seheyah.
Je lirai son profil et j'écrirai pour elle, car... Seheyah, l'ange que beaucoup d'entre vous aiment, elle n'a pas la force en ce moment.
Elle m'a priée d'écrire pour elle.
Elle a craqué cette nuit.
Seheyah pouvait aller mieux, mais on lui a nié la seule chose qu'elle souhaitait et ce n'était rien de Spécial, après tout. Je me dis juste que les gens sont d'une méchanceté horrible.
J'ai son mot de passe et tout, donc toute pensée pour elle, lui sera "transmise". Merci encore. Elle m'a demandé de te répondre @carpe diem, et te remercier.
J'essaierai d'être présente comme elle l'était: bar de nuit, rimes, les jeux...histoire de dire je suis quand même là.
Je suis sûre que beaucoup d'entre vous vont la soutenir, j'ai lu ses post s, comme elle voulait et je crois qu'elle était appréciée.
J'ai juste envie qu'elle revienne en souriant.
Merci à tous ceux qui l'ont soutenue et l'ont appréciée.
Seheyah- Messages : 793
Date d'inscription : 29/06/2017
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Sur le suicide, d'après mon expérience perso. J'y suis passée, je m'en suis sortie, et je suis bien contente, au final, d'être toujours là.
Je déconseille vivement le suicide. Si on réussit, on laisse des malheureux derrière soi, des proches qui devront vivre avec ce traumatisme là. Si on se rate, on doit faire face à l'incompréhension, voire le rejet, un passage en HP et des psy qui déglinguent à coups de médocs et on met des mois à s'en remettre, sans parler du traumatisme qu'on subit d'avoir commis un geste violent sur soi, et il faut pas compter sur quiconque pour faire preuve d'un peu de bienveillance, parce que le sujet est trop dérangeant pour la plupart des gens, et fermement condamné par les toubibs.
Or la vie, ça peut être moche, mais ça peut-être génial aussi, et même quand c'est juste bien, et bien ça vaut le coup. La vie ne vaut rien... mais rien ne vaut la vie
Je déconseille vivement le suicide. Si on réussit, on laisse des malheureux derrière soi, des proches qui devront vivre avec ce traumatisme là. Si on se rate, on doit faire face à l'incompréhension, voire le rejet, un passage en HP et des psy qui déglinguent à coups de médocs et on met des mois à s'en remettre, sans parler du traumatisme qu'on subit d'avoir commis un geste violent sur soi, et il faut pas compter sur quiconque pour faire preuve d'un peu de bienveillance, parce que le sujet est trop dérangeant pour la plupart des gens, et fermement condamné par les toubibs.
Or la vie, ça peut être moche, mais ça peut-être génial aussi, et même quand c'est juste bien, et bien ça vaut le coup. La vie ne vaut rien... mais rien ne vaut la vie
Zorglub_33- Messages : 253
Date d'inscription : 30/08/2017
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Le suicide est pour moi, une histoire redondante, ayant vainement tenté de me tuer plusieurs fois, à l'arme blanche, mes avant bras sont cartographiés:ici est passé le dégoût de tous et du monde...j'opérais donc ces profondes incisions avec des dagues arabes, dont les formes peu communes sont splendides, certaines malgré le temps, encore assez bien effilées: pourtant la pénétration de la chair n'est pas du tout rectiligne et c'est plutôt de grosses ouvertures dans la chair qui se présentent, normal, le bord est effilé certes, mais 2à3 minimètres d'épaisseur quand même...
Mais rien n'y fit, je tombais de deux étages, mais rien n'y fit.(du coma, quelques os brisés)
Un jour, dans le Var, j'obtins je ne sais plus trop comment une balle de pistolet, vous savez ces vieux pistolets de poche du dix-neuvième siècle.
Ces munitions n'avaient plus servi depuis longtemps et puis je ne possédais pas d'arme, alors, avec ma longue et ancienne balle oblongue, j'allais au sous-sol, la disposer, entre les deux puissantes mâchoires de l'étau. le culot étant bien bloqué, je saisis une pince et commençait, la tête bien disposée au-dessus de la future trajectoire, à dévisser son plomb, je tournai, je tournai et... toujours rien.
A ce moment là, je me suis dit: la poudre est trop humide, c'est foutu.
Néanmoins désespéré je continuai sans trop y croire la procédure, quand soudain, j'entendis BAM!
les yeux écarquillés, je compris alors, soit que j'étais mort ou bien blessé, mais je ne sentais rien, je regardais le culot totalement vide et constata avec dépit que le plomb s'était fiché dans le plafond-bas de l'atelier.
ces anecdotes, cette perte totale de contrôle ou plutôt cette froideur, quant à passer à l'acte, je la regrette, pour deux choses importantes: la beauté de la vie, c'est vrai que parfois c'est beau, faut profiter et avec l'âge on change de regard sur le monde qui nous entoure, cela ne veut pas dire que cela s'améliore, loin de là, mais qu'on apprend à maîtriser sa sensibilité.
Mais rien n'y fit, je tombais de deux étages, mais rien n'y fit.(du coma, quelques os brisés)
Un jour, dans le Var, j'obtins je ne sais plus trop comment une balle de pistolet, vous savez ces vieux pistolets de poche du dix-neuvième siècle.
Ces munitions n'avaient plus servi depuis longtemps et puis je ne possédais pas d'arme, alors, avec ma longue et ancienne balle oblongue, j'allais au sous-sol, la disposer, entre les deux puissantes mâchoires de l'étau. le culot étant bien bloqué, je saisis une pince et commençait, la tête bien disposée au-dessus de la future trajectoire, à dévisser son plomb, je tournai, je tournai et... toujours rien.
A ce moment là, je me suis dit: la poudre est trop humide, c'est foutu.
Néanmoins désespéré je continuai sans trop y croire la procédure, quand soudain, j'entendis BAM!
les yeux écarquillés, je compris alors, soit que j'étais mort ou bien blessé, mais je ne sentais rien, je regardais le culot totalement vide et constata avec dépit que le plomb s'était fiché dans le plafond-bas de l'atelier.
ces anecdotes, cette perte totale de contrôle ou plutôt cette froideur, quant à passer à l'acte, je la regrette, pour deux choses importantes: la beauté de la vie, c'est vrai que parfois c'est beau, faut profiter et avec l'âge on change de regard sur le monde qui nous entoure, cela ne veut pas dire que cela s'améliore, loin de là, mais qu'on apprend à maîtriser sa sensibilité.
oyans- Messages : 2733
Date d'inscription : 13/04/2014
Age : 50
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Vaste sujet.
En 2000 j’ai perdu un proche par suicide. J’allais sur mes 18 ans à l’epoque. Mais je me sentais adulte, si bien qu’après avoir appris que cette personne avait déjà tenter de partir plusieurs fois, je m’en suis amèrement voulue. Je me suis jugée aveugle et stupide de n’avoir su jauger le niveau de mal être de ce proche. Un monstre de culpabilité s’est emparé de moi car si j’avais été plus présente, elle aurait tenue.
Ça c’est mon point de vue, peut-être un peut rétrécie par mon démon de Regret.
On peut subodorer à l’infini, de mêmes que sur les raisons du geste désespéré. Les réponses ne seront jamais claires.
D’ailleurs, je me demande si elles le sont pour celui qui veut mettre fin à ses jours.
J’ai lu récemment dans un magasine de psychologie qu’une personne sur cinq avait déjà pensé à quitter la vie. J’ai trouvé cela énorme.
J’y ai pensé des milliers de fois des l’adolescence.
Je survolerai des faits car je n’aime pas le dolorisme.
J’ai toujours détesté l’école. Et j’ai toujours été rongé par la timidité et même si aujourd’hui je la réprime je renvoie toujours une image de moi « cul-cul » renvoyant à une image de débilité, au sens large du terme.
Parlons en de la faiblesse... (finalement, je me raconte pas mal faute de ME la raconter) A 5 ans, avant d’entrer au cours préparatoire j’ai appris à lire.
Cependant je n’ai jamais prononcé un mot devant ma mégère d’instititutrice qui me terrorisait.
Je connus donc mon premier échec avec mon premier redoublement et ma première honte.
Ensuite, au gré des enseignants que j’avais mes notes se portaient plus ou moins bien.
Puis vint la fameuse rentrée au collège. Je connus le harcèlement . J’ai pas mal occulté cette période. Mon esprit était ailleurs que dans les cours. J’avais peu d’amis.
Étrangement je n’étais pas qualifiée de « bête » par mes camarades mais de « moche ». Il s’en est indubitablement suivi un profond dégoût pour mon physique.
Inutile de dire que j’ai redoublé d’autres classes, dont la 3eme.
A la fin de cette deuxième année de 3eme j’ai obtenu 19 en anglais par miracle. J’ai donc demandé à être orientée en seconde internationale. Puis la nulle que j’étais aux yeux d’un oncle et de mon père a refait surface : mon esprit bloquait. La sacro sainte école ne me stimulait pas ou plus. J’ai commencé à me comparer à mes camarades excellents et à déprimer...encore et toujours, les idées noires étant là depuis mon adolescence.
A 18 ans j’ai commencé un régime drastique. C’était magique : plus je perdais de poids moins les émotions en avaient. Et comme il marchait bien je ne l’ai jamais vraiment terminé...
L'idée d'être touchée m’était insupportable.
J’ai donc mis cet Autre à distance de façon inconsciente...mais aussi cet autre moi-même.
A partir de là je me suis réfugiée dans la lecture de façon compulsive afin de ne pas faire face à mes émotions. J’ai relu quelques manuels qu’une psy m’avait incité à lire lorsque j’avais 15 ans.
J’ai aussi considérablement développé mon sixième sens à cette époque : j'anticipais les réactions des autres, j’etais toujours en train d’essayer de décoder leur langage non verbal.
Aujourd’hui c’est une force insoupçonnée; je devine aisément le point faible de tel ou tel collègue (bon, pas tous restons humble. Mais les emm********).
Voilà pour mes pans de Vie. Désolée si j’ai plombé l’ambiance.
L’ironie c’est qu’aujourdhui ma psychologue m’incite à reprendre des études...
En 2000 j’ai perdu un proche par suicide. J’allais sur mes 18 ans à l’epoque. Mais je me sentais adulte, si bien qu’après avoir appris que cette personne avait déjà tenter de partir plusieurs fois, je m’en suis amèrement voulue. Je me suis jugée aveugle et stupide de n’avoir su jauger le niveau de mal être de ce proche. Un monstre de culpabilité s’est emparé de moi car si j’avais été plus présente, elle aurait tenue.
Ça c’est mon point de vue, peut-être un peut rétrécie par mon démon de Regret.
On peut subodorer à l’infini, de mêmes que sur les raisons du geste désespéré. Les réponses ne seront jamais claires.
D’ailleurs, je me demande si elles le sont pour celui qui veut mettre fin à ses jours.
J’ai lu récemment dans un magasine de psychologie qu’une personne sur cinq avait déjà pensé à quitter la vie. J’ai trouvé cela énorme.
J’y ai pensé des milliers de fois des l’adolescence.
Je survolerai des faits car je n’aime pas le dolorisme.
J’ai toujours détesté l’école. Et j’ai toujours été rongé par la timidité et même si aujourd’hui je la réprime je renvoie toujours une image de moi « cul-cul » renvoyant à une image de débilité, au sens large du terme.
Parlons en de la faiblesse... (finalement, je me raconte pas mal faute de ME la raconter) A 5 ans, avant d’entrer au cours préparatoire j’ai appris à lire.
Cependant je n’ai jamais prononcé un mot devant ma mégère d’instititutrice qui me terrorisait.
Je connus donc mon premier échec avec mon premier redoublement et ma première honte.
Ensuite, au gré des enseignants que j’avais mes notes se portaient plus ou moins bien.
Puis vint la fameuse rentrée au collège. Je connus le harcèlement . J’ai pas mal occulté cette période. Mon esprit était ailleurs que dans les cours. J’avais peu d’amis.
Étrangement je n’étais pas qualifiée de « bête » par mes camarades mais de « moche ». Il s’en est indubitablement suivi un profond dégoût pour mon physique.
Inutile de dire que j’ai redoublé d’autres classes, dont la 3eme.
A la fin de cette deuxième année de 3eme j’ai obtenu 19 en anglais par miracle. J’ai donc demandé à être orientée en seconde internationale. Puis la nulle que j’étais aux yeux d’un oncle et de mon père a refait surface : mon esprit bloquait. La sacro sainte école ne me stimulait pas ou plus. J’ai commencé à me comparer à mes camarades excellents et à déprimer...encore et toujours, les idées noires étant là depuis mon adolescence.
A 18 ans j’ai commencé un régime drastique. C’était magique : plus je perdais de poids moins les émotions en avaient. Et comme il marchait bien je ne l’ai jamais vraiment terminé...
L'idée d'être touchée m’était insupportable.
J’ai donc mis cet Autre à distance de façon inconsciente...mais aussi cet autre moi-même.
A partir de là je me suis réfugiée dans la lecture de façon compulsive afin de ne pas faire face à mes émotions. J’ai relu quelques manuels qu’une psy m’avait incité à lire lorsque j’avais 15 ans.
J’ai aussi considérablement développé mon sixième sens à cette époque : j'anticipais les réactions des autres, j’etais toujours en train d’essayer de décoder leur langage non verbal.
Aujourd’hui c’est une force insoupçonnée; je devine aisément le point faible de tel ou tel collègue (bon, pas tous restons humble. Mais les emm********).
Voilà pour mes pans de Vie. Désolée si j’ai plombé l’ambiance.
L’ironie c’est qu’aujourdhui ma psychologue m’incite à reprendre des études...
Candy rathon- Messages : 114
Date d'inscription : 20/02/2018
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oh non tu n'as rien plombé @Candy Rathon. Je n'ai pas vu le sujet hier soir, je commençais à être fatiguée. Je comprends la gêne, j'ai édité un message où je racontais ma TS et les différents moments après le divorce où j'ai été très près de recommencer. Puis je me suis dit que c'était violent pour les autres, et j'ai retiré le sujet.
Tu as une grande résilience pour avoir traversé tout ça. Je me dis que si je t'avais eue en cours, j'aurais fait attention à toi. Mon parcours de prof m'a amenée plusieurs fois à repérer des élèves ascolaires et à les amener en situation de réussite. J'ai fait faire des concours de poésie et gagner des élèves, l'une en foyer, l'autre dont la mère était partie sans donner de nouvelles. J'ai intégré une élève mutique dans la classe, et à la fin elle parlait et blaguait un peu. J'ai réconcilié un élève surdoué avec le français - il a fini l'année en travaillant, avec 17 de moyenne. J'ai aidé une élève qui sortait d'anorexie à écrire son parcours, elle a eu 20 en histoire de l'art. Je ne me vante pas, j'avais juste ce truc magique avec certains élèves (pas plus d'un par classe, parfois 2 ou 3), ça créait une sorte d'alchimie, et par l'écriture (ou parfois le théâtre), j'arrivais à le valoriser à ses propres yeux et c'était un déclic. Il était aussi valorisé aux yeux de la classe, et ensuite c'en était fini d'une forme de harcèlement. Pourtant, souvent ça partait mal avec eux, mais j'entendais leur souffrance, je la sentais, et j'allais vers eux, essuyant parfois des rebuffades, mais c'était vital pour moi de le faire. C'est la seule chose qui m'enlevait ma timidité. J'ai l'air sûre de moi en cours, mais je freine à laisser émerger de l'affectif. Je ne l'ai fait que pour ces élèves-là, même si je suis bienveillante envers les autres.
Je parle au passé, parce que je n'ai plus du tout cette aura qui me permettait de faire passer les choses, d'imposer la valeur d'un enfant aux yeux du groupe. C'est moi qui dois me défendre maintenant. Mais si j'arrivais à nouveau à y croire, ce serait une raison de continuer.
Tu viens de m'aider à trouver un truc, là. Merci !
J'espère que de retrouver en toi une confiance scolaire t'aide à retrouver une confiance personnelle, à trouver des proches qui te "touchent", qui t'atteignent et dépassent cette carapace de protection construite dans la souffrance.
Tu as une grande résilience pour avoir traversé tout ça. Je me dis que si je t'avais eue en cours, j'aurais fait attention à toi. Mon parcours de prof m'a amenée plusieurs fois à repérer des élèves ascolaires et à les amener en situation de réussite. J'ai fait faire des concours de poésie et gagner des élèves, l'une en foyer, l'autre dont la mère était partie sans donner de nouvelles. J'ai intégré une élève mutique dans la classe, et à la fin elle parlait et blaguait un peu. J'ai réconcilié un élève surdoué avec le français - il a fini l'année en travaillant, avec 17 de moyenne. J'ai aidé une élève qui sortait d'anorexie à écrire son parcours, elle a eu 20 en histoire de l'art. Je ne me vante pas, j'avais juste ce truc magique avec certains élèves (pas plus d'un par classe, parfois 2 ou 3), ça créait une sorte d'alchimie, et par l'écriture (ou parfois le théâtre), j'arrivais à le valoriser à ses propres yeux et c'était un déclic. Il était aussi valorisé aux yeux de la classe, et ensuite c'en était fini d'une forme de harcèlement. Pourtant, souvent ça partait mal avec eux, mais j'entendais leur souffrance, je la sentais, et j'allais vers eux, essuyant parfois des rebuffades, mais c'était vital pour moi de le faire. C'est la seule chose qui m'enlevait ma timidité. J'ai l'air sûre de moi en cours, mais je freine à laisser émerger de l'affectif. Je ne l'ai fait que pour ces élèves-là, même si je suis bienveillante envers les autres.
Je parle au passé, parce que je n'ai plus du tout cette aura qui me permettait de faire passer les choses, d'imposer la valeur d'un enfant aux yeux du groupe. C'est moi qui dois me défendre maintenant. Mais si j'arrivais à nouveau à y croire, ce serait une raison de continuer.
Tu viens de m'aider à trouver un truc, là. Merci !
J'espère que de retrouver en toi une confiance scolaire t'aide à retrouver une confiance personnelle, à trouver des proches qui te "touchent", qui t'atteignent et dépassent cette carapace de protection construite dans la souffrance.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Quel beau message Zebra Sara !
Je suis en pleine période de doute. Je me demande si je dois ou pas changer de psychologue. Ce qui me pose question c’est sa façon de nier tout sous-entendu d’autrui. C’est comme si elle niait l’existence du vice et cela me gêne. Pour ma mauvaise rencontre avec une personnalité toxique, contrairement à une de ses consœurs, elle n’a pas mis de nom sur sa personnalité. Parce que, dit-elle c’est du subjectif. Cela me choque. Je ne sais pas quoi en penser.
Tes anecdotes sont très touchantes. C’est la preuve flagrante que le professeur joue un rôle central dans le goût ou le dégoût qu’ont les élèves pour la matière qui leur ait enseigné.
J’ai adoré le français et la littérature au lycée.
Les concours peuvent en effet servir de tremplin pour s’investir ou se re- investir dans une matière lambda.
Certains jeunes (dont je faisais partie) préfèrent le para scolaire au scolaire.
Tu ne te vantes aucunement à mon sens : tu as ce que j’appelle la fibre pédagogique. Réussir à l’école dépend non seulement de dispositions d’esprit mais de la façon dont les connaissances sont abordées. Tu le mets en exergue d’ailleurs : sous un angle ludique, on apprend mieux.
Je ne sais plus quel thésard avait abordé ce sujet. Il me semble que c’était Alexandre Aber*** (il me pardonnera - les autres membres connaissent sûrement son nom).
Tu sembles donc un professeur passionnant et passionnée.
Peut-être est-ce juste un passage à vide que tu traverses actuellement.
Je suis en pleine période de doute. Je me demande si je dois ou pas changer de psychologue. Ce qui me pose question c’est sa façon de nier tout sous-entendu d’autrui. C’est comme si elle niait l’existence du vice et cela me gêne. Pour ma mauvaise rencontre avec une personnalité toxique, contrairement à une de ses consœurs, elle n’a pas mis de nom sur sa personnalité. Parce que, dit-elle c’est du subjectif. Cela me choque. Je ne sais pas quoi en penser.
Tes anecdotes sont très touchantes. C’est la preuve flagrante que le professeur joue un rôle central dans le goût ou le dégoût qu’ont les élèves pour la matière qui leur ait enseigné.
J’ai adoré le français et la littérature au lycée.
Les concours peuvent en effet servir de tremplin pour s’investir ou se re- investir dans une matière lambda.
Certains jeunes (dont je faisais partie) préfèrent le para scolaire au scolaire.
Tu ne te vantes aucunement à mon sens : tu as ce que j’appelle la fibre pédagogique. Réussir à l’école dépend non seulement de dispositions d’esprit mais de la façon dont les connaissances sont abordées. Tu le mets en exergue d’ailleurs : sous un angle ludique, on apprend mieux.
Je ne sais plus quel thésard avait abordé ce sujet. Il me semble que c’était Alexandre Aber*** (il me pardonnera - les autres membres connaissent sûrement son nom).
Tu sembles donc un professeur passionnant et passionnée.
Peut-être est-ce juste un passage à vide que tu traverses actuellement.
Candy rathon- Messages : 114
Date d'inscription : 20/02/2018
Les oeillères
Tu as raison Candy,
Ta psy fait probablement partie de ces optimistes dopés. Qui fuient toute situation conflictuelle par déni de l'existence même des relations toxiques. Ces personnes qui ne supportent pas qu'on remue la vase, crève les abcès. Et qu'on accepte les choses "telles qu'elles sont". C'est moins énergivore c'est sûr... Mais quel est l'intérêt de maintenir le calme à la surface? Elle est autant subjective que toi dans ce cas. Chacun voit les choses tel qu'ils le souhaitent, certains avec plus d’œillères que d'autres! Son boulot à elle est de te suivre et te guider à vivre mieux, pas à faire SEMBLANT que tout va bien.
Ta psy fait probablement partie de ces optimistes dopés. Qui fuient toute situation conflictuelle par déni de l'existence même des relations toxiques. Ces personnes qui ne supportent pas qu'on remue la vase, crève les abcès. Et qu'on accepte les choses "telles qu'elles sont". C'est moins énergivore c'est sûr... Mais quel est l'intérêt de maintenir le calme à la surface? Elle est autant subjective que toi dans ce cas. Chacun voit les choses tel qu'ils le souhaitent, certains avec plus d’œillères que d'autres! Son boulot à elle est de te suivre et te guider à vivre mieux, pas à faire SEMBLANT que tout va bien.
Candy rathon a écrit:Quel beau message Zebra Sara !
Je suis en pleine période de doute. Je me demande si je dois ou pas changer de psychologue. Ce qui me pose question c’est sa façon de nier tout sous-entendu d’autrui. C’est comme si elle niait l’existence du vice et cela me gêne. Pour ma mauvaise rencontre avec une personnalité toxique, contrairement à une de ses consœurs, elle n’a pas mis de nom sur sa personnalité. Parce que, dit-elle c’est du subjectif. Cela me choque. Je ne sais pas quoi en penser.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Comment guérir?
Ah ça.... Il y a tant de pensées noires, d'intensités, d'origines.
Vers l'âge de 15 ans, je lisais "A child called "it". Le premier opus autobiographique de Dave Pelzer, un écrivain américain. Il écrira par la suite sa période adolescentaire et puis l'âge adulte. J'ai suivi son écriture, et j'étais impressionnée par sa résilience.
Dommage que je n'ai pas pu le connaitre en vrai, car son livre donnait trop d'espoir pour que ce soit "real". La pression du succès je présume.
Boris Cyrulnik parle beaucoup de résilience également. J'ai y tiré pas mal de béquilles. Son oxymoron "Un merveilleux malheur" m'a souvent aidée à me rebooster.
Revenir à l'essentiel et prendre du recul sur sa propre existence. Eviter de prendre contre soi... Souvent les gens toxiques sont des gens malheureux eux-mêmes. Ça ne les excuse certainement pas, mais ça évite de détruire sa confiance en soi par cette explication.
C'est long et éreintant de remonter la pente. Je crois que ça reste possible dans pratiquement tous les cas (qui ne sont pas avec pathologies psychotiques sous-jacentes). Mais j'accepte aussi qu'on ne peut pas sauver tout le monde... que la mort peut, elle aussi, être une solution valable.
"Les mots avant les maux" vont aider la plupart.
S'investir dans un projet où l'on se sent utile, où l'on gagne en autonomie, où l'on créé de l'unique. L'ACTION constructive est à mon sens une des meilleures thérapies. L'AMOUR reçu est à mon sens "secondaire". Ce qui porte davantage c'est son PROPRE AMOUR envers soi... pour ainsi réparer les blessures. Et pouvoir ensuite mieux recevoir l'amour d'autrui.
De ce que j'observe, il y a trop souvent une course à recevoir de l'amour d'autrui et en en recevant, c'est comme un vase qui fuite, qu'il faut remplir continuellement, ce qui n'est pas viable à long terme. En colmatant les fuites, ça fonctionne tellement mieux.
Ce n'est que du blabla, certes.
J'suis pas psy, j'précise.
Ah ça.... Il y a tant de pensées noires, d'intensités, d'origines.
Vers l'âge de 15 ans, je lisais "A child called "it". Le premier opus autobiographique de Dave Pelzer, un écrivain américain. Il écrira par la suite sa période adolescentaire et puis l'âge adulte. J'ai suivi son écriture, et j'étais impressionnée par sa résilience.
Dommage que je n'ai pas pu le connaitre en vrai, car son livre donnait trop d'espoir pour que ce soit "real". La pression du succès je présume.
Boris Cyrulnik parle beaucoup de résilience également. J'ai y tiré pas mal de béquilles. Son oxymoron "Un merveilleux malheur" m'a souvent aidée à me rebooster.
Revenir à l'essentiel et prendre du recul sur sa propre existence. Eviter de prendre contre soi... Souvent les gens toxiques sont des gens malheureux eux-mêmes. Ça ne les excuse certainement pas, mais ça évite de détruire sa confiance en soi par cette explication.
C'est long et éreintant de remonter la pente. Je crois que ça reste possible dans pratiquement tous les cas (qui ne sont pas avec pathologies psychotiques sous-jacentes). Mais j'accepte aussi qu'on ne peut pas sauver tout le monde... que la mort peut, elle aussi, être une solution valable.
"Les mots avant les maux" vont aider la plupart.
S'investir dans un projet où l'on se sent utile, où l'on gagne en autonomie, où l'on créé de l'unique. L'ACTION constructive est à mon sens une des meilleures thérapies. L'AMOUR reçu est à mon sens "secondaire". Ce qui porte davantage c'est son PROPRE AMOUR envers soi... pour ainsi réparer les blessures. Et pouvoir ensuite mieux recevoir l'amour d'autrui.
De ce que j'observe, il y a trop souvent une course à recevoir de l'amour d'autrui et en en recevant, c'est comme un vase qui fuite, qu'il faut remplir continuellement, ce qui n'est pas viable à long terme. En colmatant les fuites, ça fonctionne tellement mieux.
Ce n'est que du blabla, certes.
J'suis pas psy, j'précise.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Candy Rathon : grâce à toi et ton récit, j'ai retrouvé la flamme qu'il faudrait rallumer. J'avais l'impression d'être en train de chercher le foyer de cette flamme dans le noir, sachant qu'il fallait d'urgence que je la rallume pour voir à nouveau dans les ténèbres.
C'est drôle, mais une rencontre fortuite m'a permis de creuser dans ce sens : en fait, ce n'est pas une rencontre, mais je croise souvent l'agent d'entretien de ma résidence dans les escaliers, et on discute. Il était éducateur avant, et sa conversation est super intéressante. Par ailleurs, il est gentil, et c'est une qualité fondamentale pour que je choisisse d'aller vers les gens. Il me parlait du boulot : sa boîte d'entretien n'arrive pas à trouver de candidats pour un poste, personne ne veut travailler pour 1100 euros par mois. Il a pourtant un pote qui est docteur en socio, qui a choisi ce boulot parce qu'il ne voulait plus s'emmerder. Pour un peu, j'aurais eu envie de postuler ! En y réfléchissant, je crois que j'aime les histoires de vie des gens. J'aimerais écrire des bouquins sur ça : regardons autour de nous, il y a des gens qui galèrent et qui ont des choses à dire.
@My-illusion : je me permets un petit retour, même si tu t'adressais à Candy Rathon, à propos de Boris Cyrulnik. Je me suis intéressée à son parcours atypique par l'éthologie, j'ai d'ailleurs un livre de lui très beau, que j'ai gardé précieusement malgré tous mes déménagements.
Quand je pense que je n'ai lu aucun de ses bouquins de psycho, alors qu'il a écrit par exemple Les Vilains petits canards, ce qui est un peu mon mythe personnel (Andersen en général d'ailleurs, tous ses contes me parlent) !
Un exemple littéraire de résilience qui me bluffe, c'est Aaron Appelfeld : il est israélien mais il écrit en français. Il s'est sauvé d'un camp pendant la guerre alors qu'il était enfant, et a vécu seul dans la forêt. Il écrit que des gens l'ont aidé, mais qu'en général il a trouvé plus de compassion auprès des animaux que des hommes. J'ai lu plusieurs de ses livres, qui sont des variations de cette histoire, mais je recommande Histoire d'une vie.
Voilà, c'était la minute littéraire...
C'est drôle, mais une rencontre fortuite m'a permis de creuser dans ce sens : en fait, ce n'est pas une rencontre, mais je croise souvent l'agent d'entretien de ma résidence dans les escaliers, et on discute. Il était éducateur avant, et sa conversation est super intéressante. Par ailleurs, il est gentil, et c'est une qualité fondamentale pour que je choisisse d'aller vers les gens. Il me parlait du boulot : sa boîte d'entretien n'arrive pas à trouver de candidats pour un poste, personne ne veut travailler pour 1100 euros par mois. Il a pourtant un pote qui est docteur en socio, qui a choisi ce boulot parce qu'il ne voulait plus s'emmerder. Pour un peu, j'aurais eu envie de postuler ! En y réfléchissant, je crois que j'aime les histoires de vie des gens. J'aimerais écrire des bouquins sur ça : regardons autour de nous, il y a des gens qui galèrent et qui ont des choses à dire.
@My-illusion : je me permets un petit retour, même si tu t'adressais à Candy Rathon, à propos de Boris Cyrulnik. Je me suis intéressée à son parcours atypique par l'éthologie, j'ai d'ailleurs un livre de lui très beau, que j'ai gardé précieusement malgré tous mes déménagements.
Quand je pense que je n'ai lu aucun de ses bouquins de psycho, alors qu'il a écrit par exemple Les Vilains petits canards, ce qui est un peu mon mythe personnel (Andersen en général d'ailleurs, tous ses contes me parlent) !
Un exemple littéraire de résilience qui me bluffe, c'est Aaron Appelfeld : il est israélien mais il écrit en français. Il s'est sauvé d'un camp pendant la guerre alors qu'il était enfant, et a vécu seul dans la forêt. Il écrit que des gens l'ont aidé, mais qu'en général il a trouvé plus de compassion auprès des animaux que des hommes. J'ai lu plusieurs de ses livres, qui sont des variations de cette histoire, mais je recommande Histoire d'une vie.
Voilà, c'était la minute littéraire...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@ My-illusion : nul besoin d'être psy pour être pertinent
Boris Cyrulink fera partie de mes prochaines lectures. Pour l'instant je suis obstinée à acquérir des bases en japonais. J’essaye aussi d’améliorer mon anglais. J’en suis au niveau C1. Avec de la lecture je devrais atteindre le niveau C2 prochainement.
J’aime ta métaphore du vase C’est juste.
D’ailleurs j’ai immédiatement pensé au Pervers Narcissique. Parce que justement c’est l'archétype même de la personne qui ne s’aime pas et qu’il faut remplir en permanence.
Pour ne pas sombrer dans les ténèbres, notre vie a besoin de sens (elle a déjà une direction...) . Et vivre une vie absurde où on ne se sent pas à sa place engendre un pessimisme.
@ Zebra Sara : merci pour ton message.
Tu fais preuve d’une grande ouverture d’esprit. Une foule de personnes bourrées de préjugés ne se seraient pas arrêter pour converser avec l’agent d’entetien.
S’interesser à la vie des gens, sans jugement est à mon sens une preuve d’intelligence.
Et pour sûr, avec ton oreille attentive, ta finesse d’esprit et ta sensibilité littéraire tu devrais avoir assez de matière pour écrire
Boris Cyrulink fera partie de mes prochaines lectures. Pour l'instant je suis obstinée à acquérir des bases en japonais. J’essaye aussi d’améliorer mon anglais. J’en suis au niveau C1. Avec de la lecture je devrais atteindre le niveau C2 prochainement.
J’aime ta métaphore du vase C’est juste.
D’ailleurs j’ai immédiatement pensé au Pervers Narcissique. Parce que justement c’est l'archétype même de la personne qui ne s’aime pas et qu’il faut remplir en permanence.
Pour ne pas sombrer dans les ténèbres, notre vie a besoin de sens (elle a déjà une direction...) . Et vivre une vie absurde où on ne se sent pas à sa place engendre un pessimisme.
@ Zebra Sara : merci pour ton message.
Tu fais preuve d’une grande ouverture d’esprit. Une foule de personnes bourrées de préjugés ne se seraient pas arrêter pour converser avec l’agent d’entetien.
S’interesser à la vie des gens, sans jugement est à mon sens une preuve d’intelligence.
Et pour sûr, avec ton oreille attentive, ta finesse d’esprit et ta sensibilité littéraire tu devrais avoir assez de matière pour écrire
Candy rathon- Messages : 114
Date d'inscription : 20/02/2018
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Oh merci pour le nom de ce livre Zebra sara, je ne le connaissais pas. J'ai lu ses livres psycho mais ils sont redondants donc mon préféré reste "un merveilleux malheur".
Bravo Candy, je ne suis même pas à ce niveau d'anglais, B1 à tout casser. J'ai lu les livres de Dave Pelzer en Français (sauf le dernier car y'avait pas encore la trad'). Les langues et moi, on est pas très copines. Je dois apprendre le néerlandais (niveau A1) et performer l'anglais. Mais ce n'est vraiment pas un domaine que j'aime. Je me dis toujours que c'est une perte de temps de dire la même chose de tant de manières différentes (rires). J'admire ceux qui aiment ça ;-)
Bravo Candy, je ne suis même pas à ce niveau d'anglais, B1 à tout casser. J'ai lu les livres de Dave Pelzer en Français (sauf le dernier car y'avait pas encore la trad'). Les langues et moi, on est pas très copines. Je dois apprendre le néerlandais (niveau A1) et performer l'anglais. Mais ce n'est vraiment pas un domaine que j'aime. Je me dis toujours que c'est une perte de temps de dire la même chose de tant de manières différentes (rires). J'admire ceux qui aiment ça ;-)
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@Candy Rathon : merci. J'aimerais avoir de la matière pour écrire, mais je n'aime pas l'autofiction, et j'ai du mal à me "projeter" dans des personnages de fiction. Des romans à départ réaliste (romans historiques, biographies, ou sur un problème sociologique - j'ai un gros dossier d'articles de presse sur une entreprise impliquée dans le scandale de l'amiante) ou des essais (sur la littérature concentrationnaire par exemple, ou les écrivains pilotes) me conviendraient mieux. J'y pense, tout en procrastinant.
@My-illusion : je retiens le titre de Cyrulnik, c'est donc l'inverse : il faut que je me mette à ses bouquins de psycho.
Ah oui, et je voulais dire : je ne suis pas persuadée que le PN ne s'aime pas. Il est vide et veut s'approprier les qualités d'une personne pour ensuite la détruire (à moins que ce ne soit ce que vous appelez "les vases communicants" ?). C'est une personnalité clivée.
@My-illusion : je retiens le titre de Cyrulnik, c'est donc l'inverse : il faut que je me mette à ses bouquins de psycho.
Ah oui, et je voulais dire : je ne suis pas persuadée que le PN ne s'aime pas. Il est vide et veut s'approprier les qualités d'une personne pour ensuite la détruire (à moins que ce ne soit ce que vous appelez "les vases communicants" ?). C'est une personnalité clivée.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@ My-Illusion : « optimiste dopée » est un terme qui sied bien à ma psy. Hormis ce que j’ai écris ci-dessus, je n’ai rien à lui reprocher.
Elle me voit peut-être aussi comme étant «plus intelligente » que je ne le suis réellement. On en revient à la fameuse subjectivité.
@ Zebra Sara : oui, le PN est une personnalité clivée. Bon, petit préambule : j'aurais préféré rester dans l’ignorance la plus totale concernant ces centrales de Tchernobyl ambulantes...
Et il s’aime seulement en apparence. Émotionnellement il n’a pas dépassé l’âge de cinq ans et se comporte en tyran, ne supportant aucune frustration.
Son dégoût de lui-même le pousse à pomper tel un vampire l’énergie de l’autre. Ainsi, il le détruit et s’approprie ses qualités. Oui, lui et sa proie agissent comme des vases communicants.
Il ne faut pas oublier que l’expression « ne pas avoir de personnalité » correspond tout à fait au PN : expressions verbales copiées sur son interlocuteur, goûts musicaux copiées etc...
Bref, rien que de re-évoquer cette verrue plantaire j’en ai froid dans le dos. Bon, je me sens tout de même flattée d’un côté
En ce qui me concerne j’ai déjà quelques trentaines de pages tapées (laborieusement car je n’ai aucune facilité et j’ai un gros manque de concentration) sur une fiction dans laquelle j’aborde notamment la manipulation perverse.
Il y a plus joyeux, j’en conviens.
Une fois que j’aurai abouti au résultat souhaité j’aborderai les livres de BC. Je suis assez éclectique en psycho.
Elle me voit peut-être aussi comme étant «plus intelligente » que je ne le suis réellement. On en revient à la fameuse subjectivité.
@ Zebra Sara : oui, le PN est une personnalité clivée. Bon, petit préambule : j'aurais préféré rester dans l’ignorance la plus totale concernant ces centrales de Tchernobyl ambulantes...
Et il s’aime seulement en apparence. Émotionnellement il n’a pas dépassé l’âge de cinq ans et se comporte en tyran, ne supportant aucune frustration.
Son dégoût de lui-même le pousse à pomper tel un vampire l’énergie de l’autre. Ainsi, il le détruit et s’approprie ses qualités. Oui, lui et sa proie agissent comme des vases communicants.
Il ne faut pas oublier que l’expression « ne pas avoir de personnalité » correspond tout à fait au PN : expressions verbales copiées sur son interlocuteur, goûts musicaux copiées etc...
Bref, rien que de re-évoquer cette verrue plantaire j’en ai froid dans le dos. Bon, je me sens tout de même flattée d’un côté
En ce qui me concerne j’ai déjà quelques trentaines de pages tapées (laborieusement car je n’ai aucune facilité et j’ai un gros manque de concentration) sur une fiction dans laquelle j’aborde notamment la manipulation perverse.
Il y a plus joyeux, j’en conviens.
Une fois que j’aurai abouti au résultat souhaité j’aborderai les livres de BC. Je suis assez éclectique en psycho.
Candy rathon- Messages : 114
Date d'inscription : 20/02/2018
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
J'ai eu également un PN pendant de longues années. Ce n'était pas évident de m'en rendre compte car c'était un de mes frères. Surtout que lorsque nous étions plus jeunes, il fut le seul à prendre vraiment son rôle protecteur envers moi. Avec les années, il m'a muselée, réduite, devalorisant mes valeurs morales, s'octroyant des valeurs qu'il ne respectait pas dans les actes. Et puis, il a menti et abusé de ma confiance. J'avais du respect pour lui car je me disais qu'il avait été le seul à bien vouloir me préserver. Bon, il exagerait parfois en me disant de ne pas fumer, de ne pas faire de piercing (alors que c ce qu'il a fait lui même, et ce que je n'ai jamais fait) il m'avait alors répondu "faites ce que je dis, pas ce que je fais". A l'âge de 20 ans, j'ai découvert la vérité sur un mensonge qu'il tenait depuis deux ans, et ça nous concernait tous les 5 enfants. Je lui ai encore donné l'occasion de tout avouer, je lui ai dit que j'avais les preuves et il a continué à nier. Alors, sans s'en rendre compte, il fut un élément favorisant mon envie de mourir (j'ai acté dans le but de m'éteindre). Pas la cause primaire non mais une cause fortement aggravante. Car je me disais "personne ne peut donc être vrai et fiable envers moi?". S'en est suivi une escalade... Qui a détérioré de plus belle notre relation. Jusqu'à ce que je finisse par décider ce qui était nécessaire: le sortir de ma vie. Il n'a jamais compris. Et au lieu de se remettre un tantinet en question, il n'a eu de cesse de me considérer comme une folle qui allait finir suicidée comme notre soeur. Il m'avait dit "je pensais que tu étais différente, mais t'es comme elles (la mère et la soeur), plus jamais je ne te ferai confiance!" il m'a même tendu un couteau en me disant "tiens, finis le travail!". Le monde optimiste des bisounours, c'est sûr que je ne l'ai pas connu.
Heureusement que j'ai compris qu'il avait tort... Mais ça m'a pris des années quand même...
Heureusement que j'ai compris qu'il avait tort... Mais ça m'a pris des années quand même...
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C’est bien triste de lire ça ! Je compatis, vraiment.
J’ai connu des gens gémissant pour des bricoles alors qu’ils étaient loin d’être les plus à plaindre.
Mais quand je vois que des personnes ont grandi avec des fondations bancales et sans repères, j’eprouve une profonde empathie.
Je n’ai hélas pas connu le monde des bisounours au sein de ma famille.
J’ai connu des gens gémissant pour des bricoles alors qu’ils étaient loin d’être les plus à plaindre.
Mais quand je vois que des personnes ont grandi avec des fondations bancales et sans repères, j’eprouve une profonde empathie.
Je n’ai hélas pas connu le monde des bisounours au sein de ma famille.
Candy rathon- Messages : 114
Date d'inscription : 20/02/2018
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
T'inquiète candy, ce qui ne détruit pas rend plus fort.
Il vaut mieux au fond ne pas avoir connu le monde des bisounours, ça donne souvent à l'âge adulte trop d'échecs sentimentaux répétés et de sensibleries. Je manque d'empathie pour ces gens là. C'est plus fort que moi, je me dis "quelle naïveté, quel gâchis!" par contre, les vraies histoires sans prétention, elles, elles me transpercent.
Tirer des forces des coups, c'est un peu pareil qu'un diag' hp lol. Ça semble une tare, un frein au premier abord mais bien utilisé c'est une magnificence.
Il vaut mieux au fond ne pas avoir connu le monde des bisounours, ça donne souvent à l'âge adulte trop d'échecs sentimentaux répétés et de sensibleries. Je manque d'empathie pour ces gens là. C'est plus fort que moi, je me dis "quelle naïveté, quel gâchis!" par contre, les vraies histoires sans prétention, elles, elles me transpercent.
Tirer des forces des coups, c'est un peu pareil qu'un diag' hp lol. Ça semble une tare, un frein au premier abord mais bien utilisé c'est une magnificence.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
salut à tous, j'ai vu le sujet, j'ai eu envie de prendre connaissance de ce qui y était dis, mais je n'y arrive pas, c'est beaucoup trop dense, beaucoup trop long, il me faudrait des jours pour réussir à intégrer cette discussion.
alors je me dis que je peux peut être y rentrer comme ça, mettre mes pieds dans le plat, juste parce que le sujet me touche, me concerne.
aussi parce que que je vais mal et que j'y pense à la mort et au suicide, comme une porte de sortie, de sortie à la souffrance, cette idée elle me traque, elle me harcèle, elle est lointaine et toute proche à la fois, elle me fais peur aussi.
alors oui, aller mieux, guérir, bien sûr, et quand on y arrive pas à aller mieux, quand on essaye depuis tout ce temps, que l'on se bât et que l'on est fatigué, quand il n'y a personne autour de soi, aucune main, aucune méthode, que l'on ne se sens décidément pas à sa place et que l'on ne trouve personne qui accueille ça ou qui puisse le comprendre,
quand on se demande vraiment si c'est bien nous qui sommes malade ou le monde dans lequel on vie, quand a force d'observer, finalement la réponse ne fait pas de doute.
alors comment on soigne le monde pour aller mieux hein, comment on se regroupe, comment on sors de chez soi, comment on devient sociable ?
je me doute bien que personne ici n'a de réponse, ce qui m'inquiète, c'est que je pense de pus en plus que des réponses il n'y en a pas. alors oui le suicide, pourquoi pas, pas plus cinglé qu'autre chose finalement, pas plus fou qu'une centrale nucléaire ou un centre commercial.
juste plus dure à mettre en œuvre, plus dur a assumer, plus dure techniquement aussi à organiser, pour que ce soit propre, pour que ça se passe bien.
alors oui sans doute une porte de sortie, et sans doute pas plus mauvaise qu'une autre, sans doute pas pire que la souffrance à perpétuité, lorsque l'on étouffe dans une pièce, on sort prendre l'air, et là aussi on passe par une porte, et on en fait pas toute une histoire...
bref je vais arrêter la pour le moment je suis sans doute hors sujet.
belle journée à tout le monde.
alors je me dis que je peux peut être y rentrer comme ça, mettre mes pieds dans le plat, juste parce que le sujet me touche, me concerne.
aussi parce que que je vais mal et que j'y pense à la mort et au suicide, comme une porte de sortie, de sortie à la souffrance, cette idée elle me traque, elle me harcèle, elle est lointaine et toute proche à la fois, elle me fais peur aussi.
alors oui, aller mieux, guérir, bien sûr, et quand on y arrive pas à aller mieux, quand on essaye depuis tout ce temps, que l'on se bât et que l'on est fatigué, quand il n'y a personne autour de soi, aucune main, aucune méthode, que l'on ne se sens décidément pas à sa place et que l'on ne trouve personne qui accueille ça ou qui puisse le comprendre,
quand on se demande vraiment si c'est bien nous qui sommes malade ou le monde dans lequel on vie, quand a force d'observer, finalement la réponse ne fait pas de doute.
alors comment on soigne le monde pour aller mieux hein, comment on se regroupe, comment on sors de chez soi, comment on devient sociable ?
je me doute bien que personne ici n'a de réponse, ce qui m'inquiète, c'est que je pense de pus en plus que des réponses il n'y en a pas. alors oui le suicide, pourquoi pas, pas plus cinglé qu'autre chose finalement, pas plus fou qu'une centrale nucléaire ou un centre commercial.
juste plus dure à mettre en œuvre, plus dur a assumer, plus dure techniquement aussi à organiser, pour que ce soit propre, pour que ça se passe bien.
alors oui sans doute une porte de sortie, et sans doute pas plus mauvaise qu'une autre, sans doute pas pire que la souffrance à perpétuité, lorsque l'on étouffe dans une pièce, on sort prendre l'air, et là aussi on passe par une porte, et on en fait pas toute une histoire...
bref je vais arrêter la pour le moment je suis sans doute hors sujet.
belle journée à tout le monde.
idrasil- Messages : 59
Date d'inscription : 11/05/2013
Age : 51
Localisation : gaillac, tarn
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Idrasil: je ne vais pas te faire le coup du monde des bisounours et "je vais bien, tout va bien".
Mais, cherche bien, fais la liste de ce que tu aimes. Même les petites choses: les fleurs et les bourgeons au printemps, certains loisirs ou sports, les fraises à la chantilly... etc... Tu as besoin de faire le plein de choses qui te font du bien avant de pouvoir donner un sens plus profond à ta vie.
Je crois bien qu'il y a une technique où on se force tous les jours à trouver au moins 3 choses positives. On peut écrire sur un cahier, ou des petits papiers qu'on met dans un grand bocal... etc... et ne pas oublier de les relire régulièrement.
Allez, tiens bon. Après la pluie vient le beau temps.
Mais, cherche bien, fais la liste de ce que tu aimes. Même les petites choses: les fleurs et les bourgeons au printemps, certains loisirs ou sports, les fraises à la chantilly... etc... Tu as besoin de faire le plein de choses qui te font du bien avant de pouvoir donner un sens plus profond à ta vie.
Je crois bien qu'il y a une technique où on se force tous les jours à trouver au moins 3 choses positives. On peut écrire sur un cahier, ou des petits papiers qu'on met dans un grand bocal... etc... et ne pas oublier de les relire régulièrement.
Allez, tiens bon. Après la pluie vient le beau temps.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
@ idrasil
J'y ai souvent pensé mais de très loin. Quand j'y pense aujourd'hui c'est sous une autre forme.
Juste un suicide social. Prendre un sac et partir à pied avec ma chienne. Ne pas regarder derrière, abandonner la famille, de toute façon il existe aussi un gouffre entre nous, c'est pas forcément les liens, c'est le rapport au monde qui emprunte des codes trop différent.
Depuis le diag il y a quatre ans, j'ai tout cassé, arrêté le travail, rechercher un mode de vie différent qui me corresponde, assumer de passer pour un moins que rien mais vu l'estime que je me portais j'ai finalement bien plus acquis à ce titre là.
Mais tout ne se construit pas en un jour. Quand j'ai fait ce choix je savais que je me planterai peut être de manière extrême mais bon j'avais rien auquel je tenais alors quand on a rien à perdre ça aide. Ca a pas toujours été chouette mais j'ai vécu.
Et puis il m'a fallu revenir un peu à la vie normale le temps de faire quelques études avant de retourner tenter de vivre. C'est marrant à nouveau je touche à une extrême solitude. A nouveau je remarque que je ne sais pas vivre dans ce monde. J'en profite un peu pour apprendre et me faire peur.
De tout ce que j'ai construis en 4 ans, maintenant que me voilà revenu dans le droit chemin il ne me reste qu'une chienne et un vague rêve un peu plus réalisable.
J'y ai souvent pensé mais de très loin. Quand j'y pense aujourd'hui c'est sous une autre forme.
Juste un suicide social. Prendre un sac et partir à pied avec ma chienne. Ne pas regarder derrière, abandonner la famille, de toute façon il existe aussi un gouffre entre nous, c'est pas forcément les liens, c'est le rapport au monde qui emprunte des codes trop différent.
Depuis le diag il y a quatre ans, j'ai tout cassé, arrêté le travail, rechercher un mode de vie différent qui me corresponde, assumer de passer pour un moins que rien mais vu l'estime que je me portais j'ai finalement bien plus acquis à ce titre là.
Mais tout ne se construit pas en un jour. Quand j'ai fait ce choix je savais que je me planterai peut être de manière extrême mais bon j'avais rien auquel je tenais alors quand on a rien à perdre ça aide. Ca a pas toujours été chouette mais j'ai vécu.
Et puis il m'a fallu revenir un peu à la vie normale le temps de faire quelques études avant de retourner tenter de vivre. C'est marrant à nouveau je touche à une extrême solitude. A nouveau je remarque que je ne sais pas vivre dans ce monde. J'en profite un peu pour apprendre et me faire peur.
De tout ce que j'ai construis en 4 ans, maintenant que me voilà revenu dans le droit chemin il ne me reste qu'une chienne et un vague rêve un peu plus réalisable.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
idrasil : "c'est la semaine sainte, et en plus c'est la foire de Lyon : ça explique le temps gris et triste qui fout le babot comme on dit à St Etienne" (le moral à zéro en français).
les vieux de mon quartier m'ont dit ça ce matin quand je me suis plainte du temps gris et triste.
on a eu beaucoup de pluie et du froid tardivement cet hiver. tout le monde manque de soleil. tiens bon, dans quelques jours, cela va basculer vers du temps plus agréable.
contre la déprime, comme le suggère Hortense, on peut essayer d'attraper chaque petit bonheur et de le tenir serré dans sa main comme un fil de soie.
les vieux de mon quartier m'ont dit ça ce matin quand je me suis plainte du temps gris et triste.
on a eu beaucoup de pluie et du froid tardivement cet hiver. tout le monde manque de soleil. tiens bon, dans quelques jours, cela va basculer vers du temps plus agréable.
contre la déprime, comme le suggère Hortense, on peut essayer d'attraper chaque petit bonheur et de le tenir serré dans sa main comme un fil de soie.
isadora- Messages : 3889
Date d'inscription : 04/09/2011
Localisation : Lyon
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
merci pour tous, je tiens bon, je n'est pas l'intension de lâcher l'affaire, c'est juste là présent, parfois de loin, parfois à longueur de journée, je vis avec ça
et oui je me remet au sport, au yoga, bien-sur ça fait du bien
mais du sens ? ça ne donne pas de sens
comment vous en trouvez vous du sens dans cette société
comment vous vous réparez de l'exclusion, de la solitude, de l’ostracisme...
par moment moi je coule, alors oui souvent en hivers et ouf, le printemps est de retour, mais à chaque fois après c'est le chaos, relation sociales et amoureuse en miète, alors oui tout reconstruire, et puis à nouveau l'hiver...
comment vous gérer ça, ce tsunami qui revient à chaque fois ???
bisous
je crois que j'aime fondamentalement les gens
mais je n'arrive décidément pas à les comprendre.
alors oui ça plombe
et oui je me remet au sport, au yoga, bien-sur ça fait du bien
mais du sens ? ça ne donne pas de sens
comment vous en trouvez vous du sens dans cette société
comment vous vous réparez de l'exclusion, de la solitude, de l’ostracisme...
par moment moi je coule, alors oui souvent en hivers et ouf, le printemps est de retour, mais à chaque fois après c'est le chaos, relation sociales et amoureuse en miète, alors oui tout reconstruire, et puis à nouveau l'hiver...
comment vous gérer ça, ce tsunami qui revient à chaque fois ???
bisous
je crois que j'aime fondamentalement les gens
mais je n'arrive décidément pas à les comprendre.
alors oui ça plombe
idrasil- Messages : 59
Date d'inscription : 11/05/2013
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Je ne me remets pas. Je ne trouve pas de sens. Je m'accroche au pinceau, ça fait longtemps qu'on a retiré l'échelle. Et je peins, je peins.
Et parfois, je me dis que ça n'est qu'un cauchemar et que je vais me réveiller. Pas plus.
Et parfois, je me dis que ça n'est qu'un cauchemar et que je vais me réveiller. Pas plus.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
c'est jolie comme réponse, parce que sincère, la beauté dans la fragilité
sans doute l'avenir de l'humanité...
mon pinceau à moi c'est l’escalade
je grimpe
j'avais mis ça de côté et je m'y remet
l'escalade et le yoga
ça aide mais ça ne me permet pas de comprendre le monde
peut être n'y a t-il rien a comprendre finalement.
juste accepter ce qui est
bisous
sans doute l'avenir de l'humanité...
mon pinceau à moi c'est l’escalade
je grimpe
j'avais mis ça de côté et je m'y remet
l'escalade et le yoga
ça aide mais ça ne me permet pas de comprendre le monde
peut être n'y a t-il rien a comprendre finalement.
juste accepter ce qui est
bisous
idrasil- Messages : 59
Date d'inscription : 11/05/2013
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
C'est aussi ma conviction. Faire ce qu'on peut pour rendre le monde meilleur, mais ne pas s'épuiser à lutter contre des moulins à vent, et se ressourcer dès que possible.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
ne pas s'épuiser et se ressourcer, c'est une bonne stratégie.
allier à une bonne dose de détachement, pourquoi pas
pour cela il me semble qu'il faut pouvoir gérer ses émotions et son hyper-sensibilité, et la dessus je manque encore de clefs.
allier à une bonne dose de détachement, pourquoi pas
pour cela il me semble qu'il faut pouvoir gérer ses émotions et son hyper-sensibilité, et la dessus je manque encore de clefs.
idrasil- Messages : 59
Date d'inscription : 11/05/2013
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
idrasil a écrit:merci pour tous, je tiens bon, je n'est pas l'intension de lâcher l'affaire, c'est juste là présent, parfois de loin, parfois à longueur de journée, je vis avec ça
et oui je me remet au sport, au yoga, bien-sur ça fait du bien
mais du sens ? ça ne donne pas de sens
comment vous en trouvez vous du sens dans cette société
comment vous vous réparez de l'exclusion, de la solitude, de l’ostracisme...
Pourquoi te sens-tu exclu? Bien que des faits ne soient pas nécessaire pour ressentir un sentiment.
Peut-être que faire du yoga avec d'autres personnes serait bien pour palier ta solitude. Bien sur je sais que l'on peut aussi se sentir seule alors qu'entouré.
L'ostracisme est un mot fort, j'espère que tu trouveras des réponses à tes questions. Ne lâches pas le morceau, oui la société est absurde, oui le monde est fou, mais si tous les êtres un peu empathiques, qui s'en soucient, se flinguent, dis-toi qu'on va laisser ce monde aux personnes qui ne s'en font pas pour...et ce serait si injuste, pour nos générations futures. Pour donner du sens à ma vie, je tente de donner du sens à ce que je fais, d'être en accord avec mes pensées. Agir est une solution, qu'est-ce qui te rendrait plus heureux? Bien que le bonheur constant n'existe pas, mais qu'est-ce qui te ferait plaisir? Perso, cela me remplit de joie quand j'arrive à obtenir quelque chose pour quelqu'un par exemple. Peut-être que t'engager dans une association te ferait du bien, et en plus ferait du bien aux autres? Et tu y rencontrerais des personnes sensibles au devenir du monde aussi? Selon le sujet qui te tient à cœur. Il n'y a pas qu'ici que l'on trouve des personnes sensibles, intéressantes, le monde en est aussi remplie! Bien que les empathiques ne sont pas majoritaire je te l'accorde.
Quant aux relations sociales en miette (je te cite), peut-être que tu n'as pas trouvé les bonnes personnes qui t'entourent ou alors cela peut être une question de moment aussi? Ou un entourage bienveillant et des vrais amis avec qui tu pourrais partager tes joies, tes peines. Si tu te sens exclue alors c'est peut-être que tu n'es pas à ta bonne place, entourées des personnes adaptées à ta personne. Et pour l'amour, il y a toujours à réfléchir, à penser, jusqu'à trouver le souci, car bien souvent le souci est en nous même, bien que les personnes monstrueuses existent, oui, mais je pense fort que chacun est aussi responsable de ce qu'il vit. Sauf s'il est malade ou dans un pays en famine ou en guerre, ou cassé de partout, ou a subit des trucs horribles etc etc...c'est pourquoi je nuance beaucoup beaucoup ce propos pour ne pas qu'il prenne un sens que je ne cautionne pas, c'est donc à prendre avec nuance et re-nuance, mais tout (ou un peu au minimum) est possible. Transformer la merde est possible. Transformer l'angoisse est possible. Pour les émotions je n'ai aucune solution, quand c'est là c'est là. Mais améliorer comment tu le vis à l'intérieur est possible. Bien que je nuance aussi, je suis conscience des freins, des obstacles etc parfois extérieurs mais très souvent intérieurs. Crois en toi. Quel que soit le sujet. Commences en toi à ton échelle, par petits pas si tu es fatigué de tout, avec des moments de retrait, où te ressourcer, et autour de toi le changement que tu veux voir en ce monde, c'est la méthode du colibri, et c'est déjà bien. Et la vie prendra (peut-être) sens en toi.
Les conseils bien sur, les miens ou les autres, ne sont jamais des vérités, toujours des suppositions du comment améliorer le pourquoi car chacun a sa réalité. Et c'est à toi de comprendre ton pourquoi. Crois en toi. Fais toi aider s'il le faut. Avec une psy avec qui tu te sens bien par exemple (je conseille d'ailleurs à la personne dont je ne souviens plus le nom d'un autre post de ce même fil de changer illico de psy si elle la fait la sentir mal, te faire réfléchir oui, mais te faire sentir mal, c'est pas le but je pense). Enfin il me semble.
Invité- Invité
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
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Dernière édition par Mystery le Lun 2 Avr 2018 - 8:44, édité 1 fois
Mystery- Messages : 47
Date d'inscription : 25/05/2014
Age : 32
Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
Mystery, moi j'y pense depuis 25 ans
et je passe toutes les années, les unes après les autres, alors pourquoi pas toi
aujourd'hui
je me sesn fatigué des montagnes russes mais je tiens bon la rampe
vos messages sont jolis les enfants...
alors oui il ne m'apprennent rien, et oui je sais tous cela, on le sait tous je crois
mais de le lire, d'avoir quelqu’un qui le susurre à notre oreille, ça change tout
et la peut être que ou ça donne du sens, oui
moi je grimpe, je reprends l'escalade et je décharge ma tristesse dans le sport, ça évite de plomber mon entourage et ça me fait briller le poil
tu dois aussi pouvoir trouver un truc
je fais du yoga aussi, ce que je n'ai pas dit c'est qu'en fait je suis prof de yoga, un prof de yoga dépressif et suicidaire c'est pas vraiment sexy, alors oui le milieu associatif, parce que quand je met mon costume de prof de yoga, je vais mieux, et que je sais que je fais du bien à mes élèves
à ce moment là je suis un colibri
alors je développe mon activité de prof et je laisse derrière moi l'artisanat
pour l'amour, et oui les gens fuient lorsque les crises arrivent, lorsque l'on est perdue au fond d'un trou noir, il n'y a pas beaucoup de personnes qui peuvent rester près de nous, c'est un peu la définition des trous noirs, on y est seul
alors mal entouré,peut être, sans doute, il y a du ménage à faire dans nos relation, pour ce ménager soit même, c'est certain
ce rapprocher d'autre zèbres, je n'avais plus mis les pieds sur ce site depuis des années et c'est bien d'y revenir, participer au sortie est une bonne chose aussi, on se rend compte que l'on est pas tout seul avec cette empathie, avec cette sensibilité dont on ne sait plus quoi faire
en tous cas je ne veux plus la cacher, ça c'est sur
et oui nous avons notre part de responsabilité, oui les réponses sont en nous
alors petit à petit...
ne lâchons pas les branches, accrochons nous !!!!
merci a tous, prenez soin de vous.
bises et belle journée
et je passe toutes les années, les unes après les autres, alors pourquoi pas toi
aujourd'hui
je me sesn fatigué des montagnes russes mais je tiens bon la rampe
vos messages sont jolis les enfants...
alors oui il ne m'apprennent rien, et oui je sais tous cela, on le sait tous je crois
mais de le lire, d'avoir quelqu’un qui le susurre à notre oreille, ça change tout
et la peut être que ou ça donne du sens, oui
moi je grimpe, je reprends l'escalade et je décharge ma tristesse dans le sport, ça évite de plomber mon entourage et ça me fait briller le poil
tu dois aussi pouvoir trouver un truc
je fais du yoga aussi, ce que je n'ai pas dit c'est qu'en fait je suis prof de yoga, un prof de yoga dépressif et suicidaire c'est pas vraiment sexy, alors oui le milieu associatif, parce que quand je met mon costume de prof de yoga, je vais mieux, et que je sais que je fais du bien à mes élèves
à ce moment là je suis un colibri
alors je développe mon activité de prof et je laisse derrière moi l'artisanat
pour l'amour, et oui les gens fuient lorsque les crises arrivent, lorsque l'on est perdue au fond d'un trou noir, il n'y a pas beaucoup de personnes qui peuvent rester près de nous, c'est un peu la définition des trous noirs, on y est seul
alors mal entouré,peut être, sans doute, il y a du ménage à faire dans nos relation, pour ce ménager soit même, c'est certain
ce rapprocher d'autre zèbres, je n'avais plus mis les pieds sur ce site depuis des années et c'est bien d'y revenir, participer au sortie est une bonne chose aussi, on se rend compte que l'on est pas tout seul avec cette empathie, avec cette sensibilité dont on ne sait plus quoi faire
en tous cas je ne veux plus la cacher, ça c'est sur
et oui nous avons notre part de responsabilité, oui les réponses sont en nous
alors petit à petit...
ne lâchons pas les branches, accrochons nous !!!!
merci a tous, prenez soin de vous.
bises et belle journée
idrasil- Messages : 59
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Re: Un sujet grave: suicide et tentatives de suicide chez les zèbres petits et grands -> comment se guérir de ses pensées noires
oui ostracisme est un mot fort, je ne veux pas dire qu'il est juste, par contre c'est ce que je ressens.
Bien sur je me replis, je me referme, je m'ostracise aussi...
peut être même que tout cela vient entièrement de moi
aujourd'hui je pense que non, j'ai une part de responsabilité mais l'exclusion existe aussi
la dépression, c'est ostracisant, parce que tabou et non reconnu comme une maladie par la plupart des gens
alors oui on s'enferme et on s'enchaine aussi nous même
mais je pense que l'on fait ça parce que notre souffrance n'a jamais été accueillis par notre entourage
"allez secoue toi un peu !!!"
elle à été humilié, bafouer, alors oui on n'ose plus la montrer et on se referme
si elle n'est pas accueillis ce n'est pas par méchanceté, non c'est parce qu'elle est l'un des symptôme du dysfonctionnement de notre société, elle nous dit que décidément on a tous besoin de changer de vie, de faire une big mise à jour, de se jeter dans le vide pour inventer tous ensemble le monde dans lequel on pourra vivre demain, ou plus exactement le monde dans lequel on pourra tous survivre demain.
car soyons clair, clair et pragmatique, aucune survie possible ou même envisageable pour l'humanité et cela à très court terme dans le système social actuel, ce n'est pas un point de vue, c'est un fait. le court terme c'est sur l’échelle de l’évolution des espèces (cela peut prendre quelques siècle).
Contester cela, c'est faire preuve de folie.
Alors l'accepter oui c'est dure, abandonner notre confort, nos habitude, ça fait peur...
on ne veut pas, alors le dépressif lorsqu'il nous dit que la vie c'est de la merde, on a pas envie de l'écouter, on préfère aller au ciné et manger une glace
pourtant il a raison
la vie aujourd'hui pour nous tous c'est de la merde
parce que la vie, ce n'est pas ça
on a oublié ce que c'était
il y des gens moins malheureux, mais des gens heureux et épanouis, je n'en connais pas
et la vie ce devrait être ça
une pure joie, un pur bonheur, parce que c’est pour cela que l'on est fait
il nous invite juste à réfléchir à ça le dépressif
alors oui il est précieux, parce qu'il a les yeux et le cœur grand ouvert
et que l'on a besoin de lui pour sauter dans le vide et changer le monde
il ne le sais pas mais il est peut être bien l’avenir de l'humanité, son seul salut
de sa souffrance émergera peut-être le fameux changement de paradigme
car comment changer si profondément si avant il n'y a pas un vrai "raz le bol de ce tous ce merdier" et pour ça le dépressif, il est champion du monde, lui il a compris, il est juste en avance sur son temps.
alors oui mystery on a besoin de toi, et pas qu'un peu...
et vous avez besoin de moi
c'est plus que clair
la dépression c'est un signe d'intelligence et de sensibilité
on est pas à notre place dans ce monde, mais croyez mois on sera comme des poissons dans l'eau dans le prochain
ou alors on sera comme tout le monde, enfin comme tout le monde, mort, tombé sous le joug de la stupidité humaine
ou alors, ou alors ils seront tous comme nous, en vie, joyeux, gentil, et débordant d'un amour qui ne fera plus peur à personne qui sera la norme, qui sera une force, plus une faiblesse.
alors oui on est beau, on est fragile, on pleur et on ne comprends rien
on souffre comme des dingue et on veut que ça cesse
et pour ça on saute par les fenêtres
mais c'est con, c'est juste du gâchis
c'est juste égoïste
parce que sans nous, ils y arriveront pas ces couillons
et finalement, ils sont pas si méchants que ça, juste un peu couillon, comme des gamins
et ils ont besoin de nous, de notre sensibilité, de notre intelligence, parce que c'est la même chose, c'est synonyme mais on ne le sait pas encore.
si tu es sensible, tu ressens, si tu ressens tu comprends, si tu comprends tu développe l'intelligence, c'est aussi con que ça
et oui Mystery le monde à besoin de toi
et il s'en sortira pas si tu ne l'aide pas
regroupons nous, parlons, aidons nous a soigner nos bobos, et ensemble....
bisous à tous
Bien sur je me replis, je me referme, je m'ostracise aussi...
peut être même que tout cela vient entièrement de moi
aujourd'hui je pense que non, j'ai une part de responsabilité mais l'exclusion existe aussi
la dépression, c'est ostracisant, parce que tabou et non reconnu comme une maladie par la plupart des gens
alors oui on s'enferme et on s'enchaine aussi nous même
mais je pense que l'on fait ça parce que notre souffrance n'a jamais été accueillis par notre entourage
"allez secoue toi un peu !!!"
elle à été humilié, bafouer, alors oui on n'ose plus la montrer et on se referme
si elle n'est pas accueillis ce n'est pas par méchanceté, non c'est parce qu'elle est l'un des symptôme du dysfonctionnement de notre société, elle nous dit que décidément on a tous besoin de changer de vie, de faire une big mise à jour, de se jeter dans le vide pour inventer tous ensemble le monde dans lequel on pourra vivre demain, ou plus exactement le monde dans lequel on pourra tous survivre demain.
car soyons clair, clair et pragmatique, aucune survie possible ou même envisageable pour l'humanité et cela à très court terme dans le système social actuel, ce n'est pas un point de vue, c'est un fait. le court terme c'est sur l’échelle de l’évolution des espèces (cela peut prendre quelques siècle).
Contester cela, c'est faire preuve de folie.
Alors l'accepter oui c'est dure, abandonner notre confort, nos habitude, ça fait peur...
on ne veut pas, alors le dépressif lorsqu'il nous dit que la vie c'est de la merde, on a pas envie de l'écouter, on préfère aller au ciné et manger une glace
pourtant il a raison
la vie aujourd'hui pour nous tous c'est de la merde
parce que la vie, ce n'est pas ça
on a oublié ce que c'était
il y des gens moins malheureux, mais des gens heureux et épanouis, je n'en connais pas
et la vie ce devrait être ça
une pure joie, un pur bonheur, parce que c’est pour cela que l'on est fait
il nous invite juste à réfléchir à ça le dépressif
alors oui il est précieux, parce qu'il a les yeux et le cœur grand ouvert
et que l'on a besoin de lui pour sauter dans le vide et changer le monde
il ne le sais pas mais il est peut être bien l’avenir de l'humanité, son seul salut
de sa souffrance émergera peut-être le fameux changement de paradigme
car comment changer si profondément si avant il n'y a pas un vrai "raz le bol de ce tous ce merdier" et pour ça le dépressif, il est champion du monde, lui il a compris, il est juste en avance sur son temps.
alors oui mystery on a besoin de toi, et pas qu'un peu...
et vous avez besoin de moi
c'est plus que clair
la dépression c'est un signe d'intelligence et de sensibilité
on est pas à notre place dans ce monde, mais croyez mois on sera comme des poissons dans l'eau dans le prochain
ou alors on sera comme tout le monde, enfin comme tout le monde, mort, tombé sous le joug de la stupidité humaine
ou alors, ou alors ils seront tous comme nous, en vie, joyeux, gentil, et débordant d'un amour qui ne fera plus peur à personne qui sera la norme, qui sera une force, plus une faiblesse.
alors oui on est beau, on est fragile, on pleur et on ne comprends rien
on souffre comme des dingue et on veut que ça cesse
et pour ça on saute par les fenêtres
mais c'est con, c'est juste du gâchis
c'est juste égoïste
parce que sans nous, ils y arriveront pas ces couillons
et finalement, ils sont pas si méchants que ça, juste un peu couillon, comme des gamins
et ils ont besoin de nous, de notre sensibilité, de notre intelligence, parce que c'est la même chose, c'est synonyme mais on ne le sait pas encore.
si tu es sensible, tu ressens, si tu ressens tu comprends, si tu comprends tu développe l'intelligence, c'est aussi con que ça
et oui Mystery le monde à besoin de toi
et il s'en sortira pas si tu ne l'aide pas
regroupons nous, parlons, aidons nous a soigner nos bobos, et ensemble....
bisous à tous
idrasil- Messages : 59
Date d'inscription : 11/05/2013
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