«Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
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Ours de la MAZ
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Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
La pleine lune de surcroit, doit avoir un effet sur mon moral.
Merci Ours pour le soutien indéfectible
Merci Ours pour le soutien indéfectible
Invité- Invité
Le Don qui Chante- Messages : 2018
Date d'inscription : 05/01/2016
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Rencontrer l’œuvre de Pierre Soulages, en peinture ou en vitrail (Conques), c'est être envahi par l'évidence que seul le noir montre la lumière et seule la lumière permet de saisir les noirs.
Noir - Lumière, Lune - Soleil... et chacun de nous poussières d'étoiles.
Je ne pense pas assez souvent à cela quand la lune m'emplit de tristesses.
Source : http://thunderstruck9.tumblr.com/
Noir - Lumière, Lune - Soleil... et chacun de nous poussières d'étoiles.
Je ne pense pas assez souvent à cela quand la lune m'emplit de tristesses.
Source : http://thunderstruck9.tumblr.com/
Dernière édition par Ours de la MAZ le Ven 16 Sep 2016 - 8:20, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Merci Le Don qui chante pour Ibrahim Maalouf et le lac Baïkal.
Dans le thème des oppositions constructives Foule - Solitude, Silence - Musique, Froid - Chaleur....
Et j'ai beaucoup aimé les réflexions solitaires de Sylvain Tesson - Dans Les forêts de Sibérie.
Dans le thème des oppositions constructives Foule - Solitude, Silence - Musique, Froid - Chaleur....
Et j'ai beaucoup aimé les réflexions solitaires de Sylvain Tesson - Dans Les forêts de Sibérie.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Pas certain qu'elle reste longtemps en ligne :
Source : Fond d'accueil du site de la Sté Fila, producteur de crayons et de peintures scolaires
Source : Fond d'accueil du site de la Sté Fila, producteur de crayons et de peintures scolaires
Dernière édition par Ours de la MAZ le Lun 19 Sep 2016 - 16:24, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Djihad
Quand un auteur reprend à son compte "De l'ignorance nait la peur, de la peur nait la haine, de la haine nait la violence", nous qui cultivons souvent la connaissance comme co-naissance devrions être interpelés par cette pièce.
Je ne l'ai pas vu et ne pourrais donc la cautionner sans réserve. Mais ce que j'en sais me parait important et suffisamment important pour en être un relai.
Source et vidéo de présentation : http://culturebox.francetvinfo.fr/scenes/theatre/djihad-la-tragi-comedie-belge-contre-la-haine-debarque-a-paris-246173#xtor=EREC-15-[Quotidienne]-20160919-[actu]
Quand un auteur reprend à son compte "De l'ignorance nait la peur, de la peur nait la haine, de la haine nait la violence", nous qui cultivons souvent la connaissance comme co-naissance devrions être interpelés par cette pièce.
Je ne l'ai pas vu et ne pourrais donc la cautionner sans réserve. Mais ce que j'en sais me parait important et suffisamment important pour en être un relai.
Source et vidéo de présentation : http://culturebox.francetvinfo.fr/scenes/theatre/djihad-la-tragi-comedie-belge-contre-la-haine-debarque-a-paris-246173#xtor=EREC-15-[Quotidienne]-20160919-[actu]
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Deux jolis textes, autour du trop fameux "lacher-prise".
A méditer pour qui s'obstine dans une quête de sens et dans un construction de son destin...., à commencer par moi !
--------------------
Le vent n'a pas d'ombre
les chiens
n'en connaissent
que les traces qu'il porte
le vent n'a pas d'ombre
mais soutient les oiseaux
la colère la caresse
et le chant
il dort dans les arbres
fait l'amour dans l'herbe
mais on peut lire son âme
sur l'eau
ce qu'il dit le laisse libre
de parler fort ou
de se taire
Werner Lambersy (né à Anvers, Belgique en 1941) - La perte du temps (2015)
Celui qui cherche un sens à sa vie
Ne sait pas que la vie, dans sa profusion même, est le sens.
Pas de ligne droite, pas d’horizon, pas de chemin tout tracé !
Mais partout où la nuit recule, les traits silencieux d’un amour,
Dans l’éclat de chaque instant, la brèche inespérée, le chevreuil bondissant,
Dans chaque paume ouverte, le sésame oublié,
Sur chaque mur qui se dresse, les graffitis de la joie !
Jean Lavoué (né en 1955)
Source : Beauty will save the world
A méditer pour qui s'obstine dans une quête de sens et dans un construction de son destin...., à commencer par moi !
--------------------
Le vent n'a pas d'ombre
les chiens
n'en connaissent
que les traces qu'il porte
le vent n'a pas d'ombre
mais soutient les oiseaux
la colère la caresse
et le chant
il dort dans les arbres
fait l'amour dans l'herbe
mais on peut lire son âme
sur l'eau
ce qu'il dit le laisse libre
de parler fort ou
de se taire
Werner Lambersy (né à Anvers, Belgique en 1941) - La perte du temps (2015)
Celui qui cherche un sens à sa vie
Ne sait pas que la vie, dans sa profusion même, est le sens.
Pas de ligne droite, pas d’horizon, pas de chemin tout tracé !
Mais partout où la nuit recule, les traits silencieux d’un amour,
Dans l’éclat de chaque instant, la brèche inespérée, le chevreuil bondissant,
Dans chaque paume ouverte, le sésame oublié,
Sur chaque mur qui se dresse, les graffitis de la joie !
Jean Lavoué (né en 1955)
Source : Beauty will save the world
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Bonsoir Monsieur de la Maz,
J'aime beaucoup le 2eme texte, faut avouer que je n'ai pas trop compris le 1er
Tu vas comment ?
J'aime beaucoup le 2eme texte, faut avouer que je n'ai pas trop compris le 1er
Tu vas comment ?
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Bien, je récupère après un marathon professionnel.
Et toi, le planning multidimensionnel ?
Je ne sais pas s'il faut y comprendre quelque chose à ce texte. Je l'avais gardé en réserve, en attendant.
Il m'avait paru comme une chanson, une mélodie flottante, comme quelques notes que l'on croit échappées d'une fenêtre et dont on ne peut retrouver la source.
Et maintenant il sent le vent tiède, entrainant avec lui, en quelque volute de valse, 2 ou 3 herbes sèches, caressant nos chevilles et s'enfuyant à travers pré. C'est presqu'une âme. C'est peut être notre âme, celle qui par moment nous libère, nous mène à son gré et nous dépose par surprise aux rivages inattendus.
La vie, la grande la belle, ...
Et toi, le planning multidimensionnel ?
Je ne sais pas s'il faut y comprendre quelque chose à ce texte. Je l'avais gardé en réserve, en attendant.
Il m'avait paru comme une chanson, une mélodie flottante, comme quelques notes que l'on croit échappées d'une fenêtre et dont on ne peut retrouver la source.
Et maintenant il sent le vent tiède, entrainant avec lui, en quelque volute de valse, 2 ou 3 herbes sèches, caressant nos chevilles et s'enfuyant à travers pré. C'est presqu'une âme. C'est peut être notre âme, celle qui par moment nous libère, nous mène à son gré et nous dépose par surprise aux rivages inattendus.
La vie, la grande la belle, ...
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"Derrière ce vœu pieux de toujours vouloir "comprendre l'Autre" il y a le plus souvent la volonté de le "neutraliser" afin d'éviter que la rencontre avec l'Autre devienne une rencontre avec le Réel qui subvertirait radicalement notre propre position.
Nous nous confrontons véritablement au Réel (qui revient toujours à la même place) quand nous réalisons:
1/ que le Réel c'est le Réel de l'Autre dans sa plus radicale altérité et
2/ quand nous reconnaissons que l'obstacle ou l'impasse qui empêche l'Autre d'advenir à lui-mëme, de correspondre à lui-même, qui fait que l'Autre est "faillé" et en définitive inaccessible à nous comme à lui-même, est toujours déjà en vérité notre propre impasse, notre propre obstacle "intériorisé", ce qui en nous est "plus que nous-même", nous empêchant d'être "réellement" nous-même à jamais.
Voilà pourquoi il vaut toujours mieux commencer par apprendre à questionner (et même aimer) son symptôme avant de chercher par tous les moyens à le supprimer.
Aujourd'hui la médecine est devenue largement phobique, à l'image d'une société devenue paranoïaque, qui par compensation fétichiste passe son temps à prôner la tolérance et la "compréhension de l'Autre"..."
Source : Christian Dubuis Santini sur Facebook
Je suis "arrivé" à une attitude similaire par l'expérience de la non relation à l'autre en tant qu'elle était une non relation à moi-même. Je sais aussi, qu'un(e) autre qui perturbe ma relation à moi-même m'empêche toute relation à autrui et m'isole de fait.
Nous nous confrontons véritablement au Réel (qui revient toujours à la même place) quand nous réalisons:
1/ que le Réel c'est le Réel de l'Autre dans sa plus radicale altérité et
2/ quand nous reconnaissons que l'obstacle ou l'impasse qui empêche l'Autre d'advenir à lui-mëme, de correspondre à lui-même, qui fait que l'Autre est "faillé" et en définitive inaccessible à nous comme à lui-même, est toujours déjà en vérité notre propre impasse, notre propre obstacle "intériorisé", ce qui en nous est "plus que nous-même", nous empêchant d'être "réellement" nous-même à jamais.
Voilà pourquoi il vaut toujours mieux commencer par apprendre à questionner (et même aimer) son symptôme avant de chercher par tous les moyens à le supprimer.
Aujourd'hui la médecine est devenue largement phobique, à l'image d'une société devenue paranoïaque, qui par compensation fétichiste passe son temps à prôner la tolérance et la "compréhension de l'Autre"..."
Source : Christian Dubuis Santini sur Facebook
Je suis "arrivé" à une attitude similaire par l'expérience de la non relation à l'autre en tant qu'elle était une non relation à moi-même. Je sais aussi, qu'un(e) autre qui perturbe ma relation à moi-même m'empêche toute relation à autrui et m'isole de fait.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"Que font les gens normaux quand ils sont si tristes ? Il se tournent vers leurs amis, vers leur famille, j'imagine ? Moi je ne peux pas, c'est pour cela que je prends " du rhum !
Source : Bologne- Guadeloupe et accessoirement Mr Robot Saison 1 "previously" épisode 4.
Au fond, c'est pas gai !
Source : Bologne- Guadeloupe et accessoirement Mr Robot Saison 1 "previously" épisode 4.
Au fond, c'est pas gai !
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Tu es triste Ours ?
Dommage de se confier à une bouteille. Tu me diras c'est sûrement moins saoulant qu'une amie
Dommage de se confier à une bouteille. Tu me diras c'est sûrement moins saoulant qu'une amie
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Je suis passé par hasard sur des vieux fils de discussion.
Enfin par hasard, parce que je ne cherchais rien, une sorte d'errance dans ce monde dématérialisé et déréalisé qu'est ZC.
Le hasard nous est insupportable, alors on lui cherche une causalité, un sens.
Je suis retombé sur des échanges de juin 2013. Des moments joyeux, enthousiastes où il était question d'IRL, de visite d'un jardin extraordinaire, de post d'une certaine amie dont curieusement l'indication d'âge court toujours, comme si...
Alors j'ai déroulé dans ma tête tous ces moments, ces exubérances et ces peines intenses, ces portes ouvertes vers la confiance et le don, et puis l'alcool a fait son effet.
Par convention, je dirai que la nuit fut courte. Elle fut agitée, hachée. Rêverie cauchemardesque faite d'éloignements, de départs définitifs, de portes qui se ferment. Dans le noir structuré par quelques lueurs d’éclairage public et quelques diodes imbéciles d'appareils en veille, il n'y eut que des bruits, que des grimaces.
Sorte de dentelle de souvenirs discontinus brodée par moment aux fils aiguisés de l'incompréhension.
Il y a plus de vide dans l'écume ou la dentelle qu'il n'y a de plein ; à l'image de la vie.
Enfin par hasard, parce que je ne cherchais rien, une sorte d'errance dans ce monde dématérialisé et déréalisé qu'est ZC.
Le hasard nous est insupportable, alors on lui cherche une causalité, un sens.
Je suis retombé sur des échanges de juin 2013. Des moments joyeux, enthousiastes où il était question d'IRL, de visite d'un jardin extraordinaire, de post d'une certaine amie dont curieusement l'indication d'âge court toujours, comme si...
Alors j'ai déroulé dans ma tête tous ces moments, ces exubérances et ces peines intenses, ces portes ouvertes vers la confiance et le don, et puis l'alcool a fait son effet.
Par convention, je dirai que la nuit fut courte. Elle fut agitée, hachée. Rêverie cauchemardesque faite d'éloignements, de départs définitifs, de portes qui se ferment. Dans le noir structuré par quelques lueurs d’éclairage public et quelques diodes imbéciles d'appareils en veille, il n'y eut que des bruits, que des grimaces.
- Paroles:
- The Chamber Of 32 Doors
At the top of the stairs he finds a chamber. It is almost a
hemisphere with a great many doors all the way round its
circumference. There is a large crowd, huddled in various
groups. From the shouting, Rael learns that there are 32
doors, but only one that leads out. Their voices get louder
and louder until Rael screams "Shut up!" There is a
momentary silence and then Rael finds himself the focus as
they direct their advice and commands to their new found
recruit. Bred on trash, fed on ash the jigsaw master has got
to move faster. Rael sees a quiet corner and rushes to it.
At the top of the stairs, there's hundreds of people,
running around to all the doors.
They try to find, find themselves an audience;
their deductions need applause.
The rich man stands in front of me,
The poor man behind my back.
They believe they can control the game,
but the juggler holds another pack.
I need someone to believe in, someone to trust.
I need someone to believe in, someone to trust.
I'd rather trust a countryman than a townman,
You can judge by his eyes, take a look if you can,
He'll smile through his guard,
Survival trains hard.
I'd rather trust a man who works with his hands,
He looks at you once, you know he understands,
Don't need any shield,
When you're out in the field.
But down here,
I'm so alone with my fear,
With everything that I hear.
And every single door, that I've walked through...
Brings me back, back here again.
I've got to find my own way.
The priest and the magician,
Singing all the chants that they have ever heard;
and they're all calling out my name,
Even academics, searching printed word.
My father to the left of me,
My mother to the right,
Like everyone else they're pointing
But nowhere feels quite right.
And I need someone to believe in, someone to trust.
I need someone to believe in, someone to trust.
I'd rather trust a man who doesn't shout what he's found,
There's no need to sell if you're homeward bound.
If I choose a side,
He won't take me for a ride.
Back inside,
This chamber of so many doors;
I've nowhere, nowhere to hide.
I'd give you all of my dreams, if you'd help me,
Find a door, that doesn't lead me back again...
Take me away.
Sorte de dentelle de souvenirs discontinus brodée par moment aux fils aiguisés de l'incompréhension.
Il y a plus de vide dans l'écume ou la dentelle qu'il n'y a de plein ; à l'image de la vie.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Nicolas de Staël (1914-1955) " La plage à Agrigente."
De la lumière, de la couleur...
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Plein de mots, plus de phrase.
Plein de sons, plus de musique.
Plein de clichés, plus d'image.
Plein de passés.
Plein de fragments, plus d'unité.
Plein de savoirs, plus de compréhension.
Plein d'envies, plus de désir.
Plein d'agitations.
Et la mort pour la paix.
"Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent"
Plein de sons, plus de musique.
Plein de clichés, plus d'image.
Plein de passés.
Plein de fragments, plus d'unité.
Plein de savoirs, plus de compréhension.
Plein d'envies, plus de désir.
Plein d'agitations.
Et la mort pour la paix.
"Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent"
Dernière édition par Ours de la MAZ le Ven 23 Sep 2016 - 17:09, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Massimo Della Latta
Source : Tumblr
Et si ces fragmentations, ces "granulosités" n'étaient qu'une perception kaléidoscopique du réel et non ce que j'en ressens comme une hétérogénéité intérieure - ce ne serait pas moi qui part en morceaux, mais trop de morceaux qui entrent en moi.
Comme une attaque de serveur en déni de service.
Je n'arriverai simplement pas à répondre à toutes les "requêtes" du réel que je perçois.
Heureusement, il y a l'art et le geste de la couleur qui soudain apaisent.
J'ai vu quelques toiles de František Kupka, à Monaco, au Centre Pompidou et il me semble aussi, l'an dernier, à La Chapelle des Pénitents Blancs à Aix. Je me souviens d'une sensation de cohérence, de rentrer par son travail dans une forme de stabilité. J'ignorais qu'il travaillait entre autre à rapprocher les différentes expressions artistiques. C'est peut-être cela que j'en avais ressenti.
"Happy birthday to a pioneer of abstraction, František Kupka. While striving to unite musical and visual ideas in this canvas, Kupka also incorporated scientific theories of color and light—hence the title’s nod to both Isaac Newton and the Baroque fugue."
“Disks of Newton (Study for ‘Fugue in Two Colors’),” 1912, - František Kupka
Source : http://philamuseum.tumblr.com/
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Suppression de la video par youtube, probablement pour respecter un copyright
Dernière édition par Ours de la MAZ le Mar 27 Sep 2016 - 4:47, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
La différence entre le soir et l'autre rive, c'est que demain existe peut-être.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Le soleil devrait se lever...
Une nouvelle journée.
Un étape ou une attente ?
Encore des digues à franchir, des collines à gravir.
Une nouvelle journée.
Un étape ou une attente ?
Encore des digues à franchir, des collines à gravir.
Dernière édition par Ours de la MAZ le Mer 28 Sep 2016 - 11:16, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Pour les parisien(e)s et les amoureux(ses) de Paris :
Paris - 18° (siècle)
Et quelques photos "couleur" centenaires : http://www.openculture.com/2015/11/beautiful-color-photographs-of-paris-taken-100-years-ago.html
Source : http://www.openculture.com/
Paris - 18° (siècle)
Et quelques photos "couleur" centenaires : http://www.openculture.com/2015/11/beautiful-color-photographs-of-paris-taken-100-years-ago.html
Source : http://www.openculture.com/
Dernière édition par Ours de la MAZ le Mer 28 Sep 2016 - 11:17, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Vivre est une chute horizontale
"Il y a chez l'homme une sorte de fixatif .../...
Vivre est une chute horizontale. Sans ce fixatif une vie parfaitement et continuellement consciente de sa vitesse deviendrait intolérable. Ce fixatif me manque .../...
Tout me prouve chez les autres le fonctionnement de ce fixatif ridicule, aussi indispensable que l'habitude qui nous dissimule chaque jour l'épouvante d'avoir à se lever, à se raser, à s'habiller, à manger. Ne serait-ce que l'album de photographies, un des instincts les plus cocasses de faire d'une dégringolade une suite de monuments solennels.
Jean Cocteau - Opium
Source : ... + Google books : Jean Cocteau. La chute des angles - Danielle Chaperon
"Il y a chez l'homme une sorte de fixatif .../...
Vivre est une chute horizontale. Sans ce fixatif une vie parfaitement et continuellement consciente de sa vitesse deviendrait intolérable. Ce fixatif me manque .../...
Tout me prouve chez les autres le fonctionnement de ce fixatif ridicule, aussi indispensable que l'habitude qui nous dissimule chaque jour l'épouvante d'avoir à se lever, à se raser, à s'habiller, à manger. Ne serait-ce que l'album de photographies, un des instincts les plus cocasses de faire d'une dégringolade une suite de monuments solennels.
Jean Cocteau - Opium
Source : ... + Google books : Jean Cocteau. La chute des angles - Danielle Chaperon
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Je crois que l'on fait l'erreur de croire que l'issue de soi est en l'autre. Dans l'autre ou dans son œuvre. On ouvre de fait une porte aux manipulateurs. En fait, c'est une sorte de déresponsabilisation de soi.
De même, on croit culturellement que l'on atteindra un équilibre, à force d'offrande de vie, comme si l'on rachetais le "bonheur" de vivre.
Il s'agit à mon sens d'un même fourvoiement car directement ou indirectement, on interpelle l'autre comme media de notre propre existence. Il me semble qu'il y a là une erreur fondamentale. Si l'on en revient aux fondamentaux naturels, nous n'avons besoin de personne pour vivre. La vie que l'on nous a transmise et que nous avons peut-être transmis est un processus autonome où l'interaction n'existe pas, en dehors du temps de la transmission.
L'autre n'existe qu'à partir du moment où, pour des raisons génétiques, le brassage chromosomique assure une multiplicité phénotypique susceptible d'assurer une meilleure résistance de l'espèce. Cet impératif vital que nous ne comprenons pas, celui de perpétuer l'espèce, nous conduit imaginer des contextes de rencontres, à socialiser donc à construire une structure sur-individuelle. J'ai lu quelque part sur ZC, le terme "hormonothèque", c'est dire si au fond nous ne sommes pas dupe.
Au sein de cette structure, s'établit un jeu de relation "je prends-je donne" et nous percevons chaque élément de cette relation comme celle d'une égalité algébrique. Or c'est une erreur.
Le "je prends" est libre, à partir du moment où il ne s'oppose pas au "je donne", en tant qu'il n'est pas accompagné d'une violence, d'un don forcé. Par contre il est socialement connoté négativement.
Le "je donne" n'est pas libre : c'est une conséquence sociale, mettant en route un mécanisme de dépendance. Les systèmes mafieux sont basés sur le don : c'est parce que je te donne, que tu me dois et comme tu me dois tu me donneras. Dans un autre jeu de relations, mais toujours autour du don et de la liberté, l'ethnologue Marcel Mauss a décrit un système mortifère réel, basé sur le don et le contre-don prétendu libérateur.
La dépendance née du don se retrouve dans toutes nos relations dont nous acceptons plus ou moins la contrainte et que nous reproduisons volontiers parce que l'on nous a enseigné/inculqué/imposée... et pourtant, cette notion comme socialement positive.
Comment sortir de cette impasse ? En effet, si le "je prends" est libre mais "pas beau" et si le "je donne" est emprisonnant mais "valorisé", on comprend vite l'oppression sociale (en tout cas celle que je vis).
Une voie de sortie, celle des ermites, celle des Jésus, Bouddha et consort, c'est laisser à disposition ce que nous considérons comme excédentaire pour notre vie propre.
Comment traduire cela dans sa vie ? Au plan matériel et sans verser pour autant dans l'ascèse, cela donne un développement raisonné et une gestion respectueuses des communs. Au plan relationnel, c'est installer une limite, pour ne pas dire une frontière entre son "intimité" et ses relations en ayant une stratégie d'oignon. Au plan numérique, c'est raconter et offrir en partage son vécu, ses ressentis, ... c'est témoigner prudemment et accepter le témoignage prudent.
Ce que j'offre ne m'enlève rien et ce que je reçois ne m'apporte rien, du seul fait de ces échanges. Seul, ce que je peux faire de tout cela peut éventuellement me constituer et en cela, l'échange est merveilleux et souhaitable.
Bien, bien, bien...
Alors comment concilier cette péroraison avec le même individu, qui entre le rayon du riz et celui des soupes en brick, a ressenti l'évidence douloureuse, perçue comme injustement cruelle qu'il n'y aurait plus que lui qui se soucierait de choisir entre le velouté de cresson campagnard et le potiron châtaigne promotion. Et qu'en plus c'était dans l'ordre des choses, qu'il n'y avait lieu ni de le regretter, ni de se révolter.
Parait-il que la vie n'est pas le but mais le chemin, c'est de Montaigne, c'est dire que ce n'est pas d'hier... "Mais, dites, M.Cadburry, vous ne pourriez pas le faire un peu plus court ? Hein ?"
De même, on croit culturellement que l'on atteindra un équilibre, à force d'offrande de vie, comme si l'on rachetais le "bonheur" de vivre.
Il s'agit à mon sens d'un même fourvoiement car directement ou indirectement, on interpelle l'autre comme media de notre propre existence. Il me semble qu'il y a là une erreur fondamentale. Si l'on en revient aux fondamentaux naturels, nous n'avons besoin de personne pour vivre. La vie que l'on nous a transmise et que nous avons peut-être transmis est un processus autonome où l'interaction n'existe pas, en dehors du temps de la transmission.
L'autre n'existe qu'à partir du moment où, pour des raisons génétiques, le brassage chromosomique assure une multiplicité phénotypique susceptible d'assurer une meilleure résistance de l'espèce. Cet impératif vital que nous ne comprenons pas, celui de perpétuer l'espèce, nous conduit imaginer des contextes de rencontres, à socialiser donc à construire une structure sur-individuelle. J'ai lu quelque part sur ZC, le terme "hormonothèque", c'est dire si au fond nous ne sommes pas dupe.
Au sein de cette structure, s'établit un jeu de relation "je prends-je donne" et nous percevons chaque élément de cette relation comme celle d'une égalité algébrique. Or c'est une erreur.
Le "je prends" est libre, à partir du moment où il ne s'oppose pas au "je donne", en tant qu'il n'est pas accompagné d'une violence, d'un don forcé. Par contre il est socialement connoté négativement.
Le "je donne" n'est pas libre : c'est une conséquence sociale, mettant en route un mécanisme de dépendance. Les systèmes mafieux sont basés sur le don : c'est parce que je te donne, que tu me dois et comme tu me dois tu me donneras. Dans un autre jeu de relations, mais toujours autour du don et de la liberté, l'ethnologue Marcel Mauss a décrit un système mortifère réel, basé sur le don et le contre-don prétendu libérateur.
La dépendance née du don se retrouve dans toutes nos relations dont nous acceptons plus ou moins la contrainte et que nous reproduisons volontiers parce que l'on nous a enseigné/inculqué/imposée... et pourtant, cette notion comme socialement positive.
Comment sortir de cette impasse ? En effet, si le "je prends" est libre mais "pas beau" et si le "je donne" est emprisonnant mais "valorisé", on comprend vite l'oppression sociale (en tout cas celle que je vis).
Une voie de sortie, celle des ermites, celle des Jésus, Bouddha et consort, c'est laisser à disposition ce que nous considérons comme excédentaire pour notre vie propre.
Comment traduire cela dans sa vie ? Au plan matériel et sans verser pour autant dans l'ascèse, cela donne un développement raisonné et une gestion respectueuses des communs. Au plan relationnel, c'est installer une limite, pour ne pas dire une frontière entre son "intimité" et ses relations en ayant une stratégie d'oignon. Au plan numérique, c'est raconter et offrir en partage son vécu, ses ressentis, ... c'est témoigner prudemment et accepter le témoignage prudent.
Ce que j'offre ne m'enlève rien et ce que je reçois ne m'apporte rien, du seul fait de ces échanges. Seul, ce que je peux faire de tout cela peut éventuellement me constituer et en cela, l'échange est merveilleux et souhaitable.
Bien, bien, bien...
Alors comment concilier cette péroraison avec le même individu, qui entre le rayon du riz et celui des soupes en brick, a ressenti l'évidence douloureuse, perçue comme injustement cruelle qu'il n'y aurait plus que lui qui se soucierait de choisir entre le velouté de cresson campagnard et le potiron châtaigne promotion. Et qu'en plus c'était dans l'ordre des choses, qu'il n'y avait lieu ni de le regretter, ni de se révolter.
Parait-il que la vie n'est pas le but mais le chemin, c'est de Montaigne, c'est dire que ce n'est pas d'hier... "Mais, dites, M.Cadburry, vous ne pourriez pas le faire un peu plus court ? Hein ?"
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Hasards photographiques nocturnes (06/2016)
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Pour s'inscrire ou au moins écouter :
http://congres-douance.com/inscription-congres-douance/
21H00 : ARIELLE ADDA
«Vie amoureuse et de couple chez le haut potentiel »
Lors de cette interview Arielle Adda abordera une première question délicate « Est-il préférable d’être en couple avec une personne douée quand on l’est soi-même ? ».
D’autres questions seront également au programme en lien avec la fidélité chez les personnes dites Haut Potentiel, les aspects de la sexualité et le rôle de la sensibilité dans les relations amoureuses…
Elle parlera aussi des pièges qui peuvent parfois s’inscrire dans les relations de couples de personnes sensibles.
http://congres-douance.com/inscription-congres-douance/
21H00 : ARIELLE ADDA
«Vie amoureuse et de couple chez le haut potentiel »
Lors de cette interview Arielle Adda abordera une première question délicate « Est-il préférable d’être en couple avec une personne douée quand on l’est soi-même ? ».
D’autres questions seront également au programme en lien avec la fidélité chez les personnes dites Haut Potentiel, les aspects de la sexualité et le rôle de la sensibilité dans les relations amoureuses…
Elle parlera aussi des pièges qui peuvent parfois s’inscrire dans les relations de couples de personnes sensibles.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Congres douance J-2
Le programme du jour (Vendredi 30 septembre)
19h00 : ANNE-BENEDICTE DAMON
« Femme surdouée et heureuse : est-ce possible ? »
Lors de cette interview nous aborderons l’intelligence sous un autre angle : en quoi l’intelligence peut-elle être différentielle si nous sommes une femme ou un homme ?
Anne-Bénédicte Damon abordera les facteurs de stress des enfants « surdoués » selon qu’ils soient fille ou garçon ainsi que leur rapport au potentiel. Il sera question de réalisation de soi. Quelles sont les stratégies utilisées par les filles plus particulièrement ? Quelles sont les clés pour les accompagner et les aider à s’épanouir en restant connectées à leur potentiel. Comment, à l’âge adulte, une femme peut-elle se réaliser d’un point de vue personnel et professionnel ?
Surprise : Anne-Bénédicte proposera une séance de 30 minutes pour répondre à de nouvelles questions juste après l’interview.
Assister à cette interview en direct
21H00 : YVANE WIART
«Attachement et gestion des émotions chez la personne surdouée »
Yvane Wiart nous parlera du lien entre attachement et gestion des émotions chez la personne surdouée. Comment l’écoute des besoins affectifs de l’enfant et ensuite de l’adolescent peut-elle avoir une influence sur la gestion des caractéristiques hors norme de ces enfants ?
Quel est notre rôle en tant que parent sur ce plan ? Comment atteindre une harmonie intérieure et une utilisation appropriée de ces compétences ?
Et surtout Yvane nous expliquera comment la connaissance de soi permet de faire le lien entre éducation passée et réactions de protection actuelles !
Assister à cette interview en direct
Le programme du jour (Vendredi 30 septembre)
19h00 : ANNE-BENEDICTE DAMON
« Femme surdouée et heureuse : est-ce possible ? »
Lors de cette interview nous aborderons l’intelligence sous un autre angle : en quoi l’intelligence peut-elle être différentielle si nous sommes une femme ou un homme ?
Anne-Bénédicte Damon abordera les facteurs de stress des enfants « surdoués » selon qu’ils soient fille ou garçon ainsi que leur rapport au potentiel. Il sera question de réalisation de soi. Quelles sont les stratégies utilisées par les filles plus particulièrement ? Quelles sont les clés pour les accompagner et les aider à s’épanouir en restant connectées à leur potentiel. Comment, à l’âge adulte, une femme peut-elle se réaliser d’un point de vue personnel et professionnel ?
Surprise : Anne-Bénédicte proposera une séance de 30 minutes pour répondre à de nouvelles questions juste après l’interview.
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21H00 : YVANE WIART
«Attachement et gestion des émotions chez la personne surdouée »
Yvane Wiart nous parlera du lien entre attachement et gestion des émotions chez la personne surdouée. Comment l’écoute des besoins affectifs de l’enfant et ensuite de l’adolescent peut-elle avoir une influence sur la gestion des caractéristiques hors norme de ces enfants ?
Quel est notre rôle en tant que parent sur ce plan ? Comment atteindre une harmonie intérieure et une utilisation appropriée de ces compétences ?
Et surtout Yvane nous expliquera comment la connaissance de soi permet de faire le lien entre éducation passée et réactions de protection actuelles !
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Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Reportage de vulgarisation bien fait, juste, bien qu'un peu excessif par moment.
Cependant il passe complètement à côté de l'Asperger. Mais cela a le mérite d'être diffusé et retrouvé sur Facebook via une amie photographe.
http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/ces-droles-de-zebres#
Cependant il passe complètement à côté de l'Asperger. Mais cela a le mérite d'être diffusé et retrouvé sur Facebook via une amie photographe.
http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/ces-droles-de-zebres#
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
L'horoscope de Rob Brezsny
"Verseau
20 janvier – 18 février
Si j’ai bien lu les messages de ton ciel, Verseau, les jours prochains te réservent quelques improbables coïncidences. Garde tous tes sens en éveil et mets-toi à l’écoute du murmure de tes petites voix amies. Tes rêves te souffleront de salutaires prophéties. Tu recevras des messages télépathiques en clair, et de malicieux informateurs te livreront d’utiles indices. Pour tout dire, je pense que tu seras au cœur d’un tourbillon de précieux signaux et de fertiles suggestions, qui se manifesteront tantôt sous la forme de communications directes, tantôt dans les accords mystérieux de la mélopée des anges."
Source : http://www.courrierinternational.com/horoscope
Il me semble en avoir entendue une, ce matin - en fait elle m'a réveillé : "Très improbable coïncidence"...
"Verseau
20 janvier – 18 février
Si j’ai bien lu les messages de ton ciel, Verseau, les jours prochains te réservent quelques improbables coïncidences. Garde tous tes sens en éveil et mets-toi à l’écoute du murmure de tes petites voix amies. Tes rêves te souffleront de salutaires prophéties. Tu recevras des messages télépathiques en clair, et de malicieux informateurs te livreront d’utiles indices. Pour tout dire, je pense que tu seras au cœur d’un tourbillon de précieux signaux et de fertiles suggestions, qui se manifesteront tantôt sous la forme de communications directes, tantôt dans les accords mystérieux de la mélopée des anges."
Source : http://www.courrierinternational.com/horoscope
Il me semble en avoir entendue une, ce matin - en fait elle m'a réveillé : "Très improbable coïncidence"...
Dernière édition par Ours de la MAZ le Sam 1 Oct 2016 - 9:44, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Congres douance J.3
Samedi 01 octobre à 19 h
Haut Potentiel et épanouissement au travail : quelles pistes ?
Cécile Bost abordera la question de la douance en entreprise en tant que collaborateur et mettra en lumière une série de clés pour s’épanouir dans un monde pas toujours adapté aux personnes surdouées.
Comment se sentir plus à sa place et intégré dans une entreprise qui n’a pas forcément conscience des talents qu’elle emploie et qui cherche une rentabilité parfois au détriment de la qualité relationnelle avec ses collaborateurs.
Quelles sont les pistes pour travailler en meilleure harmonie avec ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques ?
Samedi 01 octobre à 21 h
Survivre ou surfer dans les organisations : enjeux, stratégies et possibilités pour le surdoué
Fabrice Micheau mettra son expérience de coach au service de solutions à apporter pour la personne surdouée en entreprise.
Il abordera la question des enjeux des personnes douées dans ce monde qui manquent parfois de flexibilité : comment s’adapter tout en se respectant, s’intégrer dans une équipe et faire passer ses idées atypiques pour le commun des mortels.
Fabrice nous parlera aussi de maltraitance : quelle est notre responsabilité et comment s’en prémunir ?
Quelles sont, selon lui, les meilleures stratégies pour avancer dans sa carrière en tant que collaborateur, manager ou dirigeant ?
Samedi 01 octobre à 19 h
Haut Potentiel et épanouissement au travail : quelles pistes ?
Cécile Bost abordera la question de la douance en entreprise en tant que collaborateur et mettra en lumière une série de clés pour s’épanouir dans un monde pas toujours adapté aux personnes surdouées.
Comment se sentir plus à sa place et intégré dans une entreprise qui n’a pas forcément conscience des talents qu’elle emploie et qui cherche une rentabilité parfois au détriment de la qualité relationnelle avec ses collaborateurs.
Quelles sont les pistes pour travailler en meilleure harmonie avec ses collègues et ses supérieurs hiérarchiques ?
Samedi 01 octobre à 21 h
Survivre ou surfer dans les organisations : enjeux, stratégies et possibilités pour le surdoué
Fabrice Micheau mettra son expérience de coach au service de solutions à apporter pour la personne surdouée en entreprise.
Il abordera la question des enjeux des personnes douées dans ce monde qui manquent parfois de flexibilité : comment s’adapter tout en se respectant, s’intégrer dans une équipe et faire passer ses idées atypiques pour le commun des mortels.
Fabrice nous parlera aussi de maltraitance : quelle est notre responsabilité et comment s’en prémunir ?
Quelles sont, selon lui, les meilleures stratégies pour avancer dans sa carrière en tant que collaborateur, manager ou dirigeant ?
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Dans le genre publicité choc...
On se sent tous espagnols !
Sources : multiples sur Facebook
On se sent tous espagnols !
Sources : multiples sur Facebook
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"À force de ne plus croire en rien, c’est la vie qui désespère
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p’tit frère"
Richard Bohringer
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p’tit frère"
Richard Bohringer
- Texte du slam:
- Eh Tonton, est-ce que t’as regardé dehors ?
Sur l’avenir de nos enfants il pleut de plus en plus fort
Quand je pense à eux pourtant, j’aimerais chanter un autre thème
Mais je suis plus trop serein, je fais pas confiance au système
Ce système fait des enfants mais il les laisse sur le chemin
Et il oublie que s’il existe, c’est pour gérer des êtres humains
On avance tous tête baissée sans se soucier du plan final
Ce système entasse des gosses et il les regarde crever la dalle
Tonton on est du bon côté mais ce qu’on voit, on ne peut le nier
J’ai grandi au milieu de ceux que le système a oubliés
On vit sur le même sol mais les fins de mois n’ont pas le même parfum
Et chaque année monte un peu plus la rumeur des crève-la-faim
Le système a décidé qu’y avait pas de place pour tout le monde
Tonton, t’as entendu les cris dehors, c’est bien notre futur qui gronde
Le système s’est retourné contre l’homme, perdu dans ses ambitions
L’égalité est en travaux et y’a beaucoup trop de déviations
Eh Tonton on va faire comment ?
Dis-moi Tonton, on va faire comment ?
Est-ce que les hommes ont voulu ça, est-ce qu’ils maîtrisent leur rôle
Ou est-ce que la machine s’est emballée et qu’on a perdu le contrôle
Est-ce qu’y a encore quelqu’un quelque part qui décide de quelque chose
Ou est-ce qu’on est tous pieds et poings liés en attendant que tout explose
Difficile de me rassurer Tonton, je te rappelle au passage
Que l’homme descend bel et bien du singe pas du sage
Et c’est bien l’homme qui regarde mourir la moitié de ses frères
Qui arrache les derniers arbres et qui pourrit l’atmosphère
Y’a de plus en plus de cases sombres et de pièges sur l’échiquier
L’avenir n’a plus beaucoup de sens dans ce monde de banquiers
C’est les marchés qui nous gouvernent, mais ces tous ces chiffres sont irréels
On est dirigé par des graphiques, c’est de la branlette à grande échelle
Eh Tonton, on va faire comment, tu peux me dire ?
Comme il faut que tout soit rentable, on privatisera l’air qu’on respire
C’est une route sans issue, c’est ce qu’aujourd’hui, tout nous démontre
On va tout droit vers la défaite dans cette course contre la honte
Eh Tonton on va faire comment ?
Dis-moi tonton, on va faire comment ?
Entre le fromage et le dessert, tout là-haut dans leur diner
Est-ce que les grands de ce monde ont entendu le cri des indignés
Dans le viseur de la souffrance, y’a de plus en plus de cibles
Pour l’avenir, pour les enfants, essayons de ne pas rester insensibles
[Couplet 2 : Richard Bohringer]
Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher, on va aimer
Regarder derrière pour rien oublier
Ni les yeux bleus ni les regards noirs
On perdra rien, peut-être bien un peu
Mais ce qu’il y a devant, c’est si grand
Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
T’as bien le temps d’avoir le chagrin éternel
S’ils veulent pas le reconstruire le nouveau monde, on se mettra au boulot
Il faudra de l’utopie et du courage
Faudra remettre les pendules à l’heure, leur dire qu’on a pas le même tic tac
Que nous, il est plutôt du côté du coeur
Fini le compte à rebours du vide, du rien dedans
Ma gueule d’amour, mon petit pote d’azur
Il est des jours où je ne peux rien faire pour toi
Les conneries je les ai faites, et c’est un chagrin qui s’efface pas
Faut pas manquer beaucoup pour plus être le héros, faut pas beaucoup
Je t’jure petit frère, faut freiner à temps
Va falloir chanter l’amour, encore plus fort
Y’aura des révolutions qu’on voudra pas
Et d’autres qui prennent leur temps, pourtant c’est urgent
Où est la banque il faut que je mette une bombe
Une bombe désodorante, une bombe désodorante pour les mauvaises odeurs du fric qui déborde
Pas de place pour les gentils, pour les paumés de la vie
Chez ces gens-là, on aime pas, on compte
Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
P’tit frère, putain, on va le reconstruire ce monde
Pour ça, Tonton, faut lui tendre la main
Tonton, il peut rien faire si t’y crois pas
Alors faudra se regarder, se découvrir, jamais se quitter
On va rien lâcher
On va rester groupé
Y’a les frères, les cousines, les cousins, y a les petits de la voisines
Y’a les gamins perdus qui deviennent des caïds de rien
Des allumés qui s’enflamment pour faire les malins
Y’a la mamie qui peut pas les aider, qu’a rien appris dans les livres
Mais qui sait tout de la vie
À force de ne plus croire en rien, c’est la vie qui désespère
Faut aimer pour être aimé
Faut donner pour recevoir
Viens vers la lumière, p’tit frère
Ta vie c’est comme du gruyère, mais personne te le dis que tu as une belle âme
Ma petite gueule d’amour, mon Polo, mon ami Châtaigne
On va rien lâcher
On va aimer regarder derrière pour rien oublier
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Et puis aujourd'hui, il y a eu cela, aussi.
La révolution peut-être... mais au soleil !
La révolution peut-être... mais au soleil !
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Sur scène à Mexico, Roger Waters se paie Donald Trump et le président Peña Nieto
Source : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/pop/sur-scene-a-mexico-roger-waters-se-paie-donald-trump-et-le-president-pena-nieto-246779#xtor=EREC-15-[Quotidienne]-20161002-[actu]
Première C (à l'époque)
Dissertation où j'avais mis tout mon allant,
M.Ours, nul, The yellow submarine, 2/20 ....pour l'encre !
fit la classe
40 ans plus tard, c'est marqué au fer rouge comme un tare.
C'est dans les premières images du clip.
Il est encore plus vieux que moi, il vit encore.
Il est délégué d'une obscure sous-section Les Républicains, il vient chaque année au repas des anciens de l'institut éducatif genevois (qui m'a globalement sauvé), probablement dans l'espoir qu'il récoltera quelque gloire apaisant sa tremblante vieillesse. Plus personne ne rit désormais à ses traits qui se veulent humoristiques.
Je me plais par moment à penser à le punir. Mais nous ne sommes plus au temps de la Cour et les premières minutes de "Ridicule" me sont inaccessibles.
Source : http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/pop/sur-scene-a-mexico-roger-waters-se-paie-donald-trump-et-le-president-pena-nieto-246779#xtor=EREC-15-[Quotidienne]-20161002-[actu]
Première C (à l'époque)
Dissertation où j'avais mis tout mon allant,
M.Ours, nul, The yellow submarine, 2/20 ....pour l'encre !
fit la classe
40 ans plus tard, c'est marqué au fer rouge comme un tare.
C'est dans les premières images du clip.
Il est encore plus vieux que moi, il vit encore.
Il est délégué d'une obscure sous-section Les Républicains, il vient chaque année au repas des anciens de l'institut éducatif genevois (qui m'a globalement sauvé), probablement dans l'espoir qu'il récoltera quelque gloire apaisant sa tremblante vieillesse. Plus personne ne rit désormais à ses traits qui se veulent humoristiques.
Je me plais par moment à penser à le punir. Mais nous ne sommes plus au temps de la Cour et les premières minutes de "Ridicule" me sont inaccessibles.
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Mais il est des choses plus jolies :
comme une fleur qui brave la sécheresse, à l'automne survenant :
Ou les gouttes de pluie qui ne mouillent pas la feuille d'un bananier sauvage :
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Le programme du jour (Lundi 3 octobre)
19h00 : NATHALIE ALSTEEN
(!!! Nathalie commencera à répondre à vos questions en direct dès 18h30 et après son interview également)
« Comment trouver sa voie et oser être soi ? »
Cette fois c’est en tant qu’oratrice que Nathalie vous parlera, interviewée par Isabelle Bary. Elle vous partagera son expérience tant à titre personnel que professionnel pour vous donner des clés sur différents niveaux. Comment apprendre à être à l’écoute de soi et le rester. Pourquoi privilégier l’accueil des émotions et en quoi cela peut vous aider à trouver votre voie ? Comment dépasser le doute de soi et sortir de sa zone de confort.
Elle abordera les faux amis du Haut Potentiel : faux-self et doute de soi , comment les dépasser et sortir de sa zone de confort.
En quoi le fait de se savoir Haut Potentiel peut-il vous aider et elle abordera la question délicate : faut-il le dire et à qui ?
Elle partagera aussi son point de vue sur l’importance de la créativité et des activités qui la favorisent pour s’aider à s’y reconnecter.
Elle continuera à répondre à vos questions en direct pendant 30 minutes !
Cliquez ici >>>> Assister à cette interview en direct
21H00 : THIERRY JANSSEN
"Se connecter au corps pour mieux vivre sa douance ? Quelles pistes ?"
Thierry Janssen nous partagera sa vision de la spiritualité et en quoi elle peut permettre à une personne Haut Potentiel de s’épanouir. Comment tirer parti de son hypersensibilité dans un monde qui vit un tel chaos ? Comment trouver un juste équilibre entre le matériel et le spirituel ?
Thierry abordera la question des talents : que sommes-nous censés en faire et en quoi peuvent-ils être une contribution au monde ? La capacité de la personne douée à faire de nombreux liens et d’avoir cette vision globale peut être une grande source de lucidité voire d’angoisse : comment estime-t-il qu’elle peut être transformée ?
Il nous livrera des clés pour être plus alignés.
Cliquez ici >>> Assister à cette interview en direct
(j'ai oublié de poster le programme du dimanche....)
19h00 : NATHALIE ALSTEEN
(!!! Nathalie commencera à répondre à vos questions en direct dès 18h30 et après son interview également)
« Comment trouver sa voie et oser être soi ? »
Cette fois c’est en tant qu’oratrice que Nathalie vous parlera, interviewée par Isabelle Bary. Elle vous partagera son expérience tant à titre personnel que professionnel pour vous donner des clés sur différents niveaux. Comment apprendre à être à l’écoute de soi et le rester. Pourquoi privilégier l’accueil des émotions et en quoi cela peut vous aider à trouver votre voie ? Comment dépasser le doute de soi et sortir de sa zone de confort.
Elle abordera les faux amis du Haut Potentiel : faux-self et doute de soi , comment les dépasser et sortir de sa zone de confort.
En quoi le fait de se savoir Haut Potentiel peut-il vous aider et elle abordera la question délicate : faut-il le dire et à qui ?
Elle partagera aussi son point de vue sur l’importance de la créativité et des activités qui la favorisent pour s’aider à s’y reconnecter.
Elle continuera à répondre à vos questions en direct pendant 30 minutes !
Cliquez ici >>>> Assister à cette interview en direct
21H00 : THIERRY JANSSEN
"Se connecter au corps pour mieux vivre sa douance ? Quelles pistes ?"
Thierry Janssen nous partagera sa vision de la spiritualité et en quoi elle peut permettre à une personne Haut Potentiel de s’épanouir. Comment tirer parti de son hypersensibilité dans un monde qui vit un tel chaos ? Comment trouver un juste équilibre entre le matériel et le spirituel ?
Thierry abordera la question des talents : que sommes-nous censés en faire et en quoi peuvent-ils être une contribution au monde ? La capacité de la personne douée à faire de nombreux liens et d’avoir cette vision globale peut être une grande source de lucidité voire d’angoisse : comment estime-t-il qu’elle peut être transformée ?
Il nous livrera des clés pour être plus alignés.
Cliquez ici >>> Assister à cette interview en direct
(j'ai oublié de poster le programme du dimanche....)
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Vieux jeu, cocardier et rêveur.
J'assume.
Jean Ferrat chanté par une vielle dame de 78 ans qui fait sa tournée d'adieux avec une vois d'une exceptionnelle limpidité.
Bien sûr Ferrat..., communiste de texte.
Mais enfin, rien que pour cela :
"Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre"
NB : "La France", quel qu'en soit le contexte d'emploi, n'appartient à aucun parti politique... - Pas d'amalgame !
J'assume.
Jean Ferrat chanté par une vielle dame de 78 ans qui fait sa tournée d'adieux avec une vois d'une exceptionnelle limpidité.
Bien sûr Ferrat..., communiste de texte.
Mais enfin, rien que pour cela :
"Cet air de liberté au-delà des frontières
Aux peuples étrangers qui donnaient le vertige
Et dont vous usurpez aujourd'hui le prestige
Elle répond toujours du nom de Robespierre"
NB : "La France", quel qu'en soit le contexte d'emploi, n'appartient à aucun parti politique... - Pas d'amalgame !
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Elle chante cela aussi.
D'un autre temps, d'une autre époque ; à moins que ce ne soit d'un autre lieu en fait. Le lieu qu'il y a en soi, lieu de douceur, de sentiments simples et forts. D'un lieu que l'on n'expose pas. Peut-être est-ce là que réside encore "notre enfant intérieur".
D'un autre temps, d'une autre époque ; à moins que ce ne soit d'un autre lieu en fait. Le lieu qu'il y a en soi, lieu de douceur, de sentiments simples et forts. D'un lieu que l'on n'expose pas. Peut-être est-ce là que réside encore "notre enfant intérieur".
Dernière édition par Ours de la MAZ le Mar 4 Oct 2016 - 17:03, édité 1 fois
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Tango !
".../...Lundi prochain, c'est seule qu'elle fera étinceler l'Auditorium de la Fondation avec des oeuvres de Moussorgski, Liszt, Horowitz et Stravinski."
Source : Facebook - Fondation Louis Vuitton
".../...Lundi prochain, c'est seule qu'elle fera étinceler l'Auditorium de la Fondation avec des oeuvres de Moussorgski, Liszt, Horowitz et Stravinski."
Source : Facebook - Fondation Louis Vuitton
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Merci les responsables élus, causants, verts et sportifs de toutes origines. Vous avez fait le choix de détruire le témoignage du passé scientifique de la France, au profit du spectacle. Je ne sais devant qui vous en rendrez compte mais je sais que nous, nous devrons assumer cette amputation de notre savoir et de notre intelligence collective ! :
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/roland-garros-les-opposants-denoncent-le-debut-des-demolitions-des-serres-d-auteuil_107203
In memoriam - Mars 2011
L'intérieur des serres que vous voyez détruites ci dessus. Elles étaient en accès libre bien souvent :
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/roland-garros-les-opposants-denoncent-le-debut-des-demolitions-des-serres-d-auteuil_107203
In memoriam - Mars 2011
L'intérieur des serres que vous voyez détruites ci dessus. Elles étaient en accès libre bien souvent :
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
.../...
Grâce aux smartphones, à l'intelligence artificielle, à la robotique, auxquels s'ajoute le pouvoir de l'interconnexion des uns avec les autres, nous devenons plus que nous-mêmes. Nous pouvons démultiplier nos capacités. Nous sommes à la veille d'une mutation de l'espèce humaine qui va advenir dans le siècle qui vient.
Aujourd'hui, ce potentiel est occulté par la concurrence, la compétition, la volonté de pouvoir... mais l'empathie, l'altruisme, la reconnaissance de la diversité, le partage, l'art, l'amour... permettraient de faire émerger cette nouvelle espèce humaine.
À l'inverse du transhumanisme - élitiste, égoïste et narcissique, qui s'adresse à l'individu et son rêve d'immortalité, l'hyperhumanisme parle à la société et peut conduire à une collectivité mieux organisée, respectueuse, capable de créer une nouvelle humanité.
Je reconnais qu'il s'agit d'un pari. Plutôt qu'optimiste, je me considère comme positif, constructif et pragmatique. Dans ce livre, j'ai voulu témoigner de ma confiance en notre capacité de construction collective de l'avenir, grâce à l'intelligence augmentée qui nous incite à être encore plus humain qu'aujourd'hui.
.../...
Interview de Joël de Rosnay dans La Tribune
Source : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/nous-sommes-a-la-veille-d-une-mutation-de-l-espece-humaine-joel-de-rosnay-604669.html
Qui est Joël de Rosnay : Titulaire d'un doctorat ès sciences, réalisé dans les domaines de la chimie organique et prébiotique, il fut chercheur enseignant au MIT et directeur des applications de la Recherche à l’institut Pasteur.
Élu « Personnalité de l’économie numérique 2012 » (par l’ACSEL)1 c'est une personnalité médiatisée, vulgarisateur scientifique en particulier de la théorie des systèmes (ou systémique), qui publie entre autres Le Macroscope (1975) et L'homme symbiotique (1995) et qui a animé la chronique scientifique Les Rendez-Vous du Futur sur Europe 1 de 1987 à 1995.
Il est conseiller de Bruno Maquart, le Président d'Universcience (Cité des sciences et de l'industrie et Palais de la découverte)2. Il a été conseiller du Premier ministre de la République de Maurice, Navin Ramgoolam, sur le développement durable3 de 2007 à 2014.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%ABl_de_Rosnay
Grâce aux smartphones, à l'intelligence artificielle, à la robotique, auxquels s'ajoute le pouvoir de l'interconnexion des uns avec les autres, nous devenons plus que nous-mêmes. Nous pouvons démultiplier nos capacités. Nous sommes à la veille d'une mutation de l'espèce humaine qui va advenir dans le siècle qui vient.
Aujourd'hui, ce potentiel est occulté par la concurrence, la compétition, la volonté de pouvoir... mais l'empathie, l'altruisme, la reconnaissance de la diversité, le partage, l'art, l'amour... permettraient de faire émerger cette nouvelle espèce humaine.
À l'inverse du transhumanisme - élitiste, égoïste et narcissique, qui s'adresse à l'individu et son rêve d'immortalité, l'hyperhumanisme parle à la société et peut conduire à une collectivité mieux organisée, respectueuse, capable de créer une nouvelle humanité.
Je reconnais qu'il s'agit d'un pari. Plutôt qu'optimiste, je me considère comme positif, constructif et pragmatique. Dans ce livre, j'ai voulu témoigner de ma confiance en notre capacité de construction collective de l'avenir, grâce à l'intelligence augmentée qui nous incite à être encore plus humain qu'aujourd'hui.
.../...
Interview de Joël de Rosnay dans La Tribune
Source : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/nous-sommes-a-la-veille-d-une-mutation-de-l-espece-humaine-joel-de-rosnay-604669.html
Qui est Joël de Rosnay : Titulaire d'un doctorat ès sciences, réalisé dans les domaines de la chimie organique et prébiotique, il fut chercheur enseignant au MIT et directeur des applications de la Recherche à l’institut Pasteur.
Élu « Personnalité de l’économie numérique 2012 » (par l’ACSEL)1 c'est une personnalité médiatisée, vulgarisateur scientifique en particulier de la théorie des systèmes (ou systémique), qui publie entre autres Le Macroscope (1975) et L'homme symbiotique (1995) et qui a animé la chronique scientifique Les Rendez-Vous du Futur sur Europe 1 de 1987 à 1995.
Il est conseiller de Bruno Maquart, le Président d'Universcience (Cité des sciences et de l'industrie et Palais de la découverte)2. Il a été conseiller du Premier ministre de la République de Maurice, Navin Ramgoolam, sur le développement durable3 de 2007 à 2014.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%ABl_de_Rosnay
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Glaçant.
A la limite du supportable pour moi, en ce mardi matin, à l'heure du petit déjeuner .
A la limite du supportable pour moi, en ce mardi matin, à l'heure du petit déjeuner .
mrs doubtfull- Messages : 779
Date d'inscription : 16/12/2012
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Localisation : 69
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
En citant sur mon fil Zeetic, où je concentre ce qui me traverse ayant trait au sentiment amoureux (contrarié.... mais bon, ze fais ce que ze peux (comme aurait dit Garcimore (Oui les moins de 30 pourront éventuellement chercher cet Himalaya culturel sur Wikipédia))), en citant disais-je presque simultanément Christian Bobin et Miguel Espejo, j'ai de fait juxtaposé mièvrerie et poésie.
Il y a une chanson de Léo Ferré, reprise par Bernard Lavilliers qui parle de cela, de la force de la poésie.
Alors, j'ai cherché un peu plus qui était Miguel Espejo.
Il y a une belle page d'Oeuvres Ouvertes qui décrit la virilité du combat vital qui inspire ses écrits.
https://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article1935
"La tristesse métaphysique, la mélancolie existentielle, dans lesquelles baignent la plupart de ses textes s’opposent à une sensualité exacerbée qui travaille de l’intérieur une partie de cette œuvre sans pourtant parvenir à l’éclairer, à l’illuminer. .../... Il s’agit, dirait-on, d’un érotisme tyrannique qui poursuit inlassablement son objet, qui n’arrive jamais à se satisfaire entièrement, qui voit toujours la part manquante, qui se meurt de la soif inextinguible de plus, toujours plus. Et quand la dimension sensuelle n’est pas convoquée, cet érotisme est tragique, il s’enfonce dans les méandres inextricables de l’angoisse existentielle ou débouche sur le labyrinthe de la connaissance, autant dire sur le vide, sur le néant."
Extraits :
"je voudrais frapper avec toute la force de mes doigts
les touches de la machine à écrire
pour que des lettres de sang surgissent sur le papier
du sang de mon jeune corps
asphyxié par les pensées d’une centaine de siècles"
"Mes désirs se sont évanouis
dans la même ombre qui les a fait surgir.
La rencontre avec ma naissance a été signalée
par les vertiges et les sorcelleries d’une forêt vierge :
la forêt de mon cœur.
Je ne parviens pas à retrouver les débris qui surnagent
de ma quête.
Mes amours ont été l’espoir de rencontrer
un silence, un corps et une pensée.
Le poème s’est effacé
et seuls sont restés les sillages de la nuit
qui ont séduit mes mains
pour que moi aussi je puisse pénétrer le langage
avec un sexe florissant et jeune.
J’ai abandonné la furie de ma jeunesse
avec la morgue d’un vieillard inutile,
j’ai jeté les pollutions de mes limites
pour pouvoir me plonger dans le souffle du néant."
"Elle s’ouvre au désir, elle s’offre
Elle m’utilise, elle fait de moi un poteau
planté au milieu du désert.
Ce désert c’est mon corps."
"j’aurais voulu être tant de choses
tant de situations et tant d’actes
jusqu’à cent morts distinctes
c’est à peine si je suis cette tristesse sans patrie
sans illusions, sans vertiges
tel un pendule sur le point de s’arrêter
et ne désirant que se répéter lui-même"
"Tout ce dont je me souvenais
De ce visage si beau
C’étaient ses fesses cognant mon nez
Tempo agittatto
Pendant que ma langue les perforait"
.../...
Il y a une chanson de Léo Ferré, reprise par Bernard Lavilliers qui parle de cela, de la force de la poésie.
Alors, j'ai cherché un peu plus qui était Miguel Espejo.
Il y a une belle page d'Oeuvres Ouvertes qui décrit la virilité du combat vital qui inspire ses écrits.
https://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article1935
"La tristesse métaphysique, la mélancolie existentielle, dans lesquelles baignent la plupart de ses textes s’opposent à une sensualité exacerbée qui travaille de l’intérieur une partie de cette œuvre sans pourtant parvenir à l’éclairer, à l’illuminer. .../... Il s’agit, dirait-on, d’un érotisme tyrannique qui poursuit inlassablement son objet, qui n’arrive jamais à se satisfaire entièrement, qui voit toujours la part manquante, qui se meurt de la soif inextinguible de plus, toujours plus. Et quand la dimension sensuelle n’est pas convoquée, cet érotisme est tragique, il s’enfonce dans les méandres inextricables de l’angoisse existentielle ou débouche sur le labyrinthe de la connaissance, autant dire sur le vide, sur le néant."
Extraits :
"je voudrais frapper avec toute la force de mes doigts
les touches de la machine à écrire
pour que des lettres de sang surgissent sur le papier
du sang de mon jeune corps
asphyxié par les pensées d’une centaine de siècles"
"Mes désirs se sont évanouis
dans la même ombre qui les a fait surgir.
La rencontre avec ma naissance a été signalée
par les vertiges et les sorcelleries d’une forêt vierge :
la forêt de mon cœur.
Je ne parviens pas à retrouver les débris qui surnagent
de ma quête.
Mes amours ont été l’espoir de rencontrer
un silence, un corps et une pensée.
Le poème s’est effacé
et seuls sont restés les sillages de la nuit
qui ont séduit mes mains
pour que moi aussi je puisse pénétrer le langage
avec un sexe florissant et jeune.
J’ai abandonné la furie de ma jeunesse
avec la morgue d’un vieillard inutile,
j’ai jeté les pollutions de mes limites
pour pouvoir me plonger dans le souffle du néant."
"Elle s’ouvre au désir, elle s’offre
Elle m’utilise, elle fait de moi un poteau
planté au milieu du désert.
Ce désert c’est mon corps."
"j’aurais voulu être tant de choses
tant de situations et tant d’actes
jusqu’à cent morts distinctes
c’est à peine si je suis cette tristesse sans patrie
sans illusions, sans vertiges
tel un pendule sur le point de s’arrêter
et ne désirant que se répéter lui-même"
"Tout ce dont je me souvenais
De ce visage si beau
C’étaient ses fesses cognant mon nez
Tempo agittatto
Pendant que ma langue les perforait"
.../...
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Juste pour les fans :
http://pluzz.francetv.fr/videos/un_jour_un_destin_,146948845.htm
http://pluzz.francetv.fr/videos/un_jour_un_destin_,146948845.htm
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"Revendiquer au nom de l'Autre et pour l'Autre les modes de vie spécifiques de l'Autre n'est rien d'autre qu'une manière d'affirmer sa propre supériorité.
L'antiracisme est un racisme au second degré, le racisme "politiquement correct".
Le "politiquement correct" est la source de toutes les violences sociales."
Source : Christian Dubuis Santini / FB
On pourrait étendre cette réflexion au féminisme revendicatif, voire aux "minoritismes" de tout poil : les handicapés, les autistes, les migrants, .... et bien sûr les stupides (pour rester poli)
L'antiracisme est un racisme au second degré, le racisme "politiquement correct".
Le "politiquement correct" est la source de toutes les violences sociales."
Source : Christian Dubuis Santini / FB
On pourrait étendre cette réflexion au féminisme revendicatif, voire aux "minoritismes" de tout poil : les handicapés, les autistes, les migrants, .... et bien sûr les stupides (pour rester poli)
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Bien d'accord avec tes dernières citations
Invité- Invité
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
"Le courage serait de regarder les choses en face : ma vie, mon époque et les autres. La nostalgie, la mélancolie, la rêverie donnent aux âmes romantiques l’illusion d’une échappée vertueuse. Elles passent pour d’esthétiques moyens de résistance à la laideur mais ne sont que le cache-sexe de la lâcheté. Que suis-je ? Un pleutre, affolé par le monde, reclus dans une cabane, au fond des bois. Un couard qui s’alcoolise en silence pour ne pas risquer d’assister au spectacle de son temps ni de croiser sa conscience faisant les cent pas sur la grève"
Sylvain Tesson - Dans les forêts de Sibérie
Sylvain Tesson - Dans les forêts de Sibérie
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
France culture, ce midi : La grande table à propos du film d'animation "Ma vie de courgette" qui bénéficié d'un regard très favorable.
L'une des musiques du film :
L'une des musiques du film :
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Mélancolie d'automne, songe crépusculaire à la recherche de la lumière
https://vimeo.com/186269874
https://vimeo.com/186269874
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
“I asked the Zebra,
are you black with white stripes?
Or white with black stripes?
And the zebra asked me,
Are you good with bad habits?
Or are you bad with good habits?
Are you noisy with quiet times?
Or are you quiet with noisy times?
Are you happy with some sad days?
Or are you sad with some happy days?
Are you neat with some sloppy ways?
Or are you sloppy with some neat ways?
And on and on and on and on and on and on he went.
I’ll never ask a zebra about stripes…again.”
Shel Silverstein
Source : http://47burlm.tumblr.com/
are you black with white stripes?
Or white with black stripes?
And the zebra asked me,
Are you good with bad habits?
Or are you bad with good habits?
Are you noisy with quiet times?
Or are you quiet with noisy times?
Are you happy with some sad days?
Or are you sad with some happy days?
Are you neat with some sloppy ways?
Or are you sloppy with some neat ways?
And on and on and on and on and on and on he went.
I’ll never ask a zebra about stripes…again.”
Shel Silverstein
Source : http://47burlm.tumblr.com/
Re: «Nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses» - Paul Eluard
Un chercheur lituanien qui s’intéressait de près au pelage des zèbres est parvenu à démontrer que les rayures qui ornent l’animal ne sont pas noires sur fond blanc, mais bien au contraire, blanches sur fond noir.
http://www.legorafi.fr/2014/04/09/des-scientifiques-decouvrent-que-les-rayures-des-zebres-ne-sont-pas-noires-mais-blanches/
In case you asked again
http://www.legorafi.fr/2014/04/09/des-scientifiques-decouvrent-que-les-rayures-des-zebres-ne-sont-pas-noires-mais-blanches/
In case you asked again
Invité- Invité
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